Depuis le premier épisode en 98, la série Bloody Roar met en scène des affrontements dans lesquels les combattants ont la particularité de pouvoir se transformer en bêtes plus ou moins féroces, nous donnant l'occasion d'assister à des filades d'une brutalité et d'un violence sans précédent. Pour ce nouvel opus, on retrouve les mêmes personnages du deuxième volet auxquels viennent s'ajouter les boss (maintenant directement jouables) et quelques petits nouveaux comme par exemple Xion qui a le pouvoir de se changer en une espèce d'insecte/robot/extraterrestre ou encore Busuzima qui lui peut se métamorphoser en caméléon. Les autres, vous commencez à les connaître depuis qu'ils se frittent la tronche dans Bloody Roar. Petit rappel quand même : il y a Yugo le loup, Alice le lapin, Long le tigre, Shina le léopard, Bakuryu la taupe... En tout, le bestiaire comporte une douzaine de combattants.

Le gameplay repose toujours sur l'alternance humain/animal. Une jauge se remplit pendant les bagarres et lorsqu'elle est pleine, le personnage peut prendre son apparence bestiale. Dans Bloody Roar, on a maintenant le choix de se transformer immédiatement ou d'attendre un niveau supérieur avant de libérer la bête. La deuxième option permet alors une transformation plus courte mais bien plus puissante. Ce nouveau système permet des affrontements légèrement plus stratégiques sans pour autant perdre tout l'aspect violent et rapide de la série.

La vitesse est toujours de mise pour ce troisième opus, les combos s'enchaînent à une allure affolante. Peut-être trop vite même car le jeu laisse une grande place au bourrinage. On peut assez facilement sortir des coups de la mort-qui-tue sans pour autant connaître la moindre prise. C'est un peu dommage car ça ne donne pas vraiment envie d'apprendre à maîtriser le jeu. C'est vrai que de se faire latter par un débutant alors qu'on vient de passer quelques heures à s'entraîner, c'est très frustrant croyez-moi !

On peut regretter que le passage de la série sur PS2 n'apporte pas beaucoup de renouveau à la série. Mis à part l'amélioration graphique, le jeu reste quand même très similaire aux deux premières versions. Dommage ! On aurait aimé que le nombre de perso ne soit pas si limité ou encore que les arènes de combats ne soient pas si répétitives. Enfin, le jeu plaira tout de même aux amateurs de jeux de baston spectaculaires. Ceux-là devront encore attendre deux petits mois avant de pouvoir libérer leurs pulsions animales.