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Test MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?

Medievil : Un remake fidèle jusqu'au boutisme

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
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Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Pour la plupart des possesseurs de la toute première Playstation, le nom de Daniel Fortesque sonnera comme un écho issu d’un lointain passé. Un écho familier qui s’est depuis perdu dans une sorte d’oubli collectif. En effet, malgré MediEvil, MediEvil II puis MediEvil Resurrection, premier remake de l’original, sorti en 2005 sur PSP, la franchise n’a jamais véritablement percée et ce malgré une ambiance atypique devant autant à Tim Burton qu’à un délicieux humour anglais. Retrouver Daniel 21 ans après sa première aventure a donc de quoi étonner et ce malgré la vague de remakes empreints de nostalgie post années 90 sévissant sur nos machines depuis deux ou trois ans déjà.

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
L'atmosphère gothique transparaît du début à la fin

Porte-parole des anti-héros vidéoludiques, Daniel Fortesque est un brave gars qui se voit un jour réveillé de son sommeil éternel par Zarok, celui-là même qui l’avait pourfendu des années auparavant sur le champ de bataille, avant même que notre preux chevalier ait pu donner le moindre coup d’épée. Situation d’autant plus cocasse qu’il va une fois encore falloir affronter Zarok qui entend bien faire main basse sur le royaume de Gallowmere, épaulé par son armée de morts-vivants fraîchement sortie d’outre-tombe. Davantage porté sur la couardise que l’héroïsme, le chevalier va donc devoir dépasser sa nature première et écumer les 21 chapitres à disposition recelant goules, zombies et autres dragons faisant partie d’un bestiaire incroyablement varié. Un postulat de départ somme toute banal pour un jeu d’action-aventure, sauf qu’ici, c’est bel et bien l’atmosphère qui alpague le joueur en faisant de MediEvil un jeu hommage à l’horreur gothique mais aussi quantité de longs-métrages ou bien encore une vision «so bristish» de l’humour.

Tim Burton X Terry Pratchett

Pourquoi est-ce que MediEvil a marqué celles et ceux qui s’y ont essayé en 1998 ? Tout d’abord, on serait tenté de dire que cela vient du fait que le jeu de SCE Studio Cambridge pioche ouvertement dans l’univers loufoque d’un Terry Pratchett tout en s’inspirant encore plus fortement de l’univers de Tim Burton, aussi bien à travers son personnage central que sa soundtrack renvoyant au travail de Danny Elfman, compositeur fétiche du réalisateur américain. D’entrée de jeu, l’ambiance, oscillant constamment entre l’horreur loufoque, la fantasy délirante et l’humour décalé, fait mouche. On prend rapidement fait et cause pour Daniel, porté au rang de héros par les livres d’histoire mais n’ayant au final aucun fait d’armes à son actif. Le diriger procure un véritable plaisir, encore plus au fil de notre progression qui nous offrira la possibilité d’user de quantité d’armes pour pourfendre, hacher, écraser, griller nos adversaires oeuvrant également dans le genre horrifico-comique.

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
Que serait un jeu vidéo sans une petite réfèrence à Aliens ?

Tout renvoie donc à une sorte de farce qui ne nous fait toutefois pas oublier qu’on a un royaume à sauver ! De fait, au fur et à mesure de notre avancée, on traversera d’innombrables lieux renvoyant aux classiques de l’horreur gothique période Hammer. La crypte de Daniel, le cimetière, le château en ruines, la campagne avec ses moulins en flamme, le bateau fantôme, chaque endroit participe à sa manière à faire de MediEvil un magnifique hommage à un genre cinématographique et littéraire ayant depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse à travers des œuvres comme Dracula, Frankenstein ou les grands monstres de la Universal que sont La Momie, le Loup-garou, etc. Fort logiquement, on retrouve donc cette ambiance dans le remake de 2019, le tout gagnant même en homogénéité grâce aux cinématiques usant du moteur du jeu et non plus de CGI. Bien entendu, la technique aidant, le tout peut également s’enorgueillir d’un visuel bien plus léché qui sans être transcendant sublimera certains de nos souvenirs à travers de beaux jeux de lumière ou une atmosphère plus féerique que jamais. Pourtant, plus les heures passent et plus on se demande si les développeurs de Other Ocean Interactive ont bien fait de coller au plus près au matériau d’origine, exquis dans le fond mais imparfait dans son gameplay.

Gameplay : MediEvil - Dan tente de résoudre les énigmes de Justin des bois

Un remake se doit-il de coller absolument à l’original ?

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
Certaines idées (comme ce court passage sous-marin) ne sont malheureusement pas pleinement utilisées

Bien que l’idée ne soit pas ici de revenir sur ce qui doit définir un bon remake, on peut toutefois se demander si il n’est pas utile parfois de modifier le gameplay, ou du moins l’améliorer, au risque d’altérer les souvenirs des fans. En effet, sorti de deux combats de boss légèrement différents, MediEvil se complaît du début à la fin dans une copie carbone de l’original avec une structure absolument identique, de l’agencement des niveaux, à la mise en scène en passant par la position des monstres ou même des pièces d’or qu’on récoltera avidement pour acheter diverses armes de jet ou améliorer ses boucliers et ses armes. D’un côté, on saluera la volonté des développeurs d’avoir cherché à proposer l’expérience la plus proche possible de celle originale dans un plus bel écrin mais de l’autre, on ne pourra qu’être étonné d’y retrouver des approximations évidentes qui n’ont aucune raison d’être aujourd’hui.

