C'est toujours à la mode de ressortir une vieille licence pour la remettre au goût du jour. Sega avait déjà fait tenter le coup sans trop de succès avec Altered Beast et recommence l'opération en s'intéressant cette fois au mythique Golden Axe.
Jeu emblématique des années 80, Golden Axe reste ancré dans nos mémoires par la possibilité d'incarner trois héros charismatiques dans un univers heroic fantasy savoureux. En retrouvant le jeu près de deux décennies plus tard, l'ambiance bestiale n'a pas vraiment changé. Nous sommes de nouveau plongés dans un monde violent où la loi du plus fort est la plus pratiquée. Il y a tout de même une différence entre le Golden Axe : Beast Rider d'aujourd'hui et le Golden Axe d'il y a vingt ans. Le choix des personnages n'est plus et le titre nous impose de se lancer dans l'aventure avec Tyris Flare, la dangereuse amazone du premier volet. On regrette certainement de ne plus pouvoir choisir son héros mais on se dit que cela aurait pu être pire et que Sega et Secret Level (éditeur et développeur) auraient très bien pu choisir de nous faire contrôler le digne représentant des nains Gilius Thunderhead, et uniquement lui. Ce n'est pas le cas, fort heureusement.
L'histoire tourne donc autour de l'amazone Tyris Flare assoiffée de vengeance après la mort des siens. Bien sûr, le responsable n'est autre que Death Adder que l'on retrouve donc une nouvelle fois dans le rôle de grand méchant de service. Il n'est pas le seul à faire son retour puisque les fans reconnaîtront les gnomes qui parcourent les niveaux et que l'on peut frapper pour récupérer des bonus, ou encore les ennemis au look très barbare (et non pas au look très Babar, car ils ne portent pas de costume vert). Les joueurs renoueront aussi avec la violence des combats qui trouvent, vingt ans après, une résonnance nouvelle grâce à la puissance des machines actuelles. Les combos sont vifs et destructeurs. Avec sa lame, Tyris Flare ne semble craindre personne et s'en donne à cœur joie pour laisser des bouts de corps derrière elle. Les ennemis sont démembrés voire coupés en deux comme s'ils étaient de vulgaires rondins de bois. Le système de combat s'appuie sur un système de contre et de parade. Lorsque les ennemis portent un coup, leur lame brille d'une lumière bleue ou verte. Suivant la coloration, le joueur sait qu'il peut tenter de bloquer l'attaque ou de riposter dans la foulée pour achever son adversaire. Plusieurs magies sont aussi à notre disposition pour faire le ménage. Ces dernières, tout comme les armes d'ailleurs, peuvent être améliorés pour occasionner encore plus de dégâts.
Terminons ce premier tour de jeu en citant les grosses bestioles à chevaucher, autre marque de fabrique de la série. Il y a en tout cinq créatures différentes à monter dans Golden Axe : Beast Rider. Chacune offre des attaques bien spéciales qui sauront s'adapter aux types de situations rencontrées. Nous avons pu découvrir la première d'entre elles, un gros lézard (ou un petit dragon, c'est selon) capable de cracher du feu et de fouetter avec sa queue. Un grand sentiment de puissance s'empare du joueur lorsqu'il est sur l'une des bestioles. Malheureusement, celles-ci ne sont pas invulnérables aux assauts ennemis et pourront mettre genoux à terre si vous n'y prêtez pas garde. Si cela devait arriver, il vous faudrait simplement rebrousser chemin pour retrouver votre animal là où vous l'aviez pris la première fois. Golden Axe : Beast Rider sortira fin octobre sur PS3 et Xbox 360.