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Test Penumbra : Overture

Penumbra : Overture : Situations

Penumbra : Overture
8 544 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Penumbra : Overture est un titre à part. Conçu à l'origine comme une simple démo technique par un petit groupe de quatre étudiants suédois, le projet s'est finalement mué en un jeu à part entière, soutenu par une véritable intrigue et un concept atypique. Sorte d'hybride entre Myst, un survival-horror et un FPS, le titre de Frictional Games ne constitue même que la partie émergée de l'iceberg, puisqu'il ne sert finalement que de premier chapitre d'une trilogie de l'ombre. Avant de poursuivre votre lecture, je vous invite donc à vous munir d'une lampe de poche et d'un stock de piles neuves, encore que cela puisse être la pire erreur de votre vie...

Penumbra : Overture

"Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.". Cette litanie que Paul Atréides ne cessait de se répéter dans Dune, de Frank Herbert aurait très bien pu figurer sur la jaquette de Penumbra : Overture, tant elle semble convenir à la traversée de ce monde de pixels obscurs et oppressants. Pourtant, les premiers pas dans l'univers du jeu ont de quoi faire peur, mais pas pour les bonnes raisons. Modestement amorcée par quelques lignes tapées à la machine à écrire, illustrée par quelques artworks de qualité, mais sans âme, l'intrigue dévoile sa relative platitude et ses mécanismes convenus. Phillippe Buchanon part sur les traces de son père, disparu depuis longtemps dans d'étranges circonstances. On imagine sans peine l'homme, les tempes grisonnantes, traînant ses savates dans quelque taudis oublié du monde et se livrant à des expériences maudites, abandonnant son fils derrière lui pour embrasser la science et ses prometteuses découvertes. Le jeune héros plonge donc vers son passé et se retrouve bien vite perdu sur le continent des glaces, le Groenland, près du dernier endroit où semble s'être tenu son père. Pris dans un blizzard, Philippe se réfugie dans un vieux bunker décrépi, un bunker qui d'abri, se transforme bien vite en un piège mortel.

Penumbra : Overture
Le découverte d'une nouvelle zone n'est pas pour vous mettre en confiance, bien au contraire.
Et c'est là que commence l'aventure. A vous de progresser dans les couloirs ténébreux, en récupérant de menus objets qui serviront à votre survie, à surmonter les obstacles qui jonchent votre route mais également à comprendre la nature des lieux dans lesquels le destin vous a jeté. Analgésiques, briquet (vide dans un premier temps), lampe de poche, quelques piles pour la faire fonctionner, des notes rédigées à la hâte par les occupants introuvables des lieux, tout s'en ira rejoindre votre inventaire dans la plus pure mode des jeux d'aventure. On devra même combiner certains de ces objets trouvés pour en produire de nouveaux, en fonction des besoins. Mais si la découverte de matériel est importante, il est véritablement capital d'apprendre à interagir avec votre environnement. Penumbra : Overture, qui se joue à la première personne, dispose en fait d'un moteur physique particulièrement performant pour un jeu du genre. On se retrouvera donc à jouer des réactions newtonniennes de divers objets pour tenter de survivre au cauchemar. Déplacer une caisse nécessitera auparavant de la vider de son contenu, empiler des boîtes et sauter dessus permettra d'atteindre des zones dont on ne soupçonnait même pas l'existence, construire un pont de fortune en ramassant quelques planches, et pourquoi ne pas placer un tonneau derrière une porte pour ralentir un poursuivant ?

Penumbra : Overture
Cette créature est en train de pousser une porte, pourtant préalement bloquée à l'aide d'un tonneau... Cours Forrest !
Car, c'est un fait, vous ne serez pas seul à parcourir les couloirs de ce territoire nocturne. Des créatures indistinctes, fantomatiques se feront une joie de débarquer de temps en temps pour vous couper la route. Si la confrontation directe est possible (un fois qu'on aura dégoté une pioche), et parfois inévitable, elle n'est pas recommandée. L'attaque frontale d'un loup putréfié a en effet de fortes chances de vous laisser sur le carreau, ou d'épuiser votre petit stock d'analgésiques. Non, l'idéal, c'est de se la jouer infiltration, de se baisser et de glisser de couvert en couvert pour ne pas se faire repérer. Mais prenez garde, car si votre personnage met les yeux sur une de ces créatures de la nuit, il risque de paniquer et ainsi de se condamner à une mort atroce, perdu dans les limbes de la folie. Penumbra : Overture, loin des ténors du genre, vous incite donc à vous la jouer poltron, à vous planquer continuellement et même à détourner les yeux lorsque l'ennemi se présente. La lumière, dans laquelle on serait tenté de se réfugier, peut donc jouer en votre défaveur en vous exposant à une frappe ennemie. L'atmosphère s'en trouve renforcée, mais on se sentira souvent frustré d'être puni pour s'être montré courageux et récompensé pour avoir choisi d'agir comme une lopette. Mais force est de reconnaître que le jeu perdrait effectivement tout son charme s'il nous était possible d'avancer comme un Marines de Doom.

