Ce n'est un secret pour personne, Capcom sortira à la fin de l'année l'un des titres les plus attendus sur PS2. Devil May Cry, c'est son nom, possède toutes les qualités d'un futur hit : il est beau, jouable et dispose d'une ambiance originale extrêmement prenante.
Inutile de vous dire que depuis le temps qu'on entend parler de Devil May Cry, notre excitation était à son comble pour la découverte de la version que nous avons reçue. Je vais dans ces quelques lignes tenter de vous expliquer ce qui rend ce jeu si attirant. Ce qui marque avant tout dès les premiers instants de jeu, c'est le héros. Jamais un personnage de jeu vidéo n'avait dégagé autant de charisme. Affublé d'une large épée dans le dos et de deux berettas dans les mains, Dante, c'est son nom, ne laisse pas indifférent. Sa gestuelle est tout aussi impressionnante. Il faut le voir se déplacer, trancher ses ennemis à grands coups de lame, les cribler de balles, les soulever d'un balayage de l'épée et vider ses chargeurs sur eux avant qu'ils ne retombent au sol. Magnifique ! Chaque mouvement est effectué avec classe et élégance. Dante peut aussi réaliser un double saut pour atteindre des balustrades beaucoup plus hautes, esquiver les assauts des ennemis et même se transformer en démon quelques instants, disposant alors d'attaques destructrices !
Dante est en effet mi-humain mi-démon. Il est le fils de Spahda, un démon, et d'une humaine. L'histoire raconte que son père s'est un jour rebellé contre Mundus, l'empereur des démons, l'enfermant à tout jamais dans un endroit secret. De part ses origines, Dante est aujourd'hui le seul à pouvoir empécher la libération de Mundus. Et c'est justement ce qu'il va devoir faire dans ce jeu. L'action se déroule en grande partie dans un immense château, ce qui donne une ambiance très particulière au jeu. A la fois gothique, mystérieux mais aussi résolument moderne par son héros, Devil May Cry mélange les thèmes graphiques pour un résultat tout à fait unique. Chaque décor regorge de détails en tout genre et on assiste même à des déformations de lieux en temps réels, à l'image de ces piliers qui ondulent et qui donnent l'impression d'être vivants.
Contrairement à Onimusha, dont le jeu s'inspire par certains côtés, la caméra de Devil May Cry n'est pas fixe. Un peu à la manière de Code Veronica, elle suit l'action mais adopte cette fois des angles de vues beaucoup plus efficaces et surtout s'adapte à toutes les situations permettant alors une jouabilité à toutes épreuves. Ainsi, si un élément du décor devient génant, celui-ci s'efface pour vous permettre de profiter d'un maximum de visibilité. Un détail, certes, mais qui montre combien les développeurs ont soigné leur jeu pour donner le plus de confort possible au joueur. Devil May Cry est divisé en 35 niveaux (dont une douzaine sont cachés) et est régulièrement ponctué par l'apparition de boss. De taille plus que respectable, ces boss ne seront pas de vulgaires ennemis un peu plus forts que la moyenne, loin de là et pour les vaincre, vous devrez d'abord trouver quel sera leur point faible. Ces affrontements réservent de grands moments d'action très intenses. La place me manque ici pour vous parler des orbes, de l'apprentissage de nouvelles techniques, des autres protagonistes, de la superbe bande son et de tous les autres points forts du jeu. Mais soyez-en sûr, nous aurons largement le temps de revenir sur tout cela lors du test complet. Je vous donne donc rendez-vous en décembre. Que l'attente va être longue...