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News jeu Sans Steven Spielberg, Call of Duty n'aurait jamais vu le jour !
Profil de Indee,  Jeuxvideo.com
Indee - Journaliste jeuxvideo.com

Si on remonte le cours des événements, certaines choses a priori sans aucun lien peuvent parfois s’entrechoquer et créer un truc extraordinaire... C’est ce qu’il s’est passé entre le réalisateur Steven Spielberg et la licence Call of Duty. Ne bougez pas, on vous raconte cette histoire dans cet article !

169 448 vues

Si vous avez des doutes sur la manière dont le cinéma a influencé le jeu vidéo, en voici une bonne : Steven Spielberg - papa d’E.T., Les Dents de la mer, Indiana Jones, Jurassic Park - a plus ou moins créé Call of Duty… Bon, en fait, c’est plutôt Vince Zampella, Grant Collier, Jason West et leur studio Infinity Ward qui en sont à l’origine - mais quand même ! L’un des pères du cinéma blockbuster a ici joué un rôle important. Pour comprendre le pourquoi du comment, il faut remonter un peu en arrière.

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Et si on faisait un jeu vidéo ?

Nous sommes en 1997 et Spielberg peaufine la post-production de Il faut sauver le soldat Ryan. Un film de guerre en pleine Seconde Guerre mondiale - qui sera à l’avenir multi-récompensé - et que le réalisateur voit aussi bien comme une “expérience éducative” (pour reprendre les mots d’IGN) qu’un divertissement… Sauf que le réalisateur a à coeur de représenter le conflit avec réalisme, et que ça, ça passe par des images assez crues. Résultat : le film est Rated R aux États-Unis (les spectateurs de 17 ans ou moins doivent être accompagnés d’un adulte). Pour la leçon d’Histoire, on repassera !

Alors, comment faire pour que nos petites têtes blondes en apprennent plus sur la Seconde Guerre mondiale ? Notre Steven va penser à un autre médium, auquel il est accro depuis sa découverte de Pong pendant le tournage des Dents de la mer : le jeu vidéo. “Spielberg est entré dans les bureaux de Dreamworks Interactive et a exposé son idée (...) Il avait vu son fils adolescent | ses amis jouer à Goldeneye sur Nintendo 64”, raconte l’auteur Jamie Russel, dans son ouvrage Generation Xbox : How Video Games Invaded Hollywood (cité par IGN). “Dreamworks pourrait-il créer un jeu de tir sur la Seconde Guerre mondiale qui leur permettrait d’en connaître davantage sur le conflit en jouant ?”.

(Il faut sauver le soldat Ryan et Goldeneye)

Sans Steven Spielberg, Call of Duty n'aurait jamais vu le jour !Sans Steven Spielberg, Call of Duty n'aurait jamais vu le jour !

Un chemin semé d'embûches

La réponse est oui, mais là, on va un peu vite en besogne ! Car notre cher Steven a beau débarquer dans les locaux de Dreamworks Interactive (filiale de la société de production qu’il a lui-même créée) avec sa belle idée, ça n’en fait pas un jeu pour autant. D’ailleurs, face au pitch de Spielberg, l’équipe est d’abord “dubitative”, note le producteur du projet, Peter Hirschmann - chez Medium. Pour cause : à la fin des années 90, les shooters du moment s’appellent Quake | Half-Life. Des titres où les fusils lasers et les extraterrestres ont remplacé les armes à feu et les nazis. “L'idée de faire quelque chose ayant une pertinence historique était un défi”, résume Hirschmann, toujours dans la même interview.

Qu’à cela ne tienne : avec l’aide de l’éditeur Electronic Arts et de Dale Dye - un ancien militaire déjà consultant sur le soldat Ryan -, sans oublier la vision de Steven Sielberg, Medal of Honor prend vie. Non sans embûches, notamment quand le président de la Medal of Honor Society (qui est à la base la plus haute distinction militaire aux États-Unis) s’insurge de l’usage du symbole dans un jeu vidéo. Le projet frôle alors l’annulation et une démo calmera les esprits. Le titre sort enfin en 1999 sur PS1.

Sans Steven Spielberg, Call of Duty n'aurait jamais vu le jour !

La naissance de deux légendes

Et alors, qu’est-ce que ça donne ce Medal of Honor ? Eh bien, tout le monde adore… Sur le site de référence Metacritic, il décroche un 92/100 et reste à ce jour l’opus le mieux noté de la licence. Une critique de l’époque salue le rythme, les dialogues, les graphismes - affirmant même que l’ensemble se rapproche du “film interactif”. En fait, Medal of Honor n’est pas tant une leçon de gameplay ou un tour de force technique : c’est un projet empreint d’une magie normalement attribuée au cinéma. La BO 100% orchestrale est signée Michael Giacchino (qui bossera plus tard sur Là Haut) et certaines missions font vraiment la différence, comme celle où le joueur doit se faire passer pour un capitaine de la Wehrmacht en agitant des faux papiers au nez et à la barbe des nazis ! Une séquence culte.

À ce stade, vous vous demandez sans doute : quel est le rapport avec ce cher Call of Duty ? On y arrive ! Quelque temps après la sortie de Medal of Honor - au début des années 2000 -, Spielberg toque à la porte d’un second studio sur les bons conseils d’id Software (les créateurs de Doom). Ce studio, il ne vous dira rien en l’état : c’est “2015 Inc”. Une équipe perdue en plein milieu des USA et qui manie la 3D et la mise en scène comme personne. Leur collaboration avec le cinéaste, toujours sous la houlette d’Electronic Arts, donnera naissance à Medal of Honor Débarquement Allié sur PC, Mac, Linux en 2002. De nouveau, le succès est au rendez-vous avec un beau 91/100 sur Metacritic.

Sans Steven Spielberg, Call of Duty n'aurait jamais vu le jour !

Tout va bien dans le meilleur des mondes pour le jeu de tir, enfin presque. Voyez-vous, le contrat qui unit 2015 Inc à Electronic Arts ne fait pas que des heureux, si bien que quelques salariés vont quitter le navire et créer leur propre structure ! Parmi ces employés, on trouve Vince Zampella, Grant Collier et Jason West. Le nom du studio flambant neuf ? Infinity Ward, qui trouvera refuge chez Actvision et qui créera Call of Duty. Bref, si Spielberg n’avait pas toqué chez 2015 Inc, il n’y aurait pas eu COD.

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Commentaires
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G7K G7K
MP
Niveau 10
le 12 mai à 12:35

Et ça a donné une des séries les moins réalistes du monde, merci tonton Spielberg.

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