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Test Neuro Hunter
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

De nombreux guerriers fiers, valeureux et patients ont sûrement dû parcourir plus d'une fois les terres de Vardenfell l'arme au poing et l'écume aux lèvres. Bercés autant par l'envie de la découverte que par l'instinct d'honneur du combattant, ceux-ci gravissaient montagnes, cols et rivières, n'hésitant pas à se laisser prendre par la contemplation, devant le clair des deux lunes de cet univers enchanteur. Le vent dans les cheveux, cueillant la rosée du matin du tranchant de la hache, ces combattants vouaient une ode à la nature sauvage. Mais désormais il vous faudra faire face à une rouille remplaçant les sources, des plaques de fer symbolisant les cieux azurs, ou encore de la viande lyophilisée singeant une côtelette de "braillard des falaises". Vous quittez désormais l'air pur pour ramper dans des souterrains glauques envahis par la vermine.

Neuro Hunter

Prenant dès le début des faux airs de FPS "qui tache", selon la formule consacrée, Neuro Hunter ne révèle sa vraie nature qu'au bout de quelques minutes de jeu. Loin de charcutages massifs de créatures probablement innocentes, ce titre espiègle s'avère en fait être un RPG tout ce qu'il y a de plus académique. Retournement de situation assez cocasse n'est-il pas ? Optant donc pour une vue à la première personne, le soft se place dans la droite lignée des jeux de rôle fortement immersifs qu'étaient les antiques King's Quest ou encore Dungeon Master. Plus récemment, des softs tels que Morrowind ou dans une moindre mesure Deus Ex, rendent également bien compte de ce que peut ressentir le joueur plongé dans une représentation aussi peu habituelle de nos jours dans le domaine du RPG. Favorisant l'observation et surtout le sentiment de promiscuité des personnages et environnements, ce parti pris permet aussi de concentrer les efforts graphiques sur les décors, seules sources d'attrait visuel pour l'aventurier. Le maître mot de ce type de gameplay est définitivement la découverte. Perdu dans un monde entier reposant sous la surface du sol, vous allez errer longuement dans des couloirs et des grottes vêtus d'une 3D clairement pauvre. C'est en effet le premier choc ressenti à l'arrivée dans les méandres de ces galeries déshumanisées, poussant à opérer un mouvement de recul significatif. Affichant des textures baveuses et simplistes, même en utilisant une résolution maximale, ainsi qu'une modélisation laissant assez souvent de côté les raccords entre les différentes parties du corps des intervenants, Neuro Hunter souffre honnêtement de sa plastique difficile à assumer. Certes, il serait bien naïf et égoïste d'exiger un rendu global digne de Riddick ou d'Half-Life 2 lors de la parution de chaque production s'axant sur un univers glauquo-futuriste, mais en revanche relativement acceptable de demander de ne pas être bridé par l'apparence. Il est effectivement énervant de commencer à pénétrer dans une histoire, une atmosphère, et observer immédiatement ensuite un bug grossier au niveau de la mise en forme d'un membre quelconque ou d'une pièce. On avance donc par à-coups, ne parvenant pas à se stabiliser entièrement dans une ambiance pourtant prenante et surtout stressante au possible. Mettre le joueur au pied du mur, dans une situation bloquée, au sein d'un monde lui aussi empêtré dans ses erreurs et ses paradoxes est un subterfuge qui fonctionne toujours. Il suffit pour cela de survoler l'étendue du succès de la série Fallout.

