Surprise, Take 2 cachait un jeu dans son giron depuis maintenant quelques mois, un titre qui plus est développé par Gearbox et présenté en grande pompe par Randy Pitchford, monsieur Brothers In Arms qu'on n'avait pas vu sans son militaire retraité depuis pas mal de temps.
Supposé sortir entre le printemps et l'hiver 2008 et sûrement pas avant, Borderlands nous propose un scénario futuriste dans lequel l'humanité, toujours soucieuse de conquête, a étendu son territoire par-delà l'espace. Pourtant, il existe une frontière que peu d'êtres humains franchissent tant ce qui se trouve de l'autre côté leur semble encore trop aventureux. Certains pourtant, désireux de quitter, pour diverses raisons, le bouillon de la civilisation, prennent le risque d'embarquer sur des vaisseaux de colons. Voilà comment l'un de ces appareils ira terminer sa vie en se crashant sur Pandora, une planète pas franchement accueillante mais relativement habitable sur laquelle la joyeuse bande finit par s'installer. Du moins au cours des décennies que dura son hiver puisqu'à l'arrivée du printemps, où des créatures pas vraiment amicales finissent par sortir de leur hibernation. Votre rôle, en bon mercenaire que vous êtes, sera de trouver les nids de toutes ces saletés. Une tâche qui devrait se révéler plus complexe que prévu, le nid en question étant une bestiole dont la taille avoisine celle d'un gratte-ciel.
Bref, assez de scénario, penchons-nous sur le fond du jeu, un FPS qui ne voudrait pas oublier d'être bête en intégrant des composantes de RPG, au moins dans sa gestion de l'arsenal. Un arsenal conséquent puisqu'on nous avance, bien heureux de susciter les haussements de sourcils, un total de plus d'un demi-million d'armes. Oui, plus de 500 000 pétoires toutes différentes nous a-t-on assuré. Pour en arriver à une telle productivité, il aura fallu que Gearbox développe un algorithme de génération automatique d'armes en fonction de multiples critères donnant naissance à des revolvers, des automatiques, des fusils etc. Un véritable flingotron. Certains y verront une porte ouverte à de vastes possibilités, d'autres une façon douteuse de créer des armes peu convaincantes dans un FPS. De cela on jugera bien plus tard. Ce flingotron reste en tout cas la feature la plus marquante du jeu à l'heure actuelle. On n'oubliera pas pour autant que le soft offrira un gameplay coopératif à deux ou 4 joueurs et donnera la possibilité de s'adonner aux joies du pilotage de véhicules. Encore loin de pouvoir prétendre à quoi que ce soit vu son stade peu avancé et ses phases d'action pas vraiment folichonnes (après seulement 18 mois de développement, on ne lui en voudra pas), Borderlands a au moins réussi à exciter la curiosité, pour une première et précoce apparition, c'est déjà bien. On attend Borderlands l'année prochaine sur PC, PS3 et Xbox 360.