Tout en ayant relativiser après la bonne surprise que fut Silent Hill Origins, il y avait quand même de quoi douter concernant le premier Silent Hill New Gen. Pourtant, après avoir passé quelques instants en sa compagnie à Leipzig, les doutes s'effacent au profit d'un sentiment d'insécurité, signe de qualité quand on évoque la bourgade américaine...
... En effet, quelle ne fut pas notre surprise après nous être retrouvés face à un titre au fort potentiel, véritable patchwork des opus précédents. Sur ce point, Homecoming surprend sans véritablement surprendre, puisqu'il reprend moult idées des précédents Silent Hill tout en les réutilisant avec brio. De fait, le début du jeu se déroulant dans l'hôpital de la bourgade est un véritable retour aux sources. Que ce soit dans le monde réel ou celui démoniaque, tout renvoie au premier opus, à commencer par ces bruits métalliques stridents si caractéristiques de la série. On y retrouve aussi Pyramid Head ou nos charmantes infirmières sans visage qui, dans le cas présent, se veulent les copies conformes de celles vues dans le film de Gans. Je vous l'accorde, c'est en quelque sorte l'histoire du serpent qui se mord la queue.
Au bout du compte, cette entrée en matière se sera révélée rafraîchissante, parsemée de références à la série et surtout terriblement prometteuse. Le second niveau jouable se déroulait à l'extérieur, dans une sorte de labyrinthe dont il fallait trouver la sortie : une séquence pas vraiment excitante nous obligeant souvent à recourir à la map mais évitant le piège d'une longueur trop excessive. Bref, une entrée en matière plutôt intéressante même si on espère vraiment que les développeurs essaieront de ne pas trop céder aux sirènes de l'action en privilégiant davantage l'ambiance. Enfin, au delà de l'aspect référentiel, il faudra également vérifier si Silent Hill : Homecoming réussit à s'émanciper des ses aïeuls en proposant autre chose d'une resucée de séquences vécues à travers les précédents volets. Affaire à suivre...