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Test NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

NBA 2K19 : la simulation de basketball de retour au sommet ?

26 359 vues
Profil de Clementoss,  Jeuxvideo.com
Clementoss - Rédaction jeuxvideo.com

Autrefois géant incontesté dominant de tout son poids un NBA Live qui revient tout juste sous le feu des projecteurs, NBA 2K adopte désormais une position pour le moins inhabituelle. D'un côté, 2K18 a plus que jamais attiré les foules, en atteste son titre d'opus le plus vendu de la licence, grâce à son gameplay pointu et son réalisme exacerbé. De l'autre, l'incitation à l'achat des controversés points VC (Virtual Currency) et la lourdeur de ses modes de jeux scénarisés ont divisé les amoureux du ballon orange. Pour réaffirmer le statut de la licence, le cru 2019 se devait de rebondir afin d'éviter une nouvelle bâche. Ça tombe bien, c'est justement la marque des plus grands de revenir encore plus fort après un coup dur.

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Ça tourne sur [tag:177539 Nintendo Switch] ?

Il est légitime d'avoir quelques doutes et interrogations sur la version Switch de NBA 2K19, jeu taillé pour le "tout connecté" et pour des machines plus puissantes. Le constat est mitigé, puisque cette version ne conviendra qu'à une petite partie des joueurs. Graphismes, fluidité, contenu en ligne / hors ligne... on vous détaille tout cela.

Bon en nomade, mauvais en TV

Si vous avez joué à NBA 2K18 sur Switch l'an passé, vous savez alors à quoi ressemble 2K19 graphiquement. Peu (voire pas du tout) d'évolution au programme, mais le rendu n'en reste pas moins satisfaisant, notamment sur le petit écran de la Switch : que ce soit les joueurs, les animations, les jeux de lumière, le rendu est agréable pour une console portable, même si l'on peut pester contre des bugs de textures grossiers et réguliers. Concernant la fluidité, le framerate verrouillé à 30 FPS risque surtout de chiffonner les habitués de la licence, qui auront notamment du mal avec le timing sur les tirs. On s'y fait au bout de quelques parties, d'autant qu'aucune chute de framerate n'est à signaler... du moins, en portable. Lorsque l'affichage passe en mode TV, la stabilité est mise à mal. À la limite de l’injouable, sauf si vous voulez chopper un mal de tête au bout de 10 minutes.

Offline / online : comment ça marche ?

Quelle que soit la plateforme, NBA 2K19 nécessite une connexion internet permanente pour profiter de tout son contenu. Une condition qui met à mal la portabilité de la Switch, soit l’argument de vente n°1 de cette version. En mode hors ligne, il est uniquement possible de lancer une partie rapide, de profiter des modes Ma Ligue / Mon MG, et de lancer une carrière limitée. Comprenez là une carrière sans le Quartier, où l’on se contente d’enchaîner les matchs sans gagner de VC (mais quelques points de « compétence » pour améliorer les attributs de son joueur tout de même), sans cinématique, et sans possibilité de participer aux ateliers pour augmenter ses insignes.

Dans ces conditions, si vous possédez une PS4, une Xbox One ou un PC qui tient la route, l’option Switch n’a que peu d’intérêt, hormis s'il s'agit de votre seule console ou si l'idée de pouvoir lancer quelques parties rapides (ou une partie Mon MG) en nomade de temps en temps vous séduit. Dans ce cas, si vous comptez vous procurer le jeu, prévoyez une bonne carte micro SD avant de passer à l'achat : NBA 2K19 nécessite 32,5 Go d'espace libre pour être installé (dont 5 Go sur le stockage interne). Notez enfin que le Nintendo Switch Online, service par abonnement qui entrera en vigueur le 19 septembre, devrait être nécessaire pour jouer en ligne.

