Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, Theme Park c'est comme Theme Hospital, mais avec des enfants à la place des malades, des vendeurs de frites à la place des infirmiers et des manèges à la place des scanners. Evidemment, si vous ne connaissez pas non plus Theme Hospital, ça va être plus compliqué... Bref, vous l'aurez compris, vous devrez gérer un parc d'attraction le plus efficacement possible et dans les moindres détails. Une lourde tâche qui vous fera néanmoins replonger en enfance quand vous essaierez vos attractions, ou encore dans l'âge adulte quand vous recevrez les factures. Des heures de plaisir en perspective pour tous ceux qui ne connaissent pas cette fantastique série de jeux de simulation et de gestion, mais pas forcément pour ceux qui ont déjà joué à Theme Park World sur d'autres plate-formes, car ils ne trouveront ici aucune nouveauté.

Côté gestion, vous ne saurez effectivement plus où donner de la tête. Entre la construction même de votre parc, le placement des attractions (qui devra être soigneusement calculé), la gestion des coûts de fabrication et de construction, la gestion personnel (embauche, salaires...) ou encore développement de nouvelles attractions pour contenter un public toujours plus exigeant. Vous disposerez aussi de plusieurs styles de parcs au fil du jeu (préhistorique, spatial, épouvante...) avec pour chacun d'entre eux des attractions uniques et assez variées qui renouvellent considérablement l'intérêt et la durée du vie du jeu. Dans tous les cas, vous devrez aussi gérer les menus détail de la vie quotidienne de votre parc, comme la gestion des déchets (en plaçant plus de poubelles ou en embauchant du personnel pour nettoyer) et aussi les grandes décisions comme la gestion financière ou encore les enquêtes d'opinions pour savoir si les gens sont contents de vos efforts. Bref, du prix du ticket au prix des friandises, vous aurez de quoi vous occuper très longtemps.

Là où les développeurs ont fait des efforts, c'est surtout au niveau de l'interface qui souffrait cruellement de l'absence de souris sur Playstation au point d'en devenir très vite lassante, ne serait-ce que dans les déplacements de la carte qui sont bien évidemment plus que courants. Sur Playstation 2, ce point noir à été pris et en compte et l'utilisation de la manette analogique devient vite une seconde nature, avec en plus un affichage simple et efficace des commandes disponibles dans un coin de l'écran. La navigation dans les menus est elle aussi très simple et la lourdeur de l'ancienne interface à totalement disparu de cette version. Enfin, au chapitre des anecdotes, vous pourrez comme dans les autres version utiliser le mode caméscope pour vous promener dans votre parc comme si vous étiez un simple visiteur, et même monter dans vos attraction et admirer des cinématiques en 3D qui vous donneront quelques sensations de l'intérieur.

Pour ce qui est du côté technique, les graphismes auraient pu être encore un peu plus travaillés, mais restent néanmoins de bonne qualité, même si on ressent plus le côté adaptation que la véritable création. Mais les animations sont aussi très bien réalisées, et les personnages collent à merveille au style délirant du jeu, tout comme d'ailleurs les attractions toutes plus farfelues les unes que les autres. La bande son reste par contre un peu en retrait, avec des effets sonores honnêtes mais bien trop répétitifs, et des musiques qui manquent aussi de variété et qui se révèlent quelque peu lassantes à la longue.