Ah qu'il est bon de déambuler en 3D dans son propre parc, que l'on a créé avec toute sa passion et sa patience, que l'on a bichonné, et qui maintenant connaît un succès phénoménal ! Après l'effort, le réconfort, et c'est légitime car la tâche est rude et de longue haleine. En effet, Theme Park World reprend exactement le Theme Park original, on y apportant tout un tas de petites retouches, quelques ajouts bien entendu, etc etc. Mais ce n'est pas la révolution, loin s'en faut. La vue reste une vue de dessus mais on peut maintenant totalement pivoter autour des attractions. Tout au long de la partie, un conseiller sera là (en plus il parle français, le bougre) pour vous apporter des commentaires informatifs ou des conseils concernant les fonctions de gestion.

Rien n'a été oublié dans Theme Park World, y compris pour ce qui est personnel bien entendu. L'argent de départ nous permet de construire attractions, boutiques et commodités et on doit ensuite embaucher du personnel pour gérer un peu tout ça. Les mécanos réparent les attractions, les balayeurs nettoient, les gardiens contrôlent la sécurité, les animateurs dans leur costume ridicule tentent de faire rire les clients et finalement, des chercheurs se creusent la cervelle pour nous fournir des attractions toujours plus grandioses. Le côté gestion est toujours aussi fourni et chaque aspect (employés, recherche, finances, études de marché...) possède ses tableaux et statistiques pour nous aider à optimiser le parc. La simulation arrive à son comble quand par exemple, on commence à réfléchir à l'emplacement de chaque construction pour faire consommer toujours plus nos chères petites têtes blondes.

Quatre univers sont disponibles : le Monde d'Halloween, le Royaume Perdu (Jurassic Park), le Monde Merveilleux et la Conquête Spatiale. Chaque univers a bien entendu des décors totalement personnalisés et tous les bâtiments sont habillés en circonstance. TPW soufrira en revanche d'une jouabilité très médiocre, il m'a semblé. En effet, d'une part, les commandes mettent un certain temps de décalage pour s'activer. Pour ce qui est de l'interface, c'est également bien décevant, car un peu trop complexe et peu intuitive. Les boutons de la console sont ici bien exploités, mais il est clair que l'on regrette la souris ! Au final, les joueurs du premier volet s'y retrouveront complètement, et peut-être même un peu trop. Les autres prendront vraiment du plaisir à jouer, car Bullfrog signe tout de même ici un très bon jeu.