Au-delà de son gameplay, rarement exempt de menus défauts mais toujours plus affiné d'année en année, NBA 2K est également prisé pour la profondeur et la diversité de ses modes de jeu. L'an passé, la licence a pleinement embrassé la tendance de la scénarisation à outrance, jusque dans le mode Mon MG, pourtant orienté gestion. Cela, au risque de laisser sur la touche les joueurs qui veulent simplement tâter du ballon orange au lieu d'être bombardé de cinématiques et de se voir imposer une narration à la qualité discutable. Pour 2K19, Visual Concepts a poursuivi sur cette voie en prenant certaines critiques en compte, tout en capitalisant sur les bases posées par Le Quartier, le hub en ligne du mode Carrière, plus souple et toujours aussi riche.

From ShanghaÏ to... Fort Wayne

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

Centre de l'attention des joueurs puisqu'il regroupe à la fois les playgrounds du Parc, le circuit compétitif Pro Am et la carrière traditionnelle, le mode Ma Carrière conserve une structure classique. C'est dans la peau de "AI", jeune joueur refoulé à la draft NBA 2017, que chacun vivra sa vie de basketteur. Contrairement aux précédentes années, le parcours ne débute ni à l'université ni sur les playgrounds, mais de l'autre côté de la planète, dans le championnat chinois. Après avoir modelisé l'athlète idéal, en profitant d'options de personnalisation plus riches que jamais et toujours avec ce système de doubles archétypes, vient l'heure d'enfiler le maillot des Shanghaï Bears, équipe avec laquelle il faut briller pour espérer se faire repérer par les scouts NBA. Juste le temps de dominer pendant deux matchs que la scène idéale se présente : un match fictif "All-Stars Global Game" opposant notre modeste équipe chinoise à Stephen Curry, LeBron James et l'armada All-Stars de la NBA... que l'on peut battre sans trop de difficulté. Pour le réalisme, on repassera, mais louons tout de même la narration et la mise en scène, soignée, Visual Concepts ayant même pris la peine d'intégrer des commentaires en chinois pour renforcer l'immersion.

NBA 2K19 : Un opus dans la continuitéNBA 2K19 : Un opus dans la continuitéNBA 2K19 : Un opus dans la continuité

Au-delà de l'opération séduction pour plaire au marché asiatique, féru de NBA, ce passage dans l'empire du Milieu est agréable à suivre, bien rythmé et rafraîchissant. Il n'est toutefois qu'un bref Prélude (justement le titre de la démo du jeu), un tremplin avant d'entrevoir une place dans la Grande Ligue. C'est par la petite porte qu'on y entre, en passant d'abord, de manière logique, par la G-League, l'antichambre de la NBA où des dizaines de joueurs aspirent à trouver une place parmi l'élite. Des South Bay Lakers aux Fort Wayne Mad Ants, notre avatar, encore immature, doit cravacher dans l'adversité avant de susciter l'intérêt des GM NBA. La transition est par ailleurs plutôt violente entre la Chine, où l'on a l'impression de jouer contre des équipes Poussins, et la G-League, où il faut accepter de se faire rétamer par de parfaits inconnus puisque la difficulté est verrouillée au niveau Hall of Famer. On n'échappe également pas à la traditionnelle rivalité, cette fois-ci avec un certain Marcus Young, un coéquipier surboosté qui n'hésite pas à marcher sur tout le monde pour se faire remarquer (avec succès puisqu'il finit titulaire chez les Spurs avec un Général de 93. Admettons.)

NBA 2K19 : Un opus dans la continuitéNBA 2K19 : Un opus dans la continuité
NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

Rassurez-vous : B-Fresh, Boo Boo, le balayeur et les autres personnages fantasques de l'an passé ont été mis au placard. On tient ici un scénario plus crédible sur le fond, mais qui aime toujours s'étaler en longueur avec des séquences tantôt à visée humoristique, tantôt ambiance "drama" qui font davantage froncer les sourcils que sourire. Surtout lorsque les cinématiques défilent pour nous laisser très peu jouer au final. Conscients que se voir imposer une narration ne plaît pas à tout le monde, les développeurs ont heureusement ajouté la possibilité de passer ces séquences scénarisées. Ceux qui le souhaitent peuvent ainsi se contenter de jouer au basket, et rien d'autre.

