Le titre d'Independent Arts Software se destine avant tout à des bambins à partir de 6 ans. Mieux vaut tout de même qu'ils aient déjà un bon niveau de lecture puisque certaines icônes ne sont pas des plus explicites. Le joueur est mis dans la peau d'un jeune directeur de pension d'animaux et il doit s'occuper des bêtes qui lui sont confiées par ses clients. Au total, ce sont six espèces qui pourront vous être amenées : les poissons, les oiseaux, les chats, les chiens, les rongeurs/lapins, et les chevaux. Comme dans n'importe quel service de garderie, le but est qu'ils passent un séjour agréable. Il faut donc veiller à bien les nourrir, mais aussi à leur offrir un cadre de vie agréable et à leur procurer tout l'amour auquel ils ont droit. Ce n'est qu'ainsi que vous les rendrez en pleine forme à leur propriétaire.

Pour mener à bien cette délicate mission, vous disposez dès le début de la partie des infrastructures de base : aquariums, enclos... Néanmoins, vous pourrez toujours choisir de les améliorer en achetant des extensions et des éléments de décoration. Mais attention, il n'est pas question de les placer vous-même, puisque c'est entièrement automatique. On ne peut que le regretter, car il est certain que les enfants auraient apprécié de pouvoir personnaliser leur terrain en choisissant eux-mêmes le lieu d'implantation des arbres, des jeux pour chats, des gamelles... Cette limitation est très gênante dans l'optique de la rejouabilité puisque d'une partie sur l'autre, rien ne ressemble plus à une pension d'animaux qu'une autre pension d'animaux. Bref, la seule possibilité de variation d'une partie sur l'autre va se situer au niveau de votre tenue vestimentaire. Il est en effet possible de se rendre dans une boutique voisine pour acheter des pantalons et autres tee-shirts pour habiller votre avatar.

Cependant, les fashion victims risquent de ne pas aller très loin puisque l'argent est loin d'être illimité. Au début d'une partie, vous disposez d'un petit pécule qu'il vous faudra faire évoluer en faisant payer vos services de garderie. Et l'argent, vous en aurez sacrément besoin car tout (ou presque) est payant. Il faut acheter la nourriture pour les animaux, des jouets pour les occuper, les accessoires de beauté (comme les colliers à fleurs)... bref, vous avez intérêt à ce que votre affaire marche. Le problème essentiel de Ma Pension d'Animaux 2 en dehors du fait qu'on a le contrôle sur à peu près rien sur son terrain, c'est son aspect ultra répétitif. On passe le plus clair de son temps à combler les besoins de ses pensionnaires qui sont toujours les mêmes : nourriture, propreté, soins... Le pire, c'est que quelle que soit l'espèce, les possibilités sont quasiment identiques. Par exemple, pour contenter le besoin d'amour des poissons, il est possible de les caresser comme on le ferait avec un chat ! Original ! Un jeu qui se destine aux enfants se doit de varier les situations pour ne pas lasser son auditoire et en l'espèce ce n'est pas le cas si bien que nos chères têtes blondes risquent bien de très vite s'ennuyer devant le manque de variété du titre. Et ce n'est pas la possibilité de faire des balades à cheval ou de suivre un parcours d'obstacles qui va relever la sauce car le contrôle de l'animal est aussi souple que celui d'un trente-trois tonnes. Bref, on ne passera pas plus de 10 minutes dans ce mode et pas plus de deux heures dans le jeu.