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
L'étrange Halloween de Monsieur Dan

En somme, bien que MediEvil soit toujours aussi agréable à parcourir grâce à l’atmosphère dont nous parlions tantôt, il génère à intervalles réguliers des soupirs à cause de diverses maladresses. On citera notamment l’absence de tuto (peu pratique pour savoir comment effectuer certains mouvements spéciaux), plusieurs sauts imprécis nous faisant bêtement perdre des vies, quelques bugs synonymes d’ennemis se bloquant dans le décor ou bien encore certains passages reproduisant les erreurs du passé à l’image de l’énigme de l’échiquier du labyrinthe végétal, aussi mal gérée en 2019 qu’en 1998. De même, la gestion de la caméra est loin d’être optimale et vous obligera souvent à jouer des sticks ou à user de la Dan Cam pour se positionner derrière le personnage afin de voir ce qui se déroule autour de vous. Etrange, d’autant qu’à côté de ça, on saluera le travail effectué sur la forme, qu’elle soit graphique ou sonore à travers une VF remastérisée et enrichie en tout point excellente à l’image du score musical supportant parfaitement la progression à grand renfort de cuivres offrant une vraie puissance gothique au jeu.

MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
MediEvil : Un remake trop fidèle à l’original ?
Récupérer l'ensemble des calices ne devrait pas vous poser problème

Alors bien sûr, au-delà de ces errances, reste l’architecture du jeu forcément ancrée dans les années 90 mais faisant encore bien le taf. On y retrouve ainsi un titre découpé en une vingtaine de chapitres qui vous demanderont en moyenne entre 10 et 15 minutes pour être bouclés et une exploration minutieuse de chaque niveau pour obtenir un calice qui vous ouvrira le Hall des Héros où les champions du passé vous offriront, parfois à contre-coeur, armes et boucliers plus puissants en vue des combats à venir. On pourra également s'amuser à trouver toutes les Âmes perdues et à les délivrer en retournant dans les niveaux déjà visités tout en réussissant quelques défis mais ceci n'a qu'un intérêt limité. Notez cependant qu'en terminant cet exploit, vous débloquerez le jeu original de l'époque. Également au programme, une faible difficulté proposant un challenge tout relatif, d’autant qu’on ne se fera pas prier pour refaire en boucle les premiers niveaux histoire de remplir toutes ses fioles de santé avant d’attaquer les derniers chapitres plus riches en ennemis et en boss retors. Sur ce point, mentionnons d’ailleurs que le bestiaire impose toujours autant son éclectisme que sa loufoquerie à travers ces gobelins chapardeurs, ces zombies sans tête, ces chevaliers fantômes… Tous les boss sont bien entendu de la fête, du Démon du vitrail (renvoyant au chevalier de Young Sherlock Holmes) au Dragon de cristal en passant par la Reine fourmi. Rien d’insurmontable même si il faudra accepter de devoir refaire entièrement un niveau si on chute face au boss final d’un niveau. Néanmoins, en gérant correctement les armes de mêlée et à distance tout en mettant à profit vos boucliers, vous ne devriez pas avoir trop de soucis pour arriver face à Zarok et lui administrer une petite correction.

Au final, bien que porté par un bel élan de nostalgie et un visuel embellissant l’aspect gothique initial, ce remake de MediEvil ne convainc pas entièrement. Ne déviant jamais de cette finalité consistant à proposer aux anciens et nouveaux venus l’expérience la plus proche possible de celle de 1998, les développeurs semblent avoir oublié que le jeu de base, aussi bon fut-il, n’en avait pas moins certains soucis de conception qu’il aurait été bon de gommer. Il faudra donc passer outre ces défauts pour apprécier à sa pleine mesure ce classique de l’ère PSOne et permettre à Sir Daniel Fortesque de retrouver cette fois un repos bien mérité.

Points forts

  • Le plaisir de retrouver Daniel Fortesque est bel et bien là
  • Une ambiance qui fait toujours recette
  • L’humour anglais
  • La bande son brillamment remastérisée
  • L’excellente VF
  • Plutôt joli globalement
  • Le jeu original à débloquer

Points faibles

  • Un remake fidèle à l’original jusque dans ses défauts
  • Une caméra loin d’être optimale
  • Des sauts parfois imprécis
  • Quelques bugs
  • Pas de tuto
  • Un manque de challenge
  • La durée de vie réduite (environ 6 heures pour en faire le tour, un peu plus si vous sauvez les Âmes perdues)

S’engouffrant dans cette vague de remakes qui sévit depuis plusieurs années, MediEvil opte, à l’inverse de Resident Evil 2, pour une approche qui se veut la plus fidèle possible à l’original. On sera donc ravi de retrouver cette délicieuse ambiance gothique et notre chevalier décharné. A contrario, on sera un peu plus surpris par le fait que les développeurs n’aient pas amélioré certains éléments qui posaient déjà problème en 1998. Rien d’insurpassable mais suffisamment agaçant pour nous faire soupirer face à certains sauts peu précis et autres passages maladroits. Reste toutefois un classique ayant profité d’un lifting réussi et d’une aventure certes courte et sans véritable challenge mais parvenant encore aujourd’hui à nous donner envie de replonger dans cet univers pour profiter de ce mélange d’horreur cartoonesque et d’humour anglais.

Note de la rédaction

13
14

L'avis des lecteurs (76)

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