Passionné de technologie depuis près de 30 ans et travaillant sur JV depuis 2003, j’ai participé à la création de JVTECH. Chaque jour j’essaie d’apporter mon expertise dans le but de rendre service aux lecteurs qui nous suivent.
Récemment sorti aux Etats-Unis, Freedom Force Vs The Third Reich a reçu un excellent accueil de la part de la presse et des joueurs. Et ce n'est pas étonnant au vu de la qualité du titre qui est en fait la suite de Freedom Force, sorti en Europe au cours de l'année 2002 qui avait su séduire les fans de comics. En effet, il s'agissait d'un RPG dans lequel le joueur contrôlait des super-héros et qui était très inspiré des comics des années 1940. Et bien ce second volet reprend la même recette tout en l'améliorant quelque peu.
Côté scénario, on retrouve une thématique chère aux comics des années 1940 : la propagande anti-nazie. Tout comme le titre du jeu l'indique il s'agit en effet de déjouer les plans du grand méchant Blitzkrieg et de ses sbires qui tentent d'étendre le Reich au monde entier. Sous des airs manichéens de lutte du bien contre le mal et de patriotisme américain (les Etats-Unis sont là pour sauver le monde), on se retrouve en fait avec un jeu à prendre au second degré qui parodie allégrement ces thèmes. L'humour est donc bien présent aussi bien au niveau de l'histoire que du look de certains super-vilains et super-héros. En fait, les tenues sont souvent très kitsch et se marient à merveille à cet univers totalement délirant. D'ailleurs les voix de la version preview que nous avons pu essayer (en anglais) étaient particulièrement réussies et prenaient des accents très exagérés. Espérons que la VF soit aussi soignée.
Il est possible d'utiliser les éléments du décor comme arme.
La campagne solo du jeu est divisée en niveaux. Dans chacun d'entre eux, vous devrez accomplir un certain nombre d'objectifs principaux et secondaires pour acquérir du prestige et faire progresser vos personnages. Entre chaque niveau, il est possible non seulement de faire évoluer vos super-héros en achetant de nouveaux pouvoirs ou des améliorations de pouvoirs, mais aussi d'acheter les services de nouveaux personnages. Pour cela, il faut évidemment un maximum de points de prestige, points qui se gagnent en accomplissant des objectifs, en sauvant des innocents... Une fois que vous disposerez de beaucoup de super-héros, vous pourrez choisir avant chaque mission ceux que vous souhaitez diriger. Le mieux est bien sûr de sélectionner les super-héros qui ont les compétences les plus adaptées à la mission que vous devrez accomplir. Il est possible de contrôler simultanément jusqu'à 4 personnages, mais le nombre de super-héros parmi lesquels vous devrez sélectionner votre équipe s'étoffe au fil de la campagne pour au final dépasser la vingtaine.
Les super-pouvoirs donnent parfois lieu à un déluge de couleurs.
Mais ce qui fait la grande spécificité de Freedom Force Vs The Third Reich, c'est qu'il est possible de créer son propre super-héros de toutes pièces. Et pas seulement son apparence, mais aussi d'éditer ses caractéristiques. On ne peut évidemment pas faire n'importe quoi à ce niveau, puisque vous disposez d'un nombre de points limités à dispatcher entre les attributs de votre petit protégé. Et heureusement, car sinon, il aurait été possible de créer le super-héros ultime qui aurait mis en péril l'équilibre du jeu. Hormis les attributs de base de votre personnage, il faut aussi définir les caractéristiques de chacun de ses pouvoirs (portée, types de dégât, zone d'effet...). Les développeurs ont même poussé le vice jusqu'à vous laisser choisir quelle apparence aura le pouvoir créé (boule de feu, trait d'électricité...). Bref on peut vraiment reproduire le super-héros que l'on veut, et ça c'est plutôt pas mal. Au final, il y a fort à parier que nombre de joueurs délaisseront les personnages disponibles par défaut dans le jeu pour n'utiliser que leurs propres créations.
L'interface d'achat des super-pouvoirs.
Les développeurs souhaitent visiblement mettre à profit l'imagination des joueurs puisqu'ils mettent aussi à disposition un éditeur de cartes qui permet non seulement de créer ses décors, mais aussi de mettre en place des dialogues, des objectifs... pour au final faire de véritables scénarii. Le jeu risque donc bien de fédérer toute une communauté qui s'échangera des super-héros, de nouvelles cartes, des scénarii via le net, et ça, c'est plutôt bon signe pour la durée de vie du jeu qui ira bien au-delà du simple accomplissement de la campagne solo. Des modes multijoueurs sont aussi présents. On retrouve des variantes du deathmatch, un mode "destruction" dans lequel une équipe doit protéger un objet pendant que l'autre essaie de la détruire. Mais aussi un mode "tag" où chaque joueur sélectionne 4 super-héros parmi ceux dont il dispose et les lance à l'assaut de ceux choisis par son adversaire en match un contre un. Lorsqu'un des héros meurt, le prochain entre en scène et ainsi de suite. Le premier joueur qui perd ses 4 super-héros est vaincu. Bref, les différents modes multijoueurs semblent offrir un challenge plus qu'intéressant, tout comme le jeu dans son ensemble d'ailleurs, dont on attend la version finale avec impatience.