Neuro Hunter
Les cafards sont vraiment gros cette année
Ce n'est donc pas étonnant que Neuro Hunter cherche à rester sur les pas de cet illustre ancêtre, défenseur intransigeant de la 2D. Adoptant une trame ancrée sur les plaines rougeoyantes d'une civilisation soumise à un état de survie post-apocalyptique, le titre de Deep Silver donne à voir les mêmes résurrections bestiales de l'humain désemparé. Vous croiserez souvent des individus peu recommandables, prêts à vous tuer pour une simple parole déplacée ou peu propices à l'empathie, ce qui sont les moindres de leurs défauts. Cependant, et de manière dommageable, aucune réaction nettement hostile ne se fera ressentir, malgré des tentatives évidentes de votre part de massacrer vos semblables physiquement et moralement. Du coup, vous pouvez frapper un marchand innocent sans avoir d'autre punition que vos remords. Un acte qui ne serait jamais resté impuni dans Fallout, les habitants d'un même endroit restant avant tout solidaires dans la joie et le malheur. De plus, vous n'aurez jamais à craindre qu'une réputation vous précède, qu'elle soit positive ou négative. Tout cela traduit un manque de cohérence général qui se voit heureusement un tant soit peu effacé par des points de gameplay pas forcément originaux, mais suffisamment bien intégrés dans le titre pour diffuser un plaisir tout au long de l'aventure. Premièrement, on trouve une évolution du personnage typique de nombreux RPG américains, basée sur un gain de points d'expérience à redistribuer dans diverses compétences, allant de la force à la maîtrise des armes, en passant par la conception d'ustensiles. Vous aurez plus précisément sept caractéristiques modifiables, influant sur votre santé, votre vitesse, et surtout sur le point que je vais aborder là, tout de suite, maintenant. Effectivement, s'il est bien un domaine où Neuro Hunter sort du lot, c'est bien dans celui de la confection de bibelots plus ou moins utiles.

Neuro Hunter
Le design du jeu est un habile mélange entre un aspect futuriste glacé et un trait relativement rond
Toutefois, ne vous attendez pas à développer un marché parallèle du collier de nouilles, les objets que vous pourrez définir étant pour la plupart des armes et des armures "artisanales". Malgré vos talents manuels, faire naître un outil demande principalement la connaissance du plan permettant d'aboutir à un produit fini, ainsi que la possession des ingrédients fondamentaux. C'est pour cela qu'il vous incombera de chercher dans les grottes et les "villes" parsemant le jeu votre matière première dans une véritable quête secondaire immense. Ce cheminement vous semblera sans doute laborieux au début, vous obligeant à dénicher des "recettes" dans les ordinateurs abandonnés ou en discutant avec la populace, mais se révélera rapidement essentiel tant le manque d'argent se fait sentir dans ce monde froid et poussiéreux. L'avancée vers la lumière se fait donc à l'aide du système "D", sans autre aide que sa propre capacité à fouiller les plus petits recoins dans l'espoir de découvrir enfin ce boulon nécessaire à la construction de cette satanée armure. Une excellente idée qui oblige à ne jamais laisser de côté le moindre détail dans un souci de survie atavique, s'attardant prosaïquement sur des éléments anodins stimulant l'imagination. Il est toutefois frustrant de ne pas avoir la possibilité de définir soi-même ses créations, tel un Mac Gyver préparant une formation en alternance, surtout au vu de la masse inimaginable de fils de fer, de rouages et de viscères de "biomutants" tapissant le sol.