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

Autre ajout appréciable : pouvoir passer tout le Prélude (soit la Chine + la G-League) lors de la création d'un second joueur, qui ira directement en NBA. Ce qui n'est finalement pas plus mal car comme toujours, patience est requise avant de pouvoir proposer des performances dignes de ce nom. Comptez déjà quatre à cinq heures de jeu environ et une dizaine de matchs avant d'arriver en prétendant sur le marché des agents libres 2018. Une liste d'équipes, classées selon leur intérêt pour votre joueur et leurs besoins, avec une proposition de salaire et de temps de jeu à négocier, est alors directement soumise. Comprenez là que vous si êtes meneur, n'espérez pas voir les Warriors se ruer à votre porte (à part si chauffer le banc est votre objectif), mais plutôt les Knicks (sans faire offense à notre Franky national), le Magic ou les Suns.

Les VC, parlons-en

Source de toutes les discordes, les VC, ces crédits virtuels qui imposent une connexion internet permanente, sont toujours aussi précieux, même si Visual Concepts a légèrement ajusté la courbe de progression. Comptez environ 50 000 points pour obtenir une note générale de 70, 100 000 pour passer niveau 75, et 190 000 pour une note de 85. Au rythme de 1000 - 1500 VC remportés par match environ en début de carrière, autant dire qu'il faut s'armer de patience. D'autant plus puisque ces points servent aussi à recharger la jauge d'endurance via les boosts Gatorade, et à acheter des fringues, des sneakers, ou même des Packs en mode Mon Équipe. L'expérience de jeu est-elle pour autant frustrante ? Sans doute un peu pour les néophytes du ballon orange et pour ceux qui aimeraient d'emblée être compétitif afin de jouer en Pro Am sans devoir sortir la MasterCard, alors que des avatars se baladent déjà dans les rues du Quartier avec une note de 85 le jour de la sortie. Les autres, qui veulent simplement suivre leur carrière, peuvent parfaitement s'amuser, en prenant leur temps, et sortir de belles statistiques avec un modeste joueur niveau 70. Le fait est que dans NBA 2K, tout se mérite, et le mérite se mesure à votre nombre de VC.

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Where Amazing Happens

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité
Enfin un menu clair et pratique

Ça y est, vous êtes enfin prêts à porter les couleurs de votre franchise, décidé à briller dès votre premier match, à retrouver Marcus Young pour lui infliger une raclée bien méritée, à arpenter les playgrounds pour faire connaître votre nom et à... attendez, où sont passées les cinématiques ? Surprise, après un Prélude scénarisé à outrance, la narration s'efface totalement une fois lancée dans le grand bain de la NBA. Hormis des interviews de temps à autre, quelques messages sur le smartphone virtuel et les contrats publicitaires que l'on décroche en gagnant des fans, la liberté est totale. On se contente de suivre un objectif principal évolutif : devenir sixième homme, passer titulaire, décrocher une place au All-Star Game... Plutôt déconcertant d'être lâché ainsi, mais au moins, il est possible de profiter de sa carrière sans être interrompu sans arrêt. On sent ici la volonté des développeurs de remettre le basket au centre des activités et d'alléger le fardeau des joueurs, qui doivent déjà grinder pendant des heures pour accumuler les VC et faire progresser leurs insignes. La tâche est moins fastidieuse : désormais, chaque atelier augmente spécifiquement un seul insigne, et procure ainsi plus de points d'expérience. Surtout, après un match NBA, il est possible de choisir entre directement enchaîner sur une future rencontre, participer à un atelier d'entraînement individuel ou retourner dans le Quartier.

