Les choses bougent du côté des loot boxes, ces caisses contenant des objets aléatoires, et posant la question de l'addiction aux jeux de hasard. Si les organismes de classification PEGI et ESRB ont botté en touche en expliquant qu'ils suivaient la loi, peut-être la loi va-t-elle changer avec de nombreuses initiatives à travers le monde.
À Hawaï, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore au Royaume-Uni, l'attention des gouvernements est réclamée : peut-être les loot boxes sont-elles à rattacher aux jeux d'argent, et doivent-elles être régulées comme telles. En France, il y a peu Jérôme Durain, Sénateur de Saône-et-Loire, attirait l'attention de l'Arjel et du Secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi sur ce phénomène. Désormais l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui n'en est pas à sa première mise en garde dans le domaine du jeu vidéo, saisit à son tour l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne et réclame davantage de transparence.
Devant la progression non encadrée des transactions payantes dans les jeux vidéo, l’UFC-Que Choisir entend changer les règles du jeu pour permettre des achats éclairés, et dans cette optique :
- Saisit aujourd’hui l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) pour lui demander de considérer comme des jeux de hasard les jeux vidéo incluant des coffres de butin payants, ce qui aura notamment pour conséquence d’en interdire la vente aux mineurs ;
- Demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoire une information avant l’achat (sur la boîte et les pages internet de vente) sur la présence de ces mécanismes (probabilités de gains pour les loteries, coût total des achats intégrés, etc…).
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Source : quechoisir.org