Un jeu fait par un homme seul et qui reprend les bases des shooters old school... Et ben là d'un coup j'ai l'impression de rajeunir et de me retourner dans un autre temps où les choses étaient plus simples... Ah nostalgie de l'insouciance tranquille de l'enfance. Oui c'est un jeu de tir qui m'inspire ça.
Force m'est de reconnaître que si vous avez lu la preview de super.panda, vous n'allez pas apprendre grand-chose de neuf au sujet de Glory Days. D'ailleurs moi je vais faire simple, vous savez ce que c'est la paraphrase ? C'est quand on repompe le texte d'un autre en changeant la forme mais en gardant le fond, normalement on fait ça avec des auteurs de grand talent, là on fera avec Panda. Je vous conseille donc de lire ce test avec la preview ouverte pas loin pour profiter de la démonstration. Soyez indulgent, c'est expérimental. C'est parti. L'idée qui se cache derrière Glory Days est assez simple, on l'a déjà rencontrée dans pas mal de vieux jeux qui l'ont inspirée (Choplifter ou Wings Of Glory). A vous les commandes de multiples appareils ailés, hélicoptères ou avions, et le mitraillage en règle des vils ennemis qui peuplent les niveaux, sans oublier de remplir vos objectifs qui consisteront tout aussi bien à sauver des soldats alliés qu'à escorter des convois.
Le jeu opposant deux camps, les niveaux se voient scindés en autant de sections, à gauche on trouvera la base ennemie, à droite la vôtre. Et au milieu, aucune rivière ne coule, par contre une flopée de bunkers se dressent, les vôtres et ceux de vos adversaires. Parvenir à s'emparer des bunkers sera primordial puisque chaque capture fera gonfler votre portefeuille. Et engranger de l'argent ne sera pas uniquement un moyen de briller en société ou de séduire les filles en roulant en porsche puisque les précieux dollars se verront investis dans la production (automatique) de troupes alliées. Evidemment, plus on a de troupes au sol ou dans les airs pour nous seconder, plus notre victoire semble proche, une victoire qui s'obtiendra par la conquête de la base adverse. Pour s'assurer de la bonne marche des choses, il suffira de guetter l'évolution de la barre de progression située en haut de l'écran (note pour Panda : tu mentionnes vraiment des détails complètement inintéressants dans tes previews toi).
Voilà le moment où les choses vont commencer à se gâter. Pour que votre camp remporte la bataille, tout repose sur vous et votre puissance de feu. Chaque classe d'engins dispose de deux types d'armement, une mitrailleuse et une arme lourde, qu'il s'agisse de missiles ou de bombes. Seulement voilà, l'orientation du tir n'est pas indépendante de la direction de l'appareil. De manière plus claire, ça veut dire que pour tirer vers le bas, il faut voler vers le sol. Mais en considérant les déplacements très vifs et nerveux des appareils, et en particulier des avions, non seulement atteindre sa cible est une gageure mais surtout on frôle le crash une fois sur deux et on s'écrase pour de bon au troisième passage. Car voilà bien le gros souci de Glory Days : la maniabilité. Tant qu'on vole droit ça va, mais dès qu'il s'agit de mitrailler au sol, c'est l'enfer. Inutile de préciser que ça gâche pas mal la vie. Heureusement que les autres opérations cruciales se réalisent avec moins de difficulté. Votre travail ne consiste, en effet, pas uniquement à faire exploser tout ce qui est hostile. Vous aurez également pour mission d'embarquer des soldats alliés pour ensuite les parachuter derrière les lignes ennemies protégées par des barrages. Malheureusement, cette petite mais sympathique digression ne suffit pas à compenser un autre problème du jeu, son aspect hautement répétitif qui finit inévitablement par lasser. Dans l'idée, Glory Days est plutôt un titre avec un capital sympathie qui pourrait lui assurer un certain succès auprès des vieux joueurs nostalgiques mais avec sa prise en main crispante et son manque de variété, difficile de se laisser tenter. Et l'absence d'un mode deux joueurs ne fait qu'ajouter aux regrets. D'autant que le titre aurait été bien adapté au jeu en link. Pfiou, voilà j'ai fini et maintenant je peux vous le dire : faire de la paraphrase c'est vachement plus dur qu'on le pense, surtout avec du super.panda.
- Graphismes12/20
La faiblesse des graphismes tient dans leur manque de diversité, les décors se ressemblent trop, de même que les modèles des unités, au point que pour identifier une unité ennemie, on se fie uniquement à la direction dans laquelle elle avance.
- Jouabilité10/20
Le gameplay est très old school et rappellera des souvenirs aux vieux de la vieille. S'il est séduisant dans l'idée, il est malheureusement plombé par une maniabilité épileptique et des problèmes au niveau de la gestion du tir.
- Durée de vie13/20
Le jeu étant relativement difficile à maîtriser, on peut mettre un temps assez certain avant d'en voir la fin, mais il reste assez court malgré tout, et l'absence bien regrettable d'un mode 2 joueurs n'arrange rien.
- Bande son12/20
Les effets sont minimalistes et l'ambiance sonore est assez pauvre d'une manière générale. Les musiques qui ponctuent les menus sont assez agréables.
- Scénario/
Développé par un courageux solitaire, Glory Days parvient difficilement à convaincre, pas assez varié, trop peu maniable etc. Il attirera peut-être quelques vieux briscards nostalgiques d'un Choplifter ou de Battlefield. Et oui, pas facile de travailler en solo.