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NBA 2K19 : Un opus dans la continuité
Le level cap des attributs est toujours dépendant des "My Points"

Ce dernier, hub connecté où se croisent des joueurs du monde entier, est plus condensé. On y retrouve toujours le Foot Locker, le NBA Store, la salle Pro Am, notre appartement avec notre terrain personnel, les playgrounds pour des parties en pick-up rapides... mais tout est réuni dans un espace plus réduit qui limite les déplacements, et les temps de chargement. Un vrai gain de temps par rapport à l'an passé. Même les menus, que l'on a connus bordéliques, sont clairs et ergonomiques. Quelques nouveautés viennent embellir le Quartier, mais rien de significatif pour autant. On parle surtout ici de mini-jeux comme les Cages, zone où l'on peut s'adonner aux joies du basket sur de petits trampolines, ou le Jordan RecCenter, qui réunit deux équipes de cinq joueurs via un matchmaking (lorsqu'il n'est pas déserté, soit jamais). Les compétiteurs acharnés du Pro Am ne seront pas non plus bousculés dans leurs habitudes, sauf si vous souhaitez créer une équipe de trois à quatre joueurs en laissant l'IA combler les places libres. Désormais, ce n'est plus possible, il faut obligatoirement réunir cinq joueurs, avec la possibilité, inédite, de lancer des parties privées.

Un Quartier dynamique

Cette année, Visual Concepts fait la promesse d'un Quartier dynamique. Un cycle jour/nuit est en place, les playgrounds du Parc changent d'aspect au rythme des évènements qui apparaissent régulièrement (Dodgeball, Court Conqueror, Ball All Night... il y en a trente différents) et des challenges périodiques communautaires sont proposés. Exemple : si toute la communauté réussit 10 000 contres en 24 heures, tout le monde recevra 2000 VC. Ajoutez à cela un défi quotidien (cumuler 50 points / 25 rebonds / 25 passes, remporter cinq matchs...) qui permet aussi de renflouer ses comptes et une "roue de la chance" pour obtenir un bonus aléatoire chaque jour (VC, cosmétiques, boost d'énergie...), et on croirait presque que 2K a décidé d'être plus généreux dans sa manière d'imposer sa monnaie virtuelle.

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Most Improved Gameplay

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité
Les modélisations sont toujours plus réussies

Cela va de soi, Visual Concepts ne s'est pas contenté de revoir sa copie pour le mode Carrière. Sur les parquets, l'évolution se fait aussi ressentir. Elle ne saute pourtant pas aux yeux, que ce soit graphiquement ou en matière d'habillage et de présentation. Dans cette catégorie, la licence est déjà une référence pour tout autres jeux de sport de toute manière. Après quelques minutes manettes en main, les améliorations de gameplay sont toutefois évidentes. Les joueurs qui se contentaient de foncer droit vers le cercle devront apprendre à jouer du stick droit, sans non plus enchaîner bêtement les cross et les size up. Plus que jamais, bien gérer sa jauge d'endurance est primordial : videz là, continuez à forcer le jeu, et c'est la perte de balle assurée. Là où NBA 2K18 faisait la part belle à l'attaque tant il était facile de dépasser son adversaire (blow-by) et de créer un décalage, son successeur sort les barbelés et remet la défense au coeur du jeu grâce à une gestion des contacts entre les joueurs plus réaliste. Que ce soit dans la lutte au rebond, dans la défense in the paint ou en voulant créer un décalage, l'opposition se fait clairement ressentir, avec une vraie possibilité de bousculer l'adversaire. Même un tank comme LeBron James aura du mal à postériser Rudy Gobert.

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

De quoi obliger les joueurs à se montrer précautionneux avec le ballon et créatifs s'ils veulent espérer marquer. Pour cela, il faut compter sur des animations encore plus souples, aussi bien dans les enchaînements de dribbles, la pose d'écrans, les passes... Sans échapper à quelques bugs visuels, les actions s'enchaînent dans un dynamisme saisissant de réalisme, avec une prise en main naturelle grâce à une répartition des commandes inchangée. La jauge de tir placée à côté des mains du joueur, introduite l’an passé, est toujours de la partie, à la différence près qu'il est possible de la remplacer par la jauge de 2K17, située sous les pieds. Le choix nous est laissé, et c'est une très bonne chose. Même son de cloche pour la jauge sur les lay-up de 2K17 qui fait aussi son retour, ajoutant ainsi une mécanique supplémentaire à un gameplay déjà dur à maîtriser pour devenir un scoreur efficace.

