En plus de concourir dans la catégorie du plus long titre de jeux vidéo, Test Drive Off-Road Wide Open tente sa chance sur le terrain ô combien délicat des jeux de caisses.
Test Drive Off-Road Wide Open (que nous appelerons TDORWO) n'est pas un jeu de caisses comme on en voit tant sur console. Il se rapproche en fait beaucoup plus d'un 4x4 Evolution que d'un Gran Turismo 3. C'est-à-dire qu'il privilégie bien plus le hors piste que le célèbre titre de Sony. Il y a une ligne de départ, une ligne d'arrivée, et un certain nombre de points de contrôle obligatoires. Le reste c'est vous qui voyez. Vous êtes libre de choisir vos itinéraires. Que vous préfériez descendre par un ravin, traverser sur un pont ou sauter sur un tremplin, l'important est de passer par les points de contrôle.
Les modes de jeux que propose TDORWO sont classiques de chez classique. Course simple, Carrière et Course libre. Ce dernier mode n'est d'ailleurs pas vraiment une course, il permet juste d'explorer les niveaux tranquillement afin de trouver les raccourcis les plus efficaces. Le gros du jeu tient dans le mode Carrière. On choisit un 4x4, on fait des courses pour se faire de l'argent et on modifie son bolide ou on en achète un autre.
Le jeu paraît un peu léger sur le nombre de voitures proposées. La version que nous avons entre les mains contient à peine 11 véhicules. Ce qui est vraiment peu. Espérons que ce nombre sera revu à la hausse pour la version définitive. Le nombre de circuits est déjà beaucoup plus respectable et on dénombre pas moins de 30 environnements différents.
Côté réalisation, on reste pour l'instant sur notre faim. La modélisation des voitures n'est pas parfaite. Les véhicules sont un peu trop « carrés » et passent pour des petits jouets en plastique face à ceux de GT3. Même si le jeu est très orienté arcade, les sensations de conduite et de vitesse sont très réduites. Tout comme l'IA des concurrents, d'ailleurs. Mais je ne voudrais pas enfoncer le jeu avant même sa sortie, alors comme on a l'habitude de dire pour les previews : wait and see...(même si là, ça semble mal parti).