Ces derniers mois, la tendance économique des loot boxes a de plus en plus interrogé les joueurs, jusqu'à un point culminant avec le modèle de Star Wars : Battlefront II qui a attiré l'attention de nombreuses commissions. Interpellée plusieurs fois, l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne s'est exprimée cette semaine.
L'Arjel a été saisie d'une part par le Sénateur de Saône-et-Loire Jérôme Durain plus tôt ce mois-ci, puis hier par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Son président monsieur Charles Coppolani a alors fait part d'une lettre à chacun des deux interlocuteurs et s'est dit préoccupé par la montée des loot boxes dans de nombreux titres, et a appelé à la vigilance notamment en ce qui concerne les plus jeunes. Il identifie trois dérives : le fait qu'on puisse pousser à leur achat pour progresser dans le jeu, leur aspect aléatoire, ainsi que la possibilité parfois de les revendre pour de l'argent réel. Voici donc les initiatives qu'il préconise :
À cet effet, l’ARJEL entreprend, outre la réalisation d’une typologie des « différentes pratiques à risque » en développement sur les jeux vidéo, une action en trois volets :
- Un travail en commun avec la DGCCRF pour tout ce qui relève de la protection de consommateurs ;
- Une réflexion commune avec plusieurs régulateurs européens préoccupés au même titre que l’ARJEL par le développement de ces jeux « à la frontière des jeux d’argent » : la Belgique, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas suivent avec attention le sujet ;
- Une réflexion sur la définition française du jeu d’argent dans le cadre du rapport de suivi actuellement en cours à l’Assemblée nationale, au sein du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, sur l’évolution de la régulation des jeux d’argent et de hasard en France.
Star Wars Battlefront II : notre avis en quelques minutes
Sources : réponse de l'Arjel à Jérôme Durain, réponse de l'Arjel à Alain Bazot