Deux importantes affaires liées au "Joy-Con Drift" de la Nintendo Switch ont récemment été abandonnées par les tribunaux américains. Ces poursuites, Diaz vs Nintendo et Carbajal vs Nintendo, ont été déposées respectivement en 2019 et 2020. Les plaignants alléguaient que la société japonaise avait vendu sciemment des manettes défectueuses. Tant Nintendo que les plaignants ont demandé le rejet des affaires, mettant ainsi fin à cinq années de litige.

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Un soucis persistant et un issue en faveur de Nintendo

Le "Joy-Con Drift" est un problème persistant avec les manettes de la Nintendo Switch. Un joueur pouvait peut constater des mouvements involontaires de son personnage même lorsque la manette est immobile. Le juge William Alsup, de la Cour de district des États-Unis, a rendu un jugement en faveur de Nintendo, faisant valoir que la clause d'arbitrage de l'EULA (End User License Agreement ou contrat de licence utilisateur final) de Nintendo lie les plaignants et les empêche de déposer une action en justice contre l'entreprise.

Cette décision de justice marque la fin d'une saga entamée en 2019, lorsque le problème du Joy-Con Drift a commencé à affecter de nombreux utilisateurs de la Switch. À l'époque, Nintendo facturait les propriétaires pour réparer les joysticks défectueux. Suite au dépôt de l'action collective, le géant japonais a commencé à réparer les Joy-Con gratuitement, mais n'a pas modifié le design de la manette malgré plusieurs rafraîchissements de la console.

Conséquences et défis pour Nintendo

Malgré cette "victoire" pour Nintendo, le problème du Joy-Con Drift persiste, affectant de nombreux utilisateurs de la Switch. La réparation gratuite des manettes reste la seule solution pour les personnes concernées. Pour Nintendo, c'est un poids en moins à quelques encablures de la sortie de la Nintendo Switch 2. Au-delà d'une puissance accrue, les fans espèrent que ce problème sera définitivement de l'histoire ancienne avec cette prochaine console.