Passionné de technologie depuis près de 30 ans et travaillant sur JV depuis 2003, j’ai participé à la création de JVTECH. Chaque jour j’essaie d’apporter mon expertise dans le but de rendre service aux lecteurs qui nous suivent.
Maintes et maintes fois repoussé, Codename : Panzers est tout proche de sortir, puisque nous aurons droit à une version entièrement en français dès la rentrée. Le titre de Stormregion est déjà paru en Allemagne où la presse est unanime et souligne les grandes qualités du jeu qui font de lui un des meilleurs STR de l'année. Avant qu'il ne sorte dans nos contrées, voyons donc ce que propose ce titre déjà culte outre-Rhin.
Si vous avez lu le dossier qui lui est consacré, vous savez que le soft est un jeu de stratégie temps réel qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Il ne propose ni une, ni deux, mais bien trois campagnes distinctes qui reprennent quelques moments importants du conflit. Ainsi, la campagne allemande débute le 1er septembre 1939 au début de la guerre contre la Pologne. La campagne Russe commence le 6 octobre 1941 et il vous faudra bloquer l'avancée vers Moscou des troupes de la Wehrmacht. Quant à la campagne des alliés, elle débute le... 6 juin 1944 ! Rien qu'en disant la date, je sais que la plupart d'entre vous trépignent devant leur PC en pensant que vous pourrez revivre le débarquement. Et bien ce n'est pas tout à fait le cas. En effet, vous ne participez pas directement à cet événement sur les plages d'Omaha, Utah, Gold, Sword ou Juno, mais vous incarnerez les hommes de la célèbre 6ème Airborne qui ont été amenés de nuit en planeur dans l'intérieur des terres. Votre premier objectif sera de prendre deux ponts stratégiques pour éviter que les allemands puissent envoyer des renforts sur les plages. Ca nous change un peu de l'éternelle course sur le sable ensanglanté que nous voyons dans beaucoup de jeux.
Il faut avancer coûte que coûte.
Les trois campagnes sont composées en tout de 30 missions très bien scénarisées. Chacune comprend des objectifs que vous devez absolument remplir pour avancer mais aussi des objectifs secondaires qui, s'ils ne sont pas primordiaux pour la réussite de la mission, peuvent vous apporter des points de prestige très utiles pour l'achat d'unités. En effet, au début de certaines missions, il est possible de composer soit même sa petite armée en choisissant parmi les unités d'époque qui vous sont proposées. Evidemment, il est conseillé de préserver la vie de ses unités car celles-ci gagnent en expérience et deviennent plus efficace au fil des combats. Chaque véhicule, chaque homme a été fidèlement modélisé pour se rapprocher au maximum de la réalité historique. Et vous disposez d'ailleurs très souvent de plusieurs niveaux d'utilisation. Ainsi, l'infanterie peut s'accroupir ou tirer couché pour minimiser les risques de blessures. Vous avez aussi tous les renseignements sur la portée de tir, les munitions, la vitesse de chaque unité pour que vous puissiez faire le meilleur choix en fonction des objectifs que vous aurez à remplir.
Un vrai feu d'artifice !
Une fois que votre équipe est formée, la mission commence. Il faut alors profiter au mieux du terrain (tirer parti d'une colline pour avoir un meilleur champ de vision, d'un bâtiment pour y loger un sniper...). Le moteur 3D permet d'ailleurs de détruire tous les éléments du décor : à vous les déracinements d'arbres avec les chars d'assaut, les poteaux électriques qui s'effondrent au passage de véhicules lourds, les cratères provoqués par un bombardement aérien... Tout cela donne lieu à une débauche d'effets de fumée et d'explosions que vous pourrez admirer sous toutes les coutures grâce à la pause active et aux possibilités de zoom et de rotation de la caméra.
Faire un parachutage en pleine bataille n'est pas un choix très judicieux.
Un mode escarmouche permet aussi de se mesurer à l'ordinateur sur des cartes spécifiques. Si le jeu en solo est assez riche pour vous scotcher devant votre écran, que dire du mode multijoueur qui s'avère tout aussi soigné. C'est jusqu'à 8 joueurs qui pourront s'affronter dans des batailles épiques jusqu'à 4 contre 4. Là aussi, après avoir défini les paramètres de la partie (nombre de points de prestige de chaque joueur, époque de la partie...), chaque joueur peut composer librement son armée. Mais c'est surtout le nombre de modes multi qui surprend : deathmatch, assaut, domination et surtout un excellent mode coopératif qui permet à 2 joueurs de collaborer pour réussir les missions de la campagne solo !
Les unités sont très détaillées.
Bref, avec ses 3 campagnes aux missions passionnantes et jouables en coopératif à 2, son mode escarmouche, ses possibilités multijoueurs phénoménales (le jeu comprend même un éditeur de cartes si bien que les maps devraient fleurir sur le net d'ici peu), son moteur graphique soigné, la centaine d'unités historiquement fidèles, sa pause active permettant de planifier ses stratégies et le petit côté RPG donné par le gain d'expérience des unités, Codename : Panzers pourrait bien devenir LE jeu de stratégie de l'année, une sorte de Ground Control 2 transposé à la seconde guerre mondiale. Les inconditionnels des jeux de stratégie se surprendront à vouloir que les vacances passent vite pour arriver le plus rapidement possible en septembre, mois de la sortie de Codename : Panzers qui s'annonce comme étant un petit bijou.
