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Test Alias

Alias : Usage d'écrans partagés

Alias
3 395 vues
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

S'il fallait définir la série Alias, je dirais qu'elle est pareille à un mix entre James Bond et Nikita. Le Show, admirablement construit aussi bien d'un point de vue scénaristique qu'en terme d'action, est pour ma part une des séries qui m'aura fait le plus d'effet ces dernières années (en faisant abstraction de Millenium, d'X-Files, de 24 Heures Chrono sans parler de THE show, The Twilight Zone) de part son rythme haletant, ses acteurs triés sur le volet et son cocktail de suspense, de révélations, de moments intenses et de scènes d'action surprenantes. Bref, il fallait bien que la série donne lieu à une adaptation vidéoludique et c'est ainsi que naquit des mains des développeurs d'Acclaim un soft répondant sobrement au nom d'Alias.

Alias

Si vous êtes du genre à avoir poussé des hurlements plaintifs en découvrant le cliffhanger insoutenable de la deuxième saison d'Alias (personnellement je penche pour une distorsion temporelle créée par la machine de Rembaldi), vous devez en ce moment même vous demander ce que vaut l'adaptation d'une des meilleures séries de ces dernières années. Pour les autres, voici un bref récapitulatif des faits. Le show s'attarde sur les péripéties de Sydney Bristow qui sous sa couverture d'étudiante officie pour une branche secrète de la CIA, le SD-6. Jusqu'ici tout va bien jusqu'au moment où son père, Jack Bristow, réapparaît et lui apprend que le SD-6 n'a en fait rien à voir avec la CIA et se veut au contraire rattaché à l'Alliance, un groupuscule tout puissant désirant faire main basse sur le manuscrit et les inventions d'un mystérieux homme, Rambaldi, ayant foulé notre bonne vieille terre il y a de ça plusieurs siècles.

Alias
Je vous aide, cette image comporte plusieurs erreurs...
Décrire Alias en quelques lignes tient de la gageure pure et simple et ce serait faire un véritable affront à JJ Abrams, son génial créateur. Ainsi, plutôt que de vous spoiler à tout va en vous parlant de personnages ou d'événements savamment révélés au fil des deux saisons (ainsi que dans la troisième actuellement en cours de diffusion aux Etats-Unis et sur la chaîne TEVA), je finirais juste ce petit paragraphe explicatif en précisant qu'on retrouve dans Alias énormément de points positifs (de l'action, de l'humour, un fil rouge qui amène moult révélations, des acteurs toujours dans le ton, aucun temps morts...) qui soufflent les quelques petites lacunes, notamment au niveau de certains décors qui sont parfois un peu trop caricaturaux.

Alias
Les combats auraient pu être beaucoup plus fun s'ils n'avaient pas été aussi brouillons.
Venons-en maintenant au jeu, qui malheureusement va vite faire déchanter les fans les plus endurcis ! Le titre se situe au niveau de la deuxième saison, Sydney et Jack ayant officiellement rejoint les rangs de la CIA (après le démantèlement du SD6) et traquant Arvine Sloane (un Smoking Man campé par l'excellent Ron Rifkin) et M. Sark (un Alex Krycek joué par un non moins excellent David Anders). Le soft se compose de diverses missions, se passant dans plusieurs endroits du monde (une constante dans la série qui mise ici sur un exotisme lui apportant beaucoup de charme). Ces dernières sont constituées de plusieurs phases de jeu différentes (infiltration, combat...) qui seront mélangées (selon votre style de jeu) pour atteindre votre objectif. Ainsi, le joueur a plusieurs façons de mener à bien sa mission, en privilégiant les attaques de front ou au contraire en utilisant tous les gadgets mis à sa disposition. Ces derniers vous seront présentés lors du briefing de mission par le toujours enjoué Marchal Flinkman, l'homme intervenant également très souvent sur le terrain (par appel radio) pour vous aider en vous donnant de précieux conseils. Le premier point sur lequel je voudrais m'attarder est qu'Alias est un des jeux les plus scriptés auxquels je me suis essayé !! Il est en effet virtuellement impossible de se perdre et si les missions vous paraîtront pour la plupart d'une longueur fort raisonnable, vous n'aurez que très rarement l'occasion de chercher par vous-même ou de faire un peu de "tourisme" en visitant les lieux. Pour faire simple voici comment se passe un level type.