Neuro Hunter
Même dans le futur, Windows sévit encore. Et ça, même K.Dick ne l'avait pas prévu
Pour finir, Neuro Hunter conserve le dynamisme d'un FPS durant les combats au corps-à-corps, donnant enfin le loisir aux joueurs frileux de se lancer dans l'un des RPG à la troisième personne les plus accessibles du monde vidéoludique. Mêlant astucieusement un fond assez profond, tout du moins concernant la conception d'items, et un contexte post-apocalyptique crasseux et désespéré, le titre de Deep Silver parvient à devenir attachant au bout de quelques heures de jeu. Néanmoins, certaines errances ne vous permettront pas de retrouver l'aspect épique, le souffle chevaleresque d'un Morrowind. En effet, la construction du soft souffre d'un classicisme étouffant, reposant sur le sempiternel triptyque : information, quête, objet. Si ce système suffisait à plonger dans les tourments d'un scénario il y a encore quelques années, ce n'est vraiment plus le cas. Etre obligé d'aider trois personnes avant de pouvoir acquérir la clé d'un ascenseur qui amènera à des prisonniers qui eux-mêmes vous demanderont un service et ainsi de suite lasse cruellement au bout de quelques quêtes. Il n'y a aucun moyen de sortir de la linéarité imposée, malgré la représentation et le principe de jeu qui laissaient présager le contraire. D'autre part, le peu de réponses possibles lors des choix présentés durant les dialogues finit d'entraîner le RPGiste, pourtant forcené, dans les abîmes de l'ennui. Au final donc, Neuro Hunter est une assez bonne surprise, une sorte de Fallout en 3D simplifié possédant une atmosphère accrocheuse et des idées de gameplay passionnantes. Malgré tout, comme contaminé par sa propre noirceur, le soft cède à un manque de rythme flagrant, en rien soutenu par le scénario, à une plastique peu engageante et à des rouages bien trop classiques pour offrir un semblant d'innovation sur le long terme. Les mutations laissent une grande part à l'aléatoire.

Les notes
  • Graphismes9/20

    Loin de ce qui peut se faire de nos jours sur PC, Neuro Hunter affiche des graphismes clairement décevants. Bénéficiant, si je puis dire, de textures baveuses et d'une modélisation générale peu convaincante, le soft de Deep Silver ne parvient jamais à nous surprendre, que ce soit dans le cas des décors métalliques ou dans celui des univers organiques. Pourtant ce dernier diffuse une ambiance très immersive, offrant un pessimisme et une atmosphère particulièrement étouffants.

  • Jouabilité13/20

    Très simple à prendre en main, conservant la souplesse inhérente à un FPS, Neuro Hunter se dote également d'un gameplay fort innovant d'un certain point de vue. En effet, donnant au joueur la possibilité de composer ses propres armes, armures, et objets à l'aide d'éléments présents tout autour de lui, le soft offre un véritable sentiment de survie, sublimé par le manque d'argent handicapant. Une réussite toutefois entamée par un classicisme général tournant rapidement à la coquille vide, et des schémas de progression redondants.

  • Durée de vie14/20

    Sans trop m'avancer, Neuro Hunter vous permettra de passer de nombreuses heures en sa compagnie ne serait-ce que pour la conception d'objets et la découverte des nombreux plans vous indiquant les "recettes" à suivre. De plus, les quêtes vous obligent à effectuer de longs cheminements durant lesquels vous aurez tôt fait d'emprunter moult et moult couloirs et de vous perdre afin d'arriver à destination. Attendez-vous donc à pas mal d'explorations studieuses.

  • Bande son12/20

    Reposant sur des sonorités "synthé" un peu trop présentes, les diverses compositions du soft restent tout de même en parfaite adéquation avec l'ambiance, proposant carrément des passages de bonne qualité durant les cinématiques parsemant l'aventure. Les effets sonores quant à eux restent un peu en retrait, même si les petits bruits des espèces mutantes demeurent agréables.

  • Scénario/

    -

Tout d'abord surprenant par sa qualité graphique à des lieux de ce qui se fait aujourd'hui, Neuro Hunter parvient ensuite rapidement à charmer, laissant présager une complexité générale poussée et un gameplay détenteur d'un fond plus que solide. Pourtant, malgré une ambiance excellente et un système de création d'objets très intéressant, le titre de Deep Silver tourne rapidement en rond et laisse entrevoir ses nombreuses faiblesses. On reste donc assez dubitatif devant ce soft atypique, conférant un certain plaisir de jeu, mais accusant des limites bien visibles. L'emporteriez-vous dans votre bunker lors de la fin du monde ?

Note de la rédaction

10
11.3

L'avis des lecteurs (3)

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