NVIDIA vole au secours des utilisateurs

Dans un récent communiqué, NVIDIA a signalé des problèmes de stabilité pour les processeurs Intel Raptor Lake de 13e et 14e génération, en particulier les modèles K-series hautes performances. Ces problèmes peuvent entraîner une instabilité du système, des erreurs de mémoire vidéo, des plantages de jeux et des échecs de lancement de certaines applications. De ce que l’on sait, les problèmes semblent être plus fréquents lors de l'exécution de tâches exigeantes, telles que le lancement de jeux fonctionnant sous Unreal Engine 5 ou lors de tâches de compilation de shaders qui utilisent intensivement les capacités du processeur et de la carte graphique.

La cause première de ces problèmes est attribuée aux fréquences et aux performances très élevées que les puces K-series Raptor Lake peuvent atteindre. En effet, ces processeurs comptent parmi les plus rapides de la gamme Intel. Et bien que certaines suggestions de la communauté, telles que l’undervolting ou le downclocking des processeurs, puissent aider à atténuer les problèmes à court terme, il n'est pas encore clair si des correctifs permanents nécessiteront des mises à jour du BIOS de la part des fabricants de cartes mères ou des correctifs de jeux.

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Tout est une question de compatibilité

Alors que les investigations sur les problèmes de stabilité des processeurs Intel Raptor Lake se poursuivent, une piste privilégiée semble se dessiner. La communauté pointe du doigt les paramètres agressifs de certains BIOS de cartes mères, qui pourraient pousser les processeurs au-delà de leurs limites, provoquant ainsi des instabilités. En effet, il semblerait que certains fabricants de cartes mères configurent leur BIOS de manière à dépasser les seuils de voltage et de puissance définis par Intel pour les processeurs Raptor Lake. Cette pratique, bien que visant à améliorer les performances, pourrait en réalité avoir des conséquences négatives sur la stabilité du système.

Crédit photo : Artiom Vallat (Unsplash)

Comme nous l’expliquions plus haut, cette hypothèse accrédite les solutions temporaires déjà proposées, telles que l’undervolting ou le downclocking des processeurs. En effet, en réduisant la tension et la fréquence d'horloge du processeur, on pourrait le ramener dans des limites de fonctionnement plus stables, même si cela se fait au détriment des performances. Il est donc recommandé aux utilisateurs de processeurs Raptor Lake de vérifier les paramètres de leur BIOS et de s'assurer qu'ils correspondent aux spécifications définies par Intel. Si nécessaire, il est possible de modifier ces paramètres manuellement ou de mettre à jour le BIOS vers une version plus récente. Cependant, il est important de noter que cette solution n'est peut-être pas suffisante pour résoudre tous les problèmes. D'autres facteurs, tels que des défauts logiciels ou matériels, pourraient également être en cause.

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