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

En parlant d'efficacité, l'IA faisait partie des principaux chantiers des développeurs. Force est de constater que la défense change plus intelligemment sur les écrans, que le jeu en transition est plus efficace grâce à un meilleur respect des couloirs, que les mismatches sont mieux exploités et que le jeu se met en place de manière plus fluide en général. Des détails qui raviront les connaisseurs du basket, mais qu'un joueur occasionnel peinera à distinguer. NBA 2K19 est, comme ses aînés, peu tendre avec les nouveaux venus, qui pesteront contre l'IA parfois implacable et cette défense accentuée, notamment au niveau des interceptions. Puisqu'il faut toujours une faille de gameplay à exploiter en ligne, certains joueurs abusent déjà de cela et matraquent la touche carré / croix, chipper le ballon dans les mains d'un adversaire et sur les lignes de passe étant devenu un poil trop facile. Il s'agit surtout de s'adapter et d'accepter les changements. La courbe d'apprentissage est encore plus grande, elle peut paraître ardue, mais une fois le gameplay apprivoisé, le plaisir ressenti manette en main est immense.

Get in the zone
NBA 2K19 : Un opus dans la continuité

Vous voyez le mode "On Fire" de NBA Jam ? Imaginez une version plus nuancée et moins arcade, appelée "Takeover". Comme son nom le suggère, cette mécanique permet à chaque joueur d'affirmer sa domination sur un match à sa manière, selon ses archétypes, en enchaînant les bonnes actions pour remplir une jauge. Par exemple, réalisez une série de passes spectaculaires ou enfilez quelques trois points avec Stephen Curry, et il pourra temporairement utiliser de nouvelles animations de dribbles, profiter d'insignes boostés et devenir encore plus injouable au niveau du shoot une fois le "Takeover" activé. En Carrière, si vous avez suffisamment d'Entente Équipe, le Takeover permet également de prendre le contrôle intégral de votre équipe. De quoi avoir une chance, enfin, de taper les Warriors en playoffs.

Ma Ligue et Mon Équipe : les valeurs sûres

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité
Ba dum tss

Comme toujours, même en s'écartant des parquets, NBA 2K impressionne en livrant des modes complets, fouillés... non sans s'éparpiller à vouloir trop en faire. Déjà critiqué l'an passé, le mode MG, sous-titré "La Saga Continue", est une nouvelle fois scénarisé. On retrouve ainsi le duo infernal Philip Turner, l'ancien proprio dont la priorité était de recruter Vince Carter (41 ans), et le fameux Bob Sanderson, qui voulait absolument faire revenir une équipe à Seattle. Une fois n'est pas coutume, la fiction est à l'honneur puisqu'il est question de l'arrivée de deux équipes d'expansion (les Seattle Supersonics de Bob Sanderson, et celle que l'on dirige). Notre jeune General Manager évolue cette fois sous la direction de Tex Towers, homme d'affaires stéréotypé qui préfère compter son oseille plutôt que s'engager pleinement dans le développement de sa franchise. En soi, l'idée de bâtir une équipe from scratch, en commençant par choisir dans quelle ville poser ses valises avant de personnaliser l'identité visuelle (logo, maillots, terrain), de recruter le staff et autres tâches inhérentes au rôle de GM n'est pas mauvaise. Le problème, c'est que le processus est rendu fastidieux à cause des incohérences et des dialogues lourdingues, pour ne pas dire sans intérêt, qui empêchent de se prendre pleinement au jeu. Cette année encore, les dirigeants en herbe privilégieront donc un Mon MG classique (dans la veine de 2K17), dépourvu de scénario, ou une partie Ma Ligue.

