Codemasters revient sur le devant de la scène des jeux de courses automobiles avec ce deuxième volet de TOCA Race Driver. Cette simulation bénéficie des licences qui lui permettent de proposer des voitures de série et de courses ainsi que des circuits qui existent vraiment dans la réalité. Cependant, ces petits plus, même s'ils sont appréciables, ne font pas tout. Alors jetons un coup d'oeil plus poussé sur ce que propose le titre.
La première chose que l'on constate dans le menu, c'est que l'on a le choix entre deux modes de conduite : simulation et simulation pro. Inutile de vous dire que si vous débutez il vaut mieux prendre le premier. En effet, après avoir essayé le mode pro, je peux vous dire que la voiture devient beaucoup plus délicate à conduire. Le moindre écart, le moindre virage mal négocié et vous irez faire un tour dans le bac à sable, ou pire encore, votre voiture partira en tête-à-queue. Remarquez, ceux qui aiment les simulations et non les jeux d'arcade vont être heureux de ce mode qui semble être très réaliste mais aussi très difficile à maîtriser. L'anticipation est le mot que vous devez toujours avoir à l'esprit. Il faut en effet ralentir et freiner bien avant les virages sinon, je ne donne pas cher de vos chances de succès.
Plusieurs choix s'offrent ensuite à vous. Il est possible de commencer une carrière qui vous fera voyager à travers 48 pistes. Dans celui-ci vous passerez d'un championnat où ce sont les grosses Mercedes qui sont à l'honneur, à un autre où les Formula Ford devront être maîtrisées. D'ailleurs plus de 35 voitures de différentes époques et de différentes puissances sont disponibles. On navigue donc un peu dans le temps. D'ailleurs, ces vieilles Formula Ford qui ressemblent à des Formule 1 sont très délicates à conduire et très fragiles. Et oui, les dégâts sont pris en compte ce qui vous obligera à prendre bien soin de votre bolide sous peine de ne pas finir la course. Les stands sont bien évidemment présents pour vous permettre de réparer. Si vous y allez, vous verrez qu'ils sont représentés par un graphique. Vous devrez alors bouger un curseur pour définir la qualité de réparation que vous souhaitez. Plus il y a de choses à réparer et plus cela prendra de temps à vos mécaniciens. Alors s'il ne reste pas beaucoup de tours à faire il serait peut-être préférable de ne remplacer que ce qui presse le plus. En effet, plus vous perdez de temps dans les stands et plus les autres concurrents en profiteront pour vous dépasser. Et même si vous avez remis votre bolide à neuf, il n'est pas dit que vous arriviez ensuite à rattraper vos adversaires. Tout est donc une question de dosage entre le temps que vous perdez dans les stands et le temps que vous perdez en laissant votre voiture avec un pneu crevé par exemple.
Mais le mode carrière n'est heureusement pas le seul proposé, vous aurez aussi la possibilité de participer à des contre la montre et à des courses simples sur les circuits que vous avez débloqués en mode carrière. Idéal pour perfectionner sa conduite. Un mode multijoueur très complet est présent. Il est ainsi possible d'affronter l'un de vos amis en écran splitté. En outre, vous pouvez connecter plusieurs Xbox ou utiliser Xbox Live pour joueur à plusieurs. Pour vous aider, vous recevez des messages radio pendant les courses. Ceux-ci vous donnent des conseils pour améliorer votre conduite, vous tiennent au courant de la situation... Autre petit plus agréable, une petite flèche rouge en bas de l'écran vous indique la position du poursuivant le plus proche. Il est ainsi possible de tenter de lui empêcher de doubler en se mettant face à la flèche. Quant à la réalisation graphique elle tient tout à fait la route (c'est le cas de le dire...). La modélisation des véhicules est très réussie et les décors, même s'ils auraient pu être plus détaillés sont assez jolis. Mais c'est surtout la distance d'affichage qui est impressionnante : aucune trace de clipping. Bref, même si la version que nous avons eue entre les mains (achevée à 80%) n'était pas définitive, il faut reconnaître que ce jeu a un gros potentiel.