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Trois mois de développement c’est peu, mais suffisant, pour sentir déjà tout le potentiel de Battlefleet Gothic : Armada. Jeu de stratégie en temps réel basé sur l’univers de Warhammer 40k, fait la part belle aux batailles spatiales, avec une grosse dose de gestion, et la douzième Croisade Noire menée par Abaddon dans le Secteur Gothic en toile de fond. S’il est encore beaucoup trop tôt pour se faire un avis définitif, le talent et l’exigence dont fait preuve Tindalos Interactive (Stellar Impact, Etherium) pour ses créations, a de quoi donner confiance. Pour l'instant, nous n'avons pas de confirmation des plates-formes choisies par l'éditeur.
S'il existe des STR à la portée de tous, débutants comme confirmés, Battlefield Gothic : Armada assume ne s’adresser qu’à la seconde catégorie. De par son gameplay de prime abord, mais aussi par son univers d’une richesse incroyable, on parle bien évidemment de Warhammer, BGA n’offre pas les meilleures armes à ceux désirant s’initier au genre. Un STR fait pour les fans qui ne seront pas perdus lorsqu’on évoque l’Empire, les Eldars, le Chaos ou encore les Orcs.
Bien choisir son camp
Le début du jeu lui, commence naturellement par le choix du vaisseau. Et déjà une première réflexion s’impose. Croiseur, frégate, ou cuirassé ? Hormis le design, la finalité de cette étape est avant tout stratégique. Alors qu’un croiseur sera plus maniable et plus vulnérable, il aura la capacité de se déplacer furtivement et de fuir rapidement une zone de combat lorsque les choses se compliqueront. Les bâtiments plus lourds, offriront quant à eux une résistance accrue mais une mobilité réduite. Ces navires seront personnalisables tout au long de la campagne solo, y compris dans la partie coopération (à deux) ainsi que pvp (4 vs 4).
Ces immenses vaisseaux, les plus gros atteignant, pour la petite histoire, plusieurs kilomètres de long, bénéficieront d’options de gestion, allant de l’armement aux systèmes de défense ou encore de soutien. Les développeurs l’ont également signifié, la race a également un impact sur le déroulement des opérations. Ils nous ont donné l’exemple des orcs, une race agressive, bien plus efficace dans les abordages que le combat à distance. Chaque faction, comme chaque vaisseau correspond à un style de jeu et de gameplay unique, attention donc à bien étudier la question avant de partir à l’assaut. Car, et c’est le petit plus qui pimente l’histoire, chaque destruction de flotte est définitive, impliquant donc un retour à la case départ, sauf si le joueur a entre-temps capturé un bâtiment ennemi (qu’il pourra également optimiser).
Bien gérer son équipage
L’équipage sera lui aussi à surveiller de près, demandant un maximum de précautions et d’attention. Chaque membre de vaisseau, au nombre de 10, aura une fonction particulière et se verra offrir, le cas échéant après chaque victoire, des points d’expérience. Si tous les postes sont importants, certains, à l’image des mécaniciens seront à privilégier. Plutôt utile de faire monter leurs grades et compétences afin que leur efficacité et rapidité d’exécution soient optimisées pour retourner plus vite dans la zone d’affrontements. Cette microgestion se décèle également dans les rapports que vous entretiendrez avec vos subalternes et autres commandants de navires. Chaque personnage possède un caractère propre, chaque ordre que vous donnerez pouvant ainsi être respecté ou non. Dans le cas où un amiral ne respecterait pas les tâches qui lui sont attribuées, vous pourrez choisir la manière de régler le problème. L’exécuter demeure une alternative mais impliquera des conséquences. A vous de choisir votre voie, diplomatique ou non.
Enfin, votre comportement sur le champ de bataille se traduira par quatre comportements bien distincts : agressif, défensif, distance d’engagement, combattre jusqu’à 50% de vie. Ces fonctions passives néanmoins modifiables, sont bienvenues car elles laissent du temps pour s’occuper de la partie microgestion, qui, pour l’avoir vu, demande pas mal d’attention. Battlefleet Gothic : Armada promet c’est une certitude. Les premières vidéos dévoilées par les développeurs sont encourageantes, l’utilisation de l’Unreal Engine 4 finissant de nous séduire. Reste maintenant encore beaucoup de temps avant la sortie du jeu, mais tel que cela s’annonce, il fera bon voyager au sein du secteur Gothique.
Exigeant et certainement pas fait pour les joueurs qui n'ont jamais touché un STR, Battlefleet Gothic : Armada s'annonce plutôt pas mal à la vue des premières images. En dépit d'une interface relativement austère, le jeu, bien aidé par le moteur d'Epic Unreal Engine 4, dévoile une direction artistique plus que convaincante. Le côté gestion a l'air bien fichu et assez dense dans une aventure spatiale parfaitement intégrée dans l'univers si riche de Warhammer.