Penumbra : Overture
Un système d'inventaire classique mais tout à fait efficace.
Dommage dans ces conditions que l'I.A. des très rares ennemis du jeu se montre si faible, et que la qualité visuelle du jeu soit bien en deçà des canons actuels. Attention, les graphismes s'avèrent très propres, et il faut tout de même saluer le travail d'un studio qui ne dispose clairement pas d'autant de moyens que certains autres monstres de développement. Mais il est vrai que la pauvreté des décors et des textures, ainsi que la modélisation sommaire des adversaires empêcheront beaucoup de joueurs de s'immerger dans cet univers de noirceur. Un détail diront certains, mais il est vrai que Penumbra : Overture se montre finalement tout juste oppressant, là où il aurait pu être terrifiant. Les habitués du genre courent même le risque de s'ennuyer, alors que les nouveaux venus profiteront sans doute d'une première expérience exaltante. Penumbra rencontre malheureusement quelques autres petits problèmes, comme la relative lourdeur de sa narration qui tend à désépaissir l'atmosphère, ou encore cette volonté de vous faire reproduire avec votre souris les mouvements que vous feriez effectivement avec une pioche. Un coup en haut à droite pour armer votre coup et un coup de souris en avant pour le déclencher. Le système ne marche pas toujours convenablement et finit par gêner lors des rares scènes d'action du jeu (A quand une Wiimote sur PC ?). Parlons également de la grande linéarité de l'aventure. Ainsi, on se retrouvera régulièrement coincé dans une zone, forcé de naviguer entre deux ou trois pièces seulement pour démêler une énigme, et comprendre que les bips qui vous martèlent le cerveau depuis dix minutes, véhiculent en fait un message en morse. Enfin, ce premier chapitre de la trilogie Penumbra se révèle tout de même très court puisqu'il ne faudra guère plus de 6 ou 7 heures pour aboutir à une "fin" qui n'en est pas vraiment une.

Penumbra : Overture, malgré les quelques défauts énumérés ci-dessus, offre tout de même une aventure assez originale, souvent intelligente et parfois angoissante. Le titre séduira sans peine les joueurs désireux de s'offrir quelque chose qui sort de l'ordinaire. Mais il faudra néanmoins se sentir capable de passer outre une présentation un petit peu faible ainsi que de tolérer quelques mécanismes de jeu sympathiques, mais mal mis en valeur. Quoi qu'il en soit, je confesse volontiers mon envie de découvrir la suite, prévue pour la fin de l'année.

Les notes
  • Graphismes12/20

    D'un point de vue purement technique, le jeu est loin, très loin des dernières tueries visuelles. Les graphismes se montrent donc limités, les textures manquent de finesse et tous les effets sont simplistes. Pourtant, il est indubitable que la sauce finit par prendre et que le titre parvient à produire une véritable atmosphère, sinistre et angoissante.

  • Jouabilité15/20

    Penumbra : Overture semble effleurer un nouveau concept, celui de mélanger aventure, horreur, et énigmes qu'on résoudra en usant des propriétés d'un moteur physique solide. Ces énigmes se montrent parfois intelligentes et subtiles, parfois plus classiques et nettement moins intéressantes. Et malgré quelques grosses lacunes et quelques mécanismes de jeu trop peu ou trop mal exploités, Penumbra se montre étonnamment accrocheur.

  • Durée de vie10/20

    Tout dépend de votre faculté d'observation et de votre facilité à solutionner les problèmes qui se poseront à vous, mais un joueur moyen devrait probablement mettre entre 6 et 8 heures pour terminer le jeu. Notez d'ailleurs que le jeu ne vous permet pas de recourir aux classiques sauvegardes rapides, mais vous demandera de dénicher des artefacts étranges qui une fois actionnés, serviront de checkpoints. Un système à première vue archaïque, mais finalement cohérent.

  • Bande son14/20

    Les bruitages sont généralement bien flippants et contribuent largement à l'immersion et au climat de tension permanente dans lequel on se retrouve.

  • Scénario12/20

    Le scénario est convenu. D'autant que les tentatives de dramatisation, amenées par quelques textes trouvés çà et là dans les niveaux, ont parfois pour effet de briser l'ambiance plutôt que de la renforcer, tant ils semblent malhabiles. Notez toutefois que Penumbra : Overture ne constitue que le chapitre d'introduction d'une trilogie et on peut donc imaginer que l'intrigue s'étoffera quelque peu à l'avenir.

Avec un prix réduit, une atmosphère lourde et des mécanismes de jeu originaux, à défaut d'être toujours bien exploités, Penumbra : Overture a beaucoup d'arguments. Nul doute que ceux qui franchiront le pas seront déterminés à connaître la suite.

Note de la rédaction

14
15.5

L'avis des lecteurs (74)

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