Le business de jouets monstrueux de la terrifiante Cruella ne tourne plus depuis quelques temps car les enfants s'intéressent plus aux animaux. Son cerveau diabolique (sous la touffe qui lui sert de chevelure) manigancera un nouveau plan : construire des robots kidnappeurs de chiots ! Et une fois que ces derniers seront grands, elle compte les utiliser pour créer de l'énergie et fabriquer de nouveaux jouets... Hahhhahahahahaha... Hahahaha... (Rire diabolique ;-) ) Tous les petits chiots se feront alors kidnapper mais seuls Domino et Prunelle, les deux plus petits, seront capables de passer entre les barreaux des cages ! Ils partiront alors à la recherche des clefs pour délivrer leurs petits camarades tachetés...

Vous aurez donc à faire un choix : à savoir jouer avec Domino ou Prunelle. L'histoire est exactement la même, les niveaux aussi, seuls l'aboiement et la robe diffèrent de l'un à l'autre. Après une courte cinématique graphiquement très bien réalisée mais malheureusement muette, vous voici aux commandes de votre protagoniste. Le soft s'avère être un jeu de plates-formes tout ce qu'il y a de plus classique. La prise en main est immédiate, votre animal bénéficie de mouvements réalistes pour un chien, et ses actions se résument à courir, sauter, aboyer, et quand il ne court pas : s'asseoir pour se reposer. Ça paraît assez limité, mais c'est aussi très réaliste. Notons que les aboiements vous serviront à paralyser, pendant quelques secondes, les divers ennemis que l'on peut rencontrer tels que : le bolide de Cruella, les robots chiens C-9, le singe claqueur, les affreux Horace & Jasper, le Pelt, les dirigeables, etc... Les seuls objets que vous trouverez sont des os pour reprendre des forces, et bien entendu la fameuse clef du niveau pour pouvoir libérer nos frères et sœurs enfermés ici et là.

Graphiquement, les environnements changent régulièrement, nous évitant ainsi les fâcheuses impressions de déjà vu. Beaucoup d'animations ponctuent ces derniers telles que les passerelles, les ennemis, etc. Certains ralentissements peuvent survenir lorsque vous êtes justement sur une passerelle et que vous sautez dans la direction opposée à son mouvement. Heureusement ceci ne nuit nullement à la jouabilité. Côté sonore, et hormis le fait qu'il n'y ait aucun son pendant les cinématiques, le jeu s'en tire bien, nous proposant une musique amusante et des bruitages dans l'ensemble corrects. Il sera même possible de couper l'un ou l'autre dans le menu des options. Autrement, vous pourrez revenir au niveau souhaité grâce à un système de mots de passe. Sachez que Disney Interactive vous réserve à la fin un mini-jeu dont le but sera de reproduire des couleurs présentées à l'écran. Une idée amusante et très appréciable. Au final, les 102 Dalmatiens à la Rescousse reste bien évidemment destiné aux plus jeunes. N'étant pas LE jeu révolutionnaire, sa bonne réalisation générale vous offre un produit amusant et de qualité.