Depuis leur introduction, les avis utilisateurs Steam se sont grandement multipliés sur les différents titres figurant dans le catalogue. Il ne faut d'ailleurs pas sous-estimer le poids des avis figurant sur la plate-forme de Valve, un titre recueillant 90% d'évaluations positives aura plus de chance d'être considéré avec bienveillance qu'un jeu collectionnant les évaluations médiocres.
Une plainte à l'encontre des utilisateurs Steam
Alors que Valve cherche à lutter contre les faux avis positifs, les avis majoritairement négatifs font aussi l'objet d'une mise en lumière, en raison d'une plainte déposée par Digital Homicide à l'encontre d'un groupe d'utilisateurs manifestement peu satisfaits des produits du studio indépendant.
En quelques mots, l'histoire commence par une requête de Digital Homicide, réclamant de connaître l'identité d'une centaine d'utilisateurs Steam regroupés sous le délicat nom de "Digital Homicide Poop Games". Le collectif, selon Digital Homicide, serait impliqué dans des "attaques répétées et continues" à l'encontre du studio pendant une période allant de 1 à 21 mois selon les utilisateurs. Évoquant du "harcèlement anonyme", Digital Homicide réclame pas moins de 18 millions de dollars de dommages-intérêts aux différents membres du groupe.
Valve supprime les jeux du catalogue Steam
De son côté, Valve a pris des mesures pour le moins radicales, en supprimant du catalogue Steam les différents jeux de Digital Homicide. Valve a justifié cette décision auprès de Polygon.
Valve a cessé de faire affaire avec Digital Homicide en raison de son hostilité envers Steam.
A la lumière de cette suppression, James Romine, fondateur du studio, a déclaré :
En nous retirant, ils ont confirmé que les utilisateurs ont le droit de me harceler, de me dire que je devrais me tuer et d'insulter ma famille. Si je décide de me défendre contre lesdites actions, je perds mes revenus.
Le studio envisage désormais d'intenter une action en justice à l'encontre de Valve. Digital Homicide s'était également fait remarqué pour avoir réclamé 15 millions de dollars au chroniqueur Jim Sterling en raison de ses critiques des productions du studio, critiques qui, vous vous en doutez, n'étaient pas spécialement tendre avec les jeux passés au crible. Pas indiqué, quoi qu'il en soit, que ces actions se concrétisent et qu'elles débouchent sur le versement des indemnisations substantielles demandées.