Nintendo n’aime pas vraiment que l’on propose des ROMs de ses jeux et le fait une fois de plus savoir. La firme nippone a poursuivi en justice Jacob Mathias, le propriétaire des sites LoveROMs.com et LoveRetro.co, et son entreprise Mathias Designs.
Avec plus de 17 millions de visiteurs par mois rien que sur LoveROMs.com, Jacob Mathias a attiré l'attention de Nintendo. Sur les deux sites qu'il possède, l'homme héberge des centaines de jeux retro, dont un nombre conséquent de titres liés à la firme de Kyoto. "Les sites LoveROMs et LoveRetro sont parmi les plateformes en ligne les plus ouvertes et notoires pour les jeux vidéo piratés. Leur popularité a permis aux accusés de recueillir d'importants gains mal-acquis, grâce aux dons et à la publicité", écrit Nintendo dans sa plainte. "Par leur intermédiaire, les accusés reproduisent, distribuent et affichent un nombre stupéfiant de copies non autorisées des jeux vidéo de Nintendo, le tout sans l’autorisation de Nintendo".
Sans surprise, Nintendo demande à la justice de faire fermer LoveROMs et LoveRetro. Le groupe nippon réclame également 150 000 dollars de dommages et intérêts par jeu Nintendo, et jusqu’à 2 millions de dollars pour chaque non-respect de la marque ainsi qu'un contrôle sur les noms de domaines LoveROMs et LoveRetro. Avec 140 jeux et 40 éléments liés à la marque, les dommages et intérêts pourraient représenter une véritable fortune. Il faut maintenant qu’un juge accepte de prendre en charge ce dossier. De son côté, Jacob Mathias n’a pas répondu à la plainte de Nintendo, et s'est contenté de retirer l'intégralité des ROMs liés à la firme sur LoveROMs, tandis que LoveRetro a déjà fermé ses portes.