Libero Grande International est le second volet de la série débutée par Namco en 1998, l'année de la coupe du Monde. La réalisation du premier opus s'est avérée désastreuse face à des habitués du ballon rond tel qu'Electronic Arts et son célèbre Fifa. Ont-ils réussi leur coup avec ce nouveau jeu ? Voyons voir...
Une fois notre galette dans notre PSOne, on s'assoit confortablement et attend d'assister à une cinématique telle qu'il s'en fait dans tous les softs actuels du genre. Que de déception quand on tombe sur un menu au fond vert avec marqué en gros au milieu le titre et juste en dessous en petit : « Le monde vous observe. Soyez le meilleur et préparez-vous au défi ultime de Libero Grande International ». Pas terrible comme entrée de jeu...
Au programme, vous aurez le choix entre effectuer un match amical ou alors participer aux coupes « L.Grande », Coupe International, et Ligue Mondial. En fait, les seules choses existantes réellement sont : les règles du jeu, et la nationalité de votre équipe. A part çà, vous aurez le choix entre un Luzurazu, un Zadane, ou même un Birthez... Vous l'avez compris, Namco n'a pas obtenu ou n'a pas cherché à avoir les droits de l'UEFA... Même chose pour les stades ! Non, vous n'aurez pas droit au Parc des Princes, mais au stade de type « A, B ou C ». La particularité de LGI vient surtout du fait que le soft ne se joue pas comme un classique jeu de foot. L'équipe japonaise y a intégré un nouvel élément. On ne dirige plus une équipe, mais un footballeur ! Là où le soft innove, c'est que l'on joue en vue subjective ! Un système de flèche a été intégré pour nous aider à suivre le cours de l'action. Malheureusement, la vue assez réduite et la lenteur de réaction de notre sportif nuisent à cette bonne idée...
D'un autre côté, votre athlète sera complètement customisable. Vous pourrez tout aussi bien lui choisir son apparence, ses vêtements, mais aussi sa pilosité ou même sa taille et son poids. C'est joli, mais ceci ne sert qu'à donner notre petite touche personnelle, pas plus. Le joueur n'ira pas forcément plus vite étant moins lourd... Il sera même possible de modifier quelques options du genre : penalty, jour / nuit, carton, etc. Graphiquement, le jeu n'est pas ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle. Ne parlons même pas de la foule dans les gradins ne cessant de sautiller sur place sur deux ou trois rangée de sièges et quelle que soit l'action sur le terrain ! Côté musique, nous aurons droit à de bons morceaux de Samba brésilienne. Les bruitages sont quant à eux très faibles en nombre. Vous n'aurez même pas droit aux commentaires d'un journaliste sportif comme cela peut se faire sur Fifa ou ISS. Au final, l'impression générale laissée par cette version du jeu, nous laisse croire que Namco prend son temps pour proposer un jeu au concept innovateur. En attendant, il limite le budget, nous privant ainsi de cinématique, de réalisme, d'un bon gameplay et des ligues existantes. Un titre sans grande ambition dont la sortie est prévue le 14 mars.