Le voleur de trésors fait encore des siennes ! Wario organise un tournoi où règne la triche, afin de mettre la main sur tout ce qui brille à Diamantville. Dans WarioWare Gold, on retrouve tous les personnages iconiques de la série comme Ashley ou Jimmy T, avec toutefois une particularité : du voice-acting ! En effet, pour la première fois, les scènes sont doublées (en français s’il vous plaît) ce qui développe forcément l’aspect anime. Cependant soyons honnête, cela reste très léger en matière d’animation et l’acting s’avère rapidement agaçant, surtout en ce qui concerne le beuglard Wario.

Finger of Fury

Le concept n’a pas changé : il s’agît d’enchaîner des micro-jeux, chacun durant moins de cinq secondes (sauf « boss »), le plus rapidement possible. Le gameplay tourne autour de trois variantes principales qui utilisent soit les boutons, soit le gyroscope, soit le tactile. Protéger un chat de la pluie, éteindre une bougie en dirigeant son souffle, trouver des animaux camouflés dans la savane, il faut systématiquement comprendre le but de façon immédiate et réussir l’épreuve avec précision. Cela paraît simple au début, mais tout se complique quand le rythme s’accélère, nous poussant à recourir à des réflexes surhumains afin d'éviter l’échec. C’est cet effet de répétition et d’accélération constante qui a fait le succès de la série et nul doute que WarioWare Gold surfe sur la même vague grâce à une direction artistique très efficace. Visuellement, le style complètement loufoque et désuet entretient le délire général de l’oeuvre alors que la bande-son en accéléré soutient parfaitement le rythme. Un mix détonnant qui s’étale sur 300 micro-jeux, dont une grande partie provient directement des anciens opus de la série.

Contenus et variations

Outre le mode Histoire à la durée de vie assez courte, deux heures à tout casser, WarioWare Gold offre tout un tas de défis. Enchaîner les micro-jeux à l’infini, faire les meilleurs scores, ne plus avoir les indications du type d’épreuves avant chaque micro-jeux... si on s’amuse, il faut bien avouer que pratiquement tout le contenu tourne autour d’infimes variations du concept de base. Dans certains cas, cela suffit à trouver son bonheur, mais vous avez maintenant compris le principe. Notez toutefois qu’une quinzaine de mini-jeux, à peine plus évolués que les micro-jeux, peuvent être débloqués. Parmi les éléments fun, on retient la possibilité de refaire soi-même le doublage de la plupart des scènes cinématiques du titre via le micro de la 3DS, ce qui peut s’avérer très drôle pour qui a un minimum d’imagination. Via un gacha qui se paie avec les pièces gagnées en jeu, on débloque tous les éléments, défis et objets de collection. Il est aussi possible de jouer à deux avec un ami qui possède aussi une 3DS ET la cartouche, via un mode approprié.