Baptisé Watchover Tyrant, cet outil permet aux joueurs de voir les ennemis à travers les murs, leur niveau de santé et leur nom. Un outil qui est loin d'être gratuit puisqu'il faut compter 12,95€ par mois pour profiter des dernières mises à jour (59,98€ pour une année complète).

Un pied de nez à Blizzard qui a déjà rencontré des soucis avec l'entreprise allemande pour des hacks concernant World of Warcraft, Diablo III et Heroes of the Storm. La compagnie californienne évalue les pertes à une dizaine de millions de dollars, ainsi qu'un préjudice irréparable pour la bonne image du studio. En effet Blizzard a décidé de lancer une guerre aux tricheurs sur son dernier jeu et cet outil constitue une faille inacceptable, accentuée par l'arrivée récente du mode compétitif.

C'est pourquoi la société a décidé de recourir à nouveau à l'appareil juridique contre Bossland GMBH. Seul problème, le studio a décidé de poursuivre l'entreprise allemande depuis la Californie. Un changement qui a son importance, puisque tous les autres procès s'étaient déroulés en Allemagne. Or il est bien plus difficile de faire respecter une décision de justice américaine sur le territoire allemand. Une donnée connue par Blizzard, mais qui ne veut pas revivre la perte du procès contre Bossland GMBH concernant le hack d'Heroes of The Storm. Les créateurs d'Overwatch avaient dû rembourser les frais de justice des hackers.

Du côté des allemands, la sérénité règne. Zwetan Letschew, PDG de Bossland a déclaré au site Torrent Freak qu'il n'avait aucune crainte de voir cette plainte aboutir, étant donné que son entreprise n'a aucune racine aux États-Unis. La seule arme que possède Blizzard actuellement est donc de recourir au ban des joueurs qui utilisent cet outil.

Source : Polygon et Torrent Freak