Et oui, il y a des noms qui font rêver, tant les fans de sport de haut niveau que les spécialistes du marketing des grands éditeurs (certes, pas pour les mêmes raisons). Sydney est l'un d'eux en ce moment et pour ne pas laisser Carl Lewis Athletics 2000 sans concurrence, Eidos se penche sur le problème et nous livre un jeu ... un peu à la va-vite.

Quoi de neuf ici ? Pas grand chose par rapport aux autres versions du jeu, et à savoir pour ceux qui ne les connaissent pas, 12 disciplines différentes, 20 exercices d'entraînements, 6 modes de jeux et différents environnements pour pimenter un peu tout ça. Ajoutez à ça 32 pays représentés et vous obtiendrez un cocktail plus que complet. Les modes de jeux n'apportent certes pas grand chose de nouveau (un joueur, arcade, fae à face, entraînement...) mais diversifient tout de même quelque peu les parties. Quant au mode multijoueurs, il laisse une impression mitigée tant il est difficillement jouable, mais il n'en reste pas moins un option appréciable.

Quelles sont les disciplines me direz-vous. Et bien vous trouverez une grosse majorité d'athlétisme plus quelques sport un peu moins communs comme le kayak ou le cyclisme. En athlétisme, vous aurez droit au 100m sprint, 110m haies, marteau, saut en hauteur, plongeon, nage libre... bref, tous les classiques du genre et assez de styles différents en tout cas pour s'amuser longtemps sans trop se lasser. Vous aurez même droit à une salle de gym virtuelle avec tapis de jogging, medicine-ball et corde à sauter pour refaire une petite santé avant de commencer les choses sérieuses. Enfin, parmi les nations représentées, sachez que vous trouverez de quoi contenter presque n'importe quel fan de l'un des acteurs majeurs des Jeux Olympiques.

Passons maintenant au principal, c'est à dire la maniabilité et la jouabilité. Malheureusement, c'est là que la bât blesse car la victoire reviendra (comme souvent) à celui qui aura détruit le plus vite sa manette (ou son clavier) pour arriver à ses fins. L'intérêt en prend un coup, tout comme vos pauvres doigts trop sollicités qui ne tiendront pas longtemps à ce rythme. Evidemment me direz-vous, il n'est pas faclie d'innover en la matière, mais une prise en main si difficile pour un jeu de ce type est difficillement excusable, d'autant plus que même une fois le jeu maîtrisé, on attend toujours en vain le plaisir de voir s'envoler les records (ou simplement de faire de son mieux pour les moins ambitieux).

Le jeu essaie donc de se ratrapper sur la qualité graphique qui en revanche ne déçoit pas, tout comme les animations fluides et réalistes qui donnent au final une ambiance très prenante. La bande son, un ton en dessous, reste tout de même de bonne facture mais tout ces efforts sur la réalisation n'excusent en rien la jouabilité déplorable de ce jeu, une caractéristique qui est pourtant plus que primordiale dans les simulations sportives.