Quand bien même, Blitzkrieg 2 est déjà annoncé pour l'année prochaine, Nival a trouvé le temps d'offrir un add-on au premier volet. Un disque additionnel bien rempli comme nous avons pu le voir.
Bien accueilli lors de sa sortie, Blitzkrieg est rapidement devenu la référence de la stratégie temps réel s'articulant autour de la Seconde Guerre Mondiale. Un gameplay riche et complexe qui a su séduire un large public. Pour Burning Horizon, l'add-on qui sortira fin avril, Nival n'a rien touché aux bases de son titre, se contentant d'apporter de la matière supplémentaire à tous les joueurs ayant déjà digéré les galettes originales. On retrouve ainsi un jeu de stratégie à fort accent tactique du fait même qu'il n'y a pas de collecte de ressources à effectuer et qu'à chaque mission, il faut se débrouiller avec les unités fournies sans pouvoir en créer de nouvelles. Il en découle une approche plus fine que dans la plupart des jeux de STR, bannissant du coup les méthodes trop bourrines. Pas question ici d'envoyer toutes ses unités au casse-pipes sans savoir ce qui les attend, ce ne serait que pur suicide. Dans Blitzkrieg, il faut au contraire trouver les tactiques adéquates pour remplir un à un les objectifs lancés.
La grosse attraction de l'add-on tient dans la nouvelle campagne mettant en scène le maréchal allemand Rommel. Avec 18 missions retraçant ses célèbres batailles (la bataille des Ardennes, El-Alamein, le débarquement allié en Afrique du Nord, en Normandie, la Sicile, etc.) il y a vraiment de quoi faire. D'autant que ce n'est pas tout et que 8 autres missions indépendantes nous attendent ! Celles-ci nous amèneront en Birmanie, en Norvège et même à Singapour où l'on croisera des nouveaux venus dans l'univers de Blitzkrieg : les japonais. En comptant toutes celles directement arrivées du pays du Soleil Levant, pas moins de 50 nouvelles unités feront ainsi leur apparitions (des troupes US, australiennes, des Afrika Korps et plein d'autres).
Le gameplay n'a pas changé comme je vous le précisais, mais l'IA a bénéficié d'une petite refonte pour la rendre encore meilleure. On note cela dans le comportement des ennemis qui se chargeront toujours de découvrir votre point faible pour vous éliminer plus efficacement. Le système d'expérience est toujours d'actualité. Il permet aux unités d'améliorer leurs aptitudes au fil des combats, à condition toutefois de les garder en vie. D'où l'intérêt de ne pas les sacrifier dans des méthodes vouées à l'échec. Techniquement, pas d'évolution à signaler. On reste sur des maps 2D plutôt fouillées. Les décors peuvent être remaniés légèrement en déracinant les arbres ou en cassant certaines structures, mais il n'est toujours pas possible de créer ses propres maps. Dernière précision, Burning Horizon devrait fonctionner comme un stand alone, c'est-à-dire qu'il ne faudra pas forcément posséder le jeu original pour en profiter. Ca fait une bonne nouvelle de plus pour nous qui n'aurons pas alors à fouiller nos armoires pour remettre la main sur notre exemplaire de Blitzkrieg.