Après une année 2019 où on pouvait compter sur l'apparition d'un Battle Royale (BR) au moins une fois par semaine (on exagère à peine !), 2020 fut celle où le genre a finalement fait un peu de surplace, avec toutefois la sortie attendue et à succès de Call of Duty Warzone. Mais en 2021, il semble que le genre revienne à la mode, en tout cas suffisamment pour voir émerger quelques concurrents sérieux et l'un d'entre eux n'est autre que Naraka : Bladepoint.

Un gameplay original et dynamique

Développé par 24 Entertainment et édité par le géant chinois Netease, Naraka dispose d'abord des poncifs du BR. On retrouve une vaste carte où une soixantaine de joueurs doivent combattre les uns contre les autres afin de terminer premier du classement. Pour ce faire, on peut choisir d'apparaître sur différents points, avec une visibilité des lieux où il y aura le plus d'adversaire ou non, et ensuite partir à la recherche d'objets dont la qualité varie pour, ensuite, vous mettre en ordre de marche. A cela s'ajoute la présence d'un cercle se réduisant petit à petit, limitant l'aire de jeu.

Mais là où Naraka se démarque de ses concurrents, c'est dans son gameplay. L'un des atouts principaux du titre, c'est qu'il ne s'agit pas d'un shooter, mais plutôt d'un jeu action à la troisième personne faisant la part belle aux combats au corps à corps. Pas de mitraillette et pas de lance-roquette non plus : aux côtés d'arcs, arbalètes, fusils et canons, on trouve des épées ou encore des katanas qui permettent de directement entrer en contact avec ses ennemis. On a ainsi plusieurs possibilités, certains préféreront jouer sur les attaques chargées pour faire chavirer l'adversaire, tandis que d'autres iront les assommer en multipliant les coups dans le but de créer un combo. On peut même désarmer son opposant puisque dans Naraka tout est une question d'observation. Le gameplay a beau être nerveux, il n'en oublie pas pour autant sa stratégie et sa visibilité. Avec un peu d'expérience, on peut ainsi déceler facilement si un joueur à tendance à préférer l'un ou l'autre style de jeu lors de la rixe.

Et si malgré tout, on est en manque de dynamisme, le titre nous offre un grappin, dont les coups sont limités et peuvent être rechargés via des bobines disponibles sur la carte. Il permet de rejoindre un point sur-élevé ou de grimper à un arbre ou encore d'accrocher ses ennemis pour se propulser vers eux. Avec cet outil, le jeu offre quelques excellents moments de gameplay tout en verticalité, à condition de bien le maîtriser.

Une profondeur qui se révèle au fur et à mesure...

L'autre atout de Naraka se situe au niveau de ses héros. Dans la bêta, ils sont au nombre de six et disposent tous de trois capacités (dont une ultime) capablent de renverser une situation paraissant désespérée. Et chacune de ces capacités, tout comme vos armes, peuvent être améliorée au fur et à mesure de vos exploits.

Une fois les bases maitrisées, le jeu a encore de nombreux secrets : sur la carte, on dispose de plusieurs activités à entreprendre afin de looter davantage d'objets à la rareté est aléatoire. Cela peut être, par exemple, une simple prière à la divinité du coin ou une prime si vous parvenez à abattre un joueur spécifique. Si vous les complétez, des récompenses seront au rendez-vous. De plus, pour les nouveaux joueurs, 24 Entertainment a eu la bonne idée d'offrir un bon de résurrection dans le cas où vous mourrez avant l'arrivée du second cercle. Si vos coéquipiers ne peuvent pas vous réanimer, vous vous transformez en esprit et devez aller jusqu'à l'autel le plus proche pour réapparaitre, avec un équipement de base. Afin de ne pas trop frustrer les débutants, on trouve quelques bots lors de ses débuts pour faire des kills faciles.

A tout cela s'ajoute les possibilités de personnalisation. Chaque héros peut être customisé de bout en bout. Il ne s'agit pas seulement d'un skin, mais d'épaulettes, d'une coiffe ou encore d'un style globale, qui permettent d'arborer un look unique sur le terrain. Le tout est achetable avec deux monnaies, mais bêta oblige, on attendra de voir ce qu'il en est réellement du modèle économique.