Alias
Ok on reconnaît bien l'élégant Sark mais la qualité des CG n'en reste pas moins douteuse.
Vous commencerez généralement sous une couverture (comprenez par là que vous serez déguisé et devrez atteindre un objectif – un contact à rencontrer, un endroit précis à atteindre, une action à mener... -) puis par la suite vous évoluerez dans des environnements disparates mais extrêmement confinés puisque par quelques truchements il vous sera le plus souvent impossible de revenir en arrière, où alors uniquement si le scénario le permet. Ensuite, la linéarité l'emporte. Vaughn, Dixon ou Marchal vous contacteront très souvent (ce dernier contact se révélant souvent assez lourd par le biais de ces blagues récurrentes, ce qui est un comble puisqu'il est un de mes personnages préférés dans la série avec Arvine Sloane) pour vous dire où aller, quoi faire et vous donner des ordres précis. Une fois tous les atouts en mains, vous devrez simplement exécuter les ordres en utilisant vos nombreux gadgets, en évitant les systèmes de sécurité ou la poignée de gardes qui viendront à votre rencontre. Le plus embêtant à ce niveau est donc que nous n'avons à aucun moment l'impression d'être seul face au danger ou d'officier en tant qu'agent secret qui joue sa vie à chaque seconde. D'ailleurs les innombrables points de sauvegarde sont là pour nous rappeler que le jeu s'adresse au grand public, tout comme le fait que votre vie remonte automatiquement tant que vous ne subissez pas de nouveaux dégâts. Au sujet d'une éventuelle immersion, on déplorera aussi de très nombreux chargements venant souvent couper le charme de l'aventure. Ceci étant, le jeu se découpe ainsi tout du long, faisant intervenir les protagonistes de la série au travers de cinématiques en CG (la plupart du temps entre chaque mission) d'une bien piètre qualité et profitant d'une mise en scène à la limite du douteux.

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Les gars, houhou, les gars, je suis là, hééé, hééééééé !!
Le second point qui fera rire (jaune) le joueur ayant déboursé la cinquantaine d'euros nécessaires à l'obtention du titre est son gameplay, certes bardé de bonnes intentions, mais qui visiblement n'a pas eu les moyens de ses ambitions. Les phases d'infiltration tout d'abord ne riment absolument à rien et sont risibles au possible. Par exemple, il arrivera parfois que vous soyez caché derrière un mur et qu'un garde sonne l'alerte. Vous pourrez au contraire à certains endroits être dans un immense couloir avec deux gardes à une dizaine de mètres de vous sans qu'ils s'aperçoivent de votre présence, bref l'infiltration est ici un concept très vague et si vous pouvez, par exemple, assommer les gardes par l'arrière ou marcher à tâtons pour éviter de vous faire repérer, les angles de caméra vous mèneront la vie dure. Car si je n'en ai pas encore parlé, il faut savoir que la gestion de la caméra manuelle (avec un recentrage derrière Sydney par la pression d'un simple bouton) n'est pas optimale, le tout se bloquant parfois dans des coins lorsque vous êtes en intérieurs. Rajoutons à cet état de faits une mise en scène typiquement hollywoodienne où à l'instar d'une série comme 24 heures Chrono justement, vous aurez parfois droit à un découpage de l'écran en plusieurs vignettes qui vous donneront la possibilité de voir des caméras de surveillance ou des gardes. C'est original et plutôt marrant mais niveau jouabilité ça n'apporte pas grand-chose. Cependant le problème n'est pas si conséquent que cela et ce n'est pas à ce niveau que vous ressentirez le plus grand vide.

Alias
Les énigmes ne sont pas des plus complexes.
Passons ensuite aux combats. Et bien désolé de décevoir, mais ils n'ont pas réussi à me convaincre. Syd. dispose de plusieurs mouvements mais la plupart du temps elle les effectue toute seule comme une grande en fonction du positionnement des ennemis (si ils sont proches d'un mur, d'un meuble ou de tout autre chose). Vous pouvez tout de même locker un ennemi pour lui tourner autour (en effectuant des roulades, des sauts périlleux, des sauts arrière) et lui subtiliser son arme en effectuant une prise d'arts martiaux. Dommage que le tout soit si mou (même si nous pouvons nous battre avec tout ce qui traîne ou presque comme des balais, des Tonfas, des poêles, des couteaux, j'en passe et des meilleures) et ce aussi bien avec une arme blanche ou une arme à feu entre les mains. Reste donc quelques énigmes disséminées ici et là qui vous obligeront à atteindre des points précis en un temps limité ou à déjouer des systèmes de sécurité basés sur une imbrication de figures se mettant en place une fois rentré le bon code d'accès, tout ceci pour donner une simili-variété qui au final sera noyée sous une masse de linéarité sans nom.