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On y retrouve la même profondeur, les mêmes défauts (signatures / transferts improbables, role player qui demande à être titularisé...) et, malheureusement, très peu de nouveautés. Niveau paramètres, notons surtout la possibilité d'utiliser les classes de Draft "historiques" des années passées (de 1976 à 2017), d'ajuster les prétentions salariales des joueurs, d'importer le profil d'un athlète pour le réutiliser sur un autre grâce à l'onglet "ADN joueur", et l'ajout des trade exceptions. Autre mécanique bien pensée : le mentorat. En désignant Rajon Rondo comme mentor de Lonzo Ball chez les Lakers, ce dernier pourra hériter des badges "Lob City" ou "Pick Pocket" de son aîné. De quoi ajouter une dynamique intéressante, qui amène à aborder différemment le recrutement des free agents... mais pas de quoi rafraîchir l'expérience de jeu. On sent ici la paresse des développeurs, qui se concentrent davantage sur les modes plus populaires que sont Ma Carrière et Mon Équipe.

NBA 2K19 : Un opus dans la continuité
Enchaînez douze victoire dans Mon Équipe Illimitée, et c'est le jackpot

Concernant ce dernier, équivalent NBA 2K de FIFA Ultimate Team, les collectionneurs de cartes ont déjà plus de nouveautés à se mettre sous la dent. Entre le mode Triple Threat en 3v3 (offline ou online), le mode Illimitée, le nouveau système de jetons pour débloquer des cartes rares au choix, les défis hebdomadaires, le mode Domination, les nouveaux Packs... il y a amplement de quoi s'occuper toute l'année, même pour les habitués. Et c'est là, finalement, la plus grande force de NBA 2K : malgré le manque de renouvellement, on finit par y revenir à chaque fois.

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Points forts

  • Un Quartier plus condensé, plus agréable à parcourir
  • Un mode Carrière plus crédible et moins contraignant...
  • Interface épurée et ergonomique
  • Un meilleur équilibre attaque / défense (fini les blow-by à foison !) pour un gameplay gratifiant
  • La gestion des contacts entre joueurs
  • Pouvoir choisir sa jauge de tir / le retour de la jauge sur les lay-up
  • Les animations et les "signature moves", plus variées et individualisés
  • Les modélisations des joueurs, plus fidèles, notamment les gabarits
  • Mon Équipe et Ma Ligue, toujours aussi addictifs et profonds

Points faibles

  • Un manque de nouveautés concrètes
  • ... mais un scénario peu ambitieux qui s'arrête brutalement une fois arrivée en NBA
  • Progression générale toujours lente et dépendante des VC
  • Mon MG : un scénario caricatural (mais facultatif) et peu de nouveautés
  • Pas d'équipes "classiques" supplémentaires
  • Obligation de réunir cinq vrais joueurs en Pro Am (l'IA ne comble plus une place laissée vacante)

Plus qu'un énième opus avare en nouveautés, NBA 2K19 donne l'impression d'être ce qu'aurait dû être 2K18. En digne héritier, il prend le meilleur de son précédesseur tout en évitant de reproduire certaines erreurs. Plus réaliste, moins agaçant mais toujours aussi lent dans la progression, le mode Carrière revient à l'essentiel : jouer au basket. Ça tombe bien, puisque sur les dernières années, rarement le gameplay n'a été aussi plaisant et gratifiant, avec une vraie place laissée aux compétences du joueur derrière son écran. Ici, vous êtes récompensés si vous pratiquez un basketball intelligent et maîtrisé. On retrouve de bonnes sensations en défense, pour le plus grand malheur de ceux qui cherchent un jeu plus léger, plus permissif. Difficile cependant pour un fan du ballon orange de ne pas y trouver son compte, même si les habitués auront une forte impression de déjà-vu. Sans être un cru révolutionnaire, NBA 2K19 se laisse savourer avec délectation.

Note de la rédaction

17
11

L'avis des lecteurs (27)

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