Hamtaro : Ham-Ham Heartbreak s'inspire donc largement du concept initié par l'épisode GBC, en proposant un jeu d'aventure haut en couleurs, au principe original. Comme dans chaque épisode du DA, l'histoire commence de façon intensément dramatique avec ici l'arrivée du terrible Zizanie, un hamster en costume de démon, qui s'est mis en tête de briser les coeurs des différents couples Ham-Ham. En justicier dévoué, Hamtaro décide de réunir les couples de hamster sur les conseils d'Harmonie, une sorte d'ange-gardien pour rongeurs. Pour ce faire, Hamtaro va se munir d'un amourômètre qui augmente à chaque coeur brisé retrouvé, et qui permettra, une fois l'énergie suffisante atteinte, de mettre à mal Zizanie. Mais surtout, Hamtaro n'est plus seul dans cette aventure, puisqu'il bénéficie du soutien de la jolie Bijou, qui l'aidera à trouver le remède pour reformer les couples de hamsters.

Le scénario est adorable à souhait, la réalisation toujours aussi naïve et colorée, et l'aventure bien dans l'esprit de la série animée. Comme sur GBC, la progression repose essentiellement sur les interactions avec les autres hamsters. Le dictionnaire Ham-Ham étant devenu inutilisable suite à la chute de Hamtaro la tête la première dans un seau d'eau, il faudra redécouvrir la plupart des Voc-Hams qui permettront de dialoguer avec les autochtones. Certains mots ne s'apprennent que si Hamtaro est accompagné de sa partenaire Bijou, ce qui n'est pas le cas au début de l'aventure. On imagine facilement toutes les péripéties passionnantes que nos héros vont vivre pour mener à bien leur tâche de Cupidon. Au total, c'est plus de 80 mots de Voc-Ham qu'il faudra apprendre au cours de l'aventure pour reconstituer l'intégralité du dico.

Mais ce n'est pas tout. L'aventure se ponctue également de plusieurs activités sympathiques directement liées à ce que vous obtiendrez dans le jeu. Par exemple, vous pourrez être amené à récupérer des chansons que vous pourrez utiliser ensuite lors des danses Be-Bop. En effet, à chaque mot Ham-Ham est associée une animation particulière, et il vous suffit de modifier leur ordre pour créer une danse unique en son genre. Le problème, c'est qu'on peut seulement modifier la chorégraphie, et non pas agir en rythme par exemple, ce qui n'est pas particulièrement fun. On trouve malgré tout la possibilité d'échanger ses danses avec d'autres joueurs via le câble link. Second bonus majeur, le studio photo a pour but de donner une utilité à tous les accessoires loufoques que vous pourrez acheter dans la boutique Ham-Ham. L'objectif consiste à jouer à la poupée en déguisant les Hamtaro et Bijou selon le goût du moment, à choisir un fond, puis à immortaliser l'instant en prenant une photo qui fera office de nouvel écran titre. A côté de cela, on découvre également divers mini-games, un concours de Voc-Ham, ou encore une collecte de pierres qu'il faudra polir en fonction de l'état de son amourômètre pour obtenir des pierres précieuses. Voilà. On a fait le tour des différentes possibilités de ce premier opus GBA de Hamtaro. Gageons que ce ne sera pas le dernier à voir le jour sur la petite portable, et pourquoi pas un épisode de Hamtaro en 128 bits. Si cette idée ne vous fait pas sauter de joie, il est peu probable que la naïveté de ce volet GBA vous transcende l'âme. Dans le cas contraire, vous passerez un très bon moment sur ce Hamtaro : Ham-Ham Heartbreak, même s'il ne faudra pas compter sur ce titre pour vous occuper aussi longtemps qu'un opus de Zelda.