Si Astro me rappelle de nombreux souvenirs, je dois quand même admettre que je l'ai laissé derrière moi depuis un bail, ce qui n'est heureusement pas le cas de Logan qui a ainsi pu m'apprendre que le jeu qui se montre ici en preview est en fait inspiré de la nouvelle série animée diffusée au Japon. Série dont on retrouvera des extraits en guise d'introduction. Que les nostalgiques se rassurent, tout est aussi fidèle que possible à notre bon vieil Astro. Inutile de jouer des heures avant de saisir que le titre s'adressera essentiellement aux jeunes joueurs. Déjà, le simple fait de constater que l'on nous tutoie dans les menus est assez parlant, mais surtout le gameplay s'approche d'une sauce GTA version light, mais alors très light.

En général, en tout cas dans ce qu'on a pu voir, c'est dans le confortable foyer d'Astro que l'on se voit confier une mission, une et une seule. On se rendra donc dans la ville de Metro City, simplement en s'envolant et en chargeant la zone. Si je vous parle de GTA, n'allez pas pour autant attendre une liberté absolue. La zone de la ville est réduite et on y trouvera en vérité l'accès à divers lieux dans lesquels se dérouleront les missions. Missions qui consisteront à taper sur tout ce qui peut avoir l'air vaguement hostile et souvent robotique. Avec un boss à la clef, plus ou moins imposant. Accessoirement, en papotant avec certains personnages, on pourra lancer de petites missions annexes. Sans surprise, nos amis de Sega ont pensé à nantir cet Astro numérique de toutes les aptitudes de l'Astro de papier. Le laser qui sort du doigt, la vision améliorée pour repérer des indices cachés ou voir des ennemis invisibles ou encore les fusées dans les pieds qui nous permettent de voler. Evoluer dans les airs sera d'ailleurs le mode de déplacement le plus souvent utilisé. Que ce soit pour se battre ou simplement rallier une destination.

Dans le fond, Astro Boy semble assez gentillet, mais bigre qu'il est mal fichu en matière de maniabilité. Les combats sont confus au possible malgré le système de lock et on ne sait jamais vraiment sur quoi on va taper. Les caméras posent également problème, ne serait-ce que parce qu'elles ne se contrôlent pas au stick droit (utilisé pour le vol) mais avec les gâchettes, ajuster l'angle est peu aisé et laisser la focale se régler elle-même peut conduire à quelques désagréments. D'une manière générale, les contrôles sont pour l'heure trop approximatifs. Quant au gameplay, je l'ai dit, pour ce qu'on a vu de cette preview, il est gentillet, sans plus, assez limité et clairement destiné aux plus jeunes. A noter sur le plan technique que le jeu exploite le moteur physique Havoc... oui moi aussi j'ai un peu sourit quand on me l'a dit à l'E3. Bon, cela reste simpliste mais on y gagne toujours la possibilité de soulever quelques objets, assez peu en vérité. On jugera de tout cela sur pièce avec une version définitive à l'approche de sa sortie, en février.