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Malgré l'adaptation cinématographique de son jeu le plus célèbre, Angry Birds, qui sort dans un mois, la situation financière de Rovio bat de l'aile. Pour résister à la crise, l'éditeur a décidé de continuer sa mutation vers le Free to play et la publicité.
On ne peut le nier, les années 2014 et 2015 furent difficile.
Wilhelm Taht, le responsable de la branche jeu vidéo de Rovio ne pouvait plus minimiser la crise que rencontre l'éditeur. Avec un licenciement de 130 employés en 2014 et de 213 personnes en 2015, Rovio a payé sa mauvaise stratégie commerciale. Le site Gamasutra qui a pu s'entretenir avec Wilhem Taht, met en cause l'éparpillement de la société qui