Le premier jeu PS3 de Level 5, White Knight Story, s'étant fendu d'une toute petite démo pour le Tokyo Game Show 2007, nous avons eu le privilège d'y jouer pendant une dizaine de minutes. Délaissant le design tout en rondeur de leurs précédentes productions, les développeurs ont opté pour un rendu plus européen avec des personnages dans la droite lignée de ceux de Rogue Galaxy. Le résultat, plutôt atypique, n'en possède pas moins beaucoup de charme.
Première bonne nouvelle, les affrontements ne sont pas aléatoires, vos ennemis étant visibles et donc évitables. Ainsi, si vous désirez combattre, ce sera à vous d'engager l'affrontement en appuyant sur la touche adéquate. Une fois ceci fait, vous devrez alors frapper en mettant à profit un système de combos. L'idée n'est pas mauvaise du tout car elle demande un peu de patience et de dextérité. Ainsi donc, vous aurez la possibilité, par l'entremise d'un menu, de modifier à tout moment vos combinaisons en y rajoutant des mouvements d'attaque, ceux-ci allant du dash au coup d'épée, etc. Une fois revenu au combat à proprement dit, il vous faudra choisir une de vos trois suites d'enchaînements et frapper. A ce stade, tout paraît simple sauf qu'ici, vous devrez faire attention à un cercle qui apparaîtra à l'écran après votre première attaque. En effet, ledit cercle s'illuminera rapidement à plusieurs reprises pour vous renseigner à quel moment vous devez appuyer à nouveau sur un bouton d'attaque pour poursuivre votre combo.
Si les efforts du héros principal et de ses amis (dont les réactions laissaient parfois à désirer en matière de prise d'initiative) étaient bien suffisants pour venir à bout de quelques chevaliers rencontrés ici ou là, la démo se terminait par l'affrontement avec un gigantesque monstre. Cette rencontre fut l'occasion d'utiliser la transformation du héros (en choisissant simplement une option clôturant une des trois chaînes d'attaques), en immense chevalier, le tout n'étant pas sans rappeler l'Escaflowne de la série animée éponyme. Une fois laissé la place à ce géant de métal, le combat pouvait reprendre de plus belle, la technique décrite plus haut s'appliquant également au "mecha" moyenâgeux. Toutefois, malgré la réunion de deux univers sensés apporter de la fraîcheur et de la vigueur à White Knight Story, les combats nous ont semblé un peu mous, autant dans les mouvements des protagonistes que d'un point de vue global. On croisera donc les doigts pour que les rixes gagnent en dynamisme, sans parler du scénario qu'on espère plein de romance, de trahisons et de coups d'éclats.