La planète des Gris (sorte de « Roswel ») connaît un petit problème. Elle est, en effet, surpeuplée. Seule issue de secours, la colonisation. Pour adapter les planètes colonisées à l'atmosphère des Gris, le « Doc » a inventé une machine appelée Terracon. Cet engin est capable de recréer la vie là où il n'y pas de végétation. Après avoir accomplie son devoir, le professeur avait l'intention de débrancher Terracon. Ce machiavélique ordinateur ne l'entendait pas de la même façon, car se prenant pour un Dieu parce qu'il avait donné la vie, il décida de faire jouer les trompettes de l'apocalypse. Cette entité, en soif de pouvoir, détruisit le monde des Gris et entama ainsi son terrible plan. Un seul être pu échapper à l'armaggedon, Xed, un ami du Doc. Vous vous en doutez, notre petit bonhomme n'a qu'une envie, c'est de terrasser le méchant. On pourrait signaler que l'éditeur aurait pu réaliser un doublage de meilleure qualité lors des scènes cinématiques car le jeu est en extra-terrestre sous-titré en Français. Les personnages font : « bip ti ba da » un peu comme dans « Starwing » sur « Super Nintendo ». Ces voix sont vites énervantes à la longue.

Terracon est un jeu à la troisième personne, similaire à la vue employé dans « Syphon Filter ». Sauf qu'ici vous n'avez rien de Gabe Logan, vous ressemblez plutôt à un « Mégaman » version « Roswel ». Avant de partir à la bataille, le CD vous propose un petit entraînement pour vous familiariser avec la manette. Après ceci, les missions peuvent enfin commencer. Elles comportent chacune plusieurs objectifs : Régénérer des bâtiments, tuer des ennemis ou récupérer des capsules d'énergie etc. En cas de soucis, votre ordinateur de bord vous guidera vers votre cible. Au bout de quelques stages, on remarque que les levels se ressemblent tous et qu'on fait toujours la même chose. Régénérer et abattre des personnes peu fréquentables seront vos buts dans la plupart des niveaux. Cela va bien cinq minutes mais bon à la fin, on en a marre. Vous pourrez toutefois vous amuser à retrouver tous les objets cachés qui figurent dans chaque étape. Vous aurez même la possibilité d'y retourner lorsque vous obtiendrez certains instruments.

Votre héros a, comme celui de Capcom, un canon laser implanté sur la main gauche. Il sera bien sûr indispensable pour l'élimination de vos adversaires. Etant une arme à feu, vous devrez la recharger en récupérant sur votre passage de l'énergie. En plus de votre arsenal, vous disposez de plusieurs gadgets tels que le camouflage optique, les lunettes de visée, qui permettent en plus, de distinguer vos amis de vos ennemis, ou le bouclier qui vous protégera des attaques ennemies. Bref, il n'y a pas beaucoup de choses à se mettre sous la dent. On aurait aimé manier plusieurs armes. Ici, les objets, que vous ramassez, ne vous permettent que de booster votre canon. Soit en augmentant la cadence de tir soit en téléguidant vos rayons. Autre défaut, l'éditeur n'a inclus qu'un seul véhicule dont un bateau en l'occurrence, qui de plus est très mal exploité. En effet, il ne sert que de navette de transport.

Les graphismes sont très plaisants même si certains décors connaissent quelques bugs. Les effets de lumière et les explosions sont assez bien réalisés. D'autant plus que l'animation y est parfaite et à aucun moment, on ne voit apparaître un ralentissement. Par contre, la jouabilité est à revoir. Elle est presque impossible avec une manette normale. Vous n'arriverez à contrôler Xed qu'avec une Dual Shock. Alors que peut-on penser de Terracon ? D'un côté il est amusant de rejouer à un clone de « Mégaman ». On dégomme des méchants, le héros nous parle (sous-titres). Bref l'ambiance est très agréable mais d'un autre côté c'est un jeu, qui à la longue, peut devenir lassant. Les missions se ressemblent toutes et les objectifs, étant simplistes, ne sont pas très passionnants. Faire plusieurs fois la même chose devient vite énervant. En résumé, Terracon n'est pas un mauvais jeu mais il manque cruellement de variété, un peu plus de modes ou d'options auraient été les bienvenus.