Sans autre raison que celle de prolonger l'exploitation de la licence Cars, THQ livre une nouvelle itération GBA des aventures des voitures causantes. Est-il vraiment besoin d'en dire plus.
Blablabla Martin, blabla Flash, Blablabla faire des courses. Voilà, j'ai résumé le scénario aussi inconsistant que totalement dénué de cohérence de Cars : La Coupe Internationale De Martin. Revoilà donc toute la bande du film organisant une grande compétition de course automobile dans les environs de Radiator Springs, donnant prétexte à un jeu de courses insipide au possible. Visuellement abominable par sa promptitude à nous assommer dans une bouillie de pixels faisant office de pseudo 3D, le titre nous offre de parcourir une suite de circuits peu inspirés et aux tracés bien trop simplistes. On joue sans même y penser et on termine la course en ayant largué les autres concurrents bien loin derrière nous. Du coup, le jeu se résume à une enfilade sans saveur, on participe à une épreuve durant entre 1 et 2 minutes, on revient au menu, on roule, on assiste à un dialogue tentant de nous expliquer pourquoi d'un coup un nouveau personnage est disponible et rebelote. C'est presque aussi ennuyeux qu'une partie de Uno sans grosses insultes et sans cartes +4. Merci THQ.
- Graphismes8/20
On tente de nous faire croire que le tas de pixels baveux est une simili 3D, même pour de la GBA, c'est un peu gros.
- Jouabilité5/20
Il n'est pas fréquent de voir une telle absence de plaisir. Ce qui rend sans doute ce Cars si spécial.
- Durée de vie2/20
Le titre étant dépourvu du moindre challenge, on le traverse à la vitesse de la lumière. Le pire étant qu'on s'en lasse encore plus vite que ça. Du coup, on dépasse péniblement l'heure. Et encore, c'est bien parce qu'on est payé pour.
- Bande son4/20
On a du mal à savoir si les musiques manquent de variété ou si c'est simplement le même thème qui tourne en boucle. Quoi qu'il en soit c'est un supplice. Les effets n'ont aucune allure.
- Scénario/
Ce Cars est creux à un point tel que même Hubert Reeves y perdrait ses notions d'astrophysique. On se demande même s'il n'est pas dangereux de rester trop près de la cartouche, des fois qu'elle nous avalerait.