Actuellement en bêta, Artifact attise la colère d'un certain nombre de joueur de par son système économique, dans lequel tout se paie.
D'abord mises en lumière par PC Gamer, les tensions se cristallisent autour du fonctionnement même du jeu. Dans ce dernier, outre le coût d'entrée de 20 $ comprenant un deck de démarrage, la seule manière d'obtenir de nouvelles cartes est de les acheter avec de l'argent réel.
Deux manières de procéder ont été prévues : acheter des booster ou les acheter/les vendre via une interface dédiée. Pour ce système là, Valve prélève une commission après chaque vente. Pour espérer récupérer de nouvelles cartes directement dans le jeu, il faut participer à certains modes ou événements, dont l'entrée est payante.
De son côté, GamesIndustry s'était rapproché l'an passé de Valve, et en particulier de Richard Garfield, qui avait déclaré que le titre n'était pas un pay to win, mais un jeu dans lequel on paie pour participer. Et la déclaration fait sens, quand on sait que Valve a conçu Artifact comme les jeux de cartes physiques, pour lesquels on achète deck et boosters, sans oublier d'aller chercher des cartes à l'unité.
Cependant, Valve déclare avoir reçu une énorme quantité de remarques et met en place de nouvelles fonctions en guise de réponse. Ainsi, les joueurs peuvent désormais lancer certains modes sans utiliser de tickets d'entrée. Du côté des doublons, les joueurs pourront les recycler en tickets d'ici quelques semaines.