Entrons immédiatement dans le vif du sujet en listant les modes de jeu et les équipes ornant le contenu de cet opus cru 2007. Une fois de plus, en terme de variété, on en a pour notre argent. En solo, comme en multijoueur, Online ou Offline, la durée de vie jouit de la présence de modes de jeu pas forcément originaux mais toujours paramétrables de sorte à ce que l'on puisse décider du niveau, du temps qu'ils vont durer et surtout des options de jeu modifiant l'approche que l'on doit avoir d'une rencontre. On retrouve donc les rencontres amicales, les matchs immédiats, les saisons, le tournoi mondial mais aussi le "Free For All" et les tirs de barrage. Free For All permet à quatre joueurs de participer à des défis où chacun dirige son hockeyeur pour s'imposer devant les trois autres. Cela se présente sous forme de mini-jeux où les règles peuvent varier et exiger que l'on marque un total de cinq buts le premier ou que l'on ait inscrit plus de buts que ses adversaires. Idéal pour ceux qui n'ont pas accès au Online mais qui plébiscitent les soirées multi.

Evidemment, on est forcé de s'attarder sur le mode Dynasty, le mode carrière du jeu qui s'étend sur plusieurs années et permet d'incarner un Directeur Général aux commandes de tout ce qui touche le club de près, comme de loin. Celui-ci présente deux nouveautés majeures : la première, c'est la présence d'un plafond salarial. Souvent surréaliste dans l'édition précédente (vous pouviez avoir une masse salariale surélevée sans que cela n'ait de répercussions sur la santé financière de votre équipe), la gestion des salaires de vos joueurs inhibe les abus de toutes parts ce qui apporte une dose de réalisme non négligeable au niveau administratif et financier, vous obligeant à mieux choisir vos joueurs. La seconde, c'est la séparation entre les équipes NHL et européennes. Que vous soyez manager d'une équipe nord-américaine ou européenne, l'approche ne sera plus exactement la même et les objectifs pourront varier considérablement de la part de votre propriétaire. Propriétaire qu'il faudra se mettre dans la poche en remportant les matchs importants et en réussissant à stabiliser l'équipe de sorte à ce qu'elle ne connaisse pas trop de difficultés, qu'elle vise le titre ou le milieu du tableau. Il s'agit là de glaner des points de confiance donnant accès à des étoiles nécessaires à l'amélioration de l'équipe. Le centre de messages sera une nouvelle fois capital puisque c'est là que la Ligue, le propriétaire du club, les membres du personnel, du staff ou des joueurs vous contacteront régulièrement.

La NHL, les championnats d'Allemagne, de Finlande et de Suède sont toujours au rendez-vous, au même titre que les 21 équipes nationales déjà disponibles dans la mouture 06. Une seule apparition à noter à ce niveau-là, celle du championnat tchèque, un des majeurs en Europe, qui s'invite logiquement comme ligue jouable ici. Si l'on entre dans les détails cette-fois, on peut constater que la mise à jour de la saison actuelle a été respectée même si les joueurs n'ont pas tous bénéficié du même soin. Le vrai progrès concerne en fait l'animation des protagonistes. Ceux-ci ont un panel de mouvements bien particulier en fonction de leur poste, ce qui les rend plus ou moins uniques et en tout cas, moins banals que dans les volets précédents, un vrai plus. La spécificité de leurs mouvements fait que le contrôle du palet pourra être plus ou moins évident en fonction de la technique du joueur mais également de son gabarit qui sera décisif dans sa capacité à récupérer rapidement des mises en échec brutales. La condition physique est également primordiale même si l'on s'aperçoit qu'il est rare de devoir taper dans les réserves des joueurs puisque les défenses sont plus vigilantes et ne se laissent plus déborder par de simples accélérations. Les actions sont plus construites et variées même si l'évolution n'est pas si flagrante que cela dès les premières minutes de jeu.

Sur PSP comme sur PS2, le gameplay est évidemment arcade. Peut-être plus encore sur la console portable où l'on évolue plus vite et plus facilement sur la glace et où les oppositions aux tirs sont moins farouches. Pour la première apparition de la série sur PSP, on ne peut être en tous cas que satisfait du moteur gérant les animations des joueurs, très proches de ce que l'on peut voir sur 128 bits. Tout est très fluide et calibré de sorte à ce que l'on ne soit pas handicapé par l'absence d'un second stick analogique. En ce sens, la cible qui apparaît dans le but adverse au moment où l'on arme la frappe, permet de cadrer le tir à un endroit bien précis même s'il faut faire preuve d'une grande rapidité dans l'exécution du geste. On remarquera en tout cas que les attaques se concrétisent souvent grâce à des débordements puis d'une passe en retrait puisque les défenses ont tendance à délaisser régulièrement l'axe de la patinoire et le devant des cages. Une IA qui, au passage, se veut moins agressive que sur PS2 et laisse ainsi davantage d'espace, tout en n'étant pas très rapide à la relance. Evidemment, le choix du niveau de difficulté influera là-dessus mais on aura au final moins de complications et d'oppositions sur PSP. Le contrôle du palet est quant à lui bien identique à la version console de salon puisqu'il se corse en fonction de la vitesse à laquelle on patine. Pour le reste, l'approche des matchs ne se veut pas foncièrement différente de l'opus PS2 et les joueurs auront vite leurs repères pour peu qu'ils aient tâté les épisodes précédents...