Alias
Les phases d'infiltration sont à la mode en ce moment mais encore faut-il qu'elles servent à quelque chose.
La partie artistique est, elle, un cran au-dessus de ce dont nous venons de parler mais attention car le tout est à prendre avec des pincettes. Par exemple, les décors respectent totalement l'ambiance de la série et sont pas avares en détails, enfin pour certains d'entre eux. Le reste n'est pas du même acabit et si on note pas mal de traces d'aliasing le plus embêtant reste encore les personnages, surtout Sydney, dont plusieurs mouvements font vraiment peur. A ce sujet, je vous mets au défi de ne pas rire en la voyant courir une mitraillette à la main, un vrai petit canard. En combat, c'est plus évolué, les enchaînements étant plus souples et convaincants. Par contre l'énergie cinétique qui est palpable quand Syd projette un ennemi contre un mur est des plus fantasques, enfin c'est un avis personnel qui tient du détail mais qui induit une certaine lenteur dans les mouvements et les combats bien entendu. Terminons enfin avec les bugs d'affichage peu nombreux mais qui sont parfois plutôt drôles (surtout en ce qui concerne les ombres) ou la vision thermique qui ne rime à rien (voir, par exemple, le cerveau de Sydney qui est en constante ébullition) pour placer Alias dans la catégorie des titres pouvant mieux faire.

Alias
Il est drôle de voir que si vous faites un saut périlleux arrière ou une roulade voire un kata, le garde passera près de vous sans broncher.
En lisant cet article, on peut aisément se dire qu'Alias n'a rien pour lui. Pour tout dire, je ne saurai expliquer si c'est le cas, oui et non. Le jeu possède effectivement de nombreux problèmes et si vous ne connaissez pas la série ou le style de jeu, laissez tomber. En tant qu'inconditionnel du show éponyme, j'ai pourtant évolué dans les niveaux en éprouvant quelques petits moments de plaisir...comme quoi. Pour conclure, cette adaptation vidéoludique respecte activement la série (la VF bénéficiant à ce titre des doubleurs travaillant sur la série) par le biais de missions se déroulant dans des lieux dispersés de par le monde et mise sur le sensationnel par l'entremise de gadgets, de plans de caméra. Seulement voilà, les développeurs n'ont certainement pas eu les moyens de leurs ambitions et auraient peut-être dû les revoir à la baisse. Finalement, le fan s'amusera à diriger la belle Jennifer Garner le temps d'une seule et unique partie et revendra aussitôt ce titre pour passer à autre chose... au hasard, la seconde saison d'Alias en DVD que nous attendons tous de pied ferme.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Les décors respectent la charte de la série mais pas mal d'aliasing est visible. De plus les environnements ne sont pas tous du même niveau. Les animations des personnages sont elles aussi tantôt convaincantes tantôt à mourir de rire. Sydney a pour elle plusieurs mouvements offensifs (coup de pied sauté, circulaire, clé de bras, etc.) mais les combats n'en demeurent pas moins brouillons et sans réelle saveur.

  • Jouabilité10/20

    Les phases d'infiltration ne mènent nulle part (de par, notamment, une IA des ennemis moyenne comme tout), les combats s'en sortent un peu mieux mais rien de bien transcendant n'est à signaler malgré de nombreux mouvements ou la possibilité d'utiliser plusieurs armes. La caméra possède des ratés et la mise en scène à la "24" apporte de l'originalité à défaut d'une meilleure jouabilité, ce qui est un peu embêtant.

  • Durée de vie10/20

    Les missions sont scriptées au possible et même si elles sont assez longues et disposent de plusieurs fins, on en vient très facilement à bout. Sydney recouvre automatiquement de l'énergie, rien ne vous empêche de bouriner la plupart du temps et les points de sauvegarde sont légion, qui a parlé d'un Enter The Matrix-like ?!

  • Bande son15/20

    Le doublage français est exquis, et c'est avec un réel plaisir qu'on retrouve les doubleurs officiels. Les musiques sont plus discrètes mais bien dans le ton et les bruitages sont des plus corrects.

  • Scénario13/20

    Le jeu se situe au niveau de la seconde saison lors de la course-poursuite entre la CIA et Sloane. Cependant, le scénario du jeu fait penser à une grande mission annexe et si nous n'apprenons rien de nouveau par rapport au show, l'ensemble se laisse suivre.

On espère toujours, on croise les doigts même en sachant qu'il est si rare qu'une grosse franchise donne quelque chose de sensationnel une fois adaptée sur consoles ou PC. Alias n'échappe pas à la règle et si l'ambiance de la série est préservée, le jeu dispose de multiples tares qui nuisent à l'épanouissement ludique du joueur, rageant quand on connaît la qualité du show éponyme. En définitive voici une adaptation qui tient plus d'un segment de Lea Parker que d'un épisode de la série de JJ Abrams, faut-il que je rajoute autre chose ? Et bien oui, que cette note ne s'adresse qu'aux fans purs et durs de la série, pour les autres, le jeu ne dépassera pas le 08/20, à éviter donc !

Note de la rédaction

11
12.5

L'avis des lecteurs (11)

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