Le niveau présenté permettait de se faire une première idée de l'immensité de l'aire de jeu proposée puisque qu'après avoir déboulonner quelques robots, un bumper nous propulsait dans les airs avant de nous faire atterrir quelques kilomètres plus loin. A peine le temps de nous remettre de nos émotions qu'il fallait déjà switcher entre les armes disponibles (pistolet, arme transformant nos ennemis en pingouins, lance-grenades) afin d'éliminer des adversaires volants et des hordes d'appareils ménagers sur patte. Pas de doute, le rythme de Ratchet & Clank : Tools Of Destruction sera soutenu et ne laissera pas une seconde de répit au joueur. D'ailleurs, on pourra se demander si la version finale du titre conservera ce rythme tant les dix minutes de la version jouable nous ont surpris. Si dans l'absolu, rien ne change vraiment par rapport aux autres opus, humour compris, la diversité des séquences avait de quoi réjouir aussi bien le fan que celui ou celle découvrant la série.

Ainsi, entre deux scènes d'action, il fallait glisser sur de longs rails aériens en faisant attention aux trains venant en face de nous ou aux vaisseaux spatiaux nous envoyant des décharges énergétiques, traverser des ponts s'écroulant sous le poids d'explosions, sauter dans le vide en évitant voitures volantes et autres systèmes de sécurité, etc. Classiques par certains côtés mais diablement efficaces mis bout à bout, ces passages apportaient un rythme effréné au jeu tout en lui conférant une dimension arcade délectable. Graphiquement, le soft s'en sort très bien pour l'instant, avec une distance d'affichage impressionnante, des villes grouillantes de vie et des monstres gigantesques. On notera quelques problèmes de caméra malgré une gestion manuelle de cette dernière, mais rien de bien méchant au final. En fait, si il ne nous a pas été possible de reluquer les séquences inédites (mini jeu de danse à l'aide du SIXAXIS, phase de shoot), les autres s'en sortent déjà haut la main. Rendez-vous en novembre prochain pour le début du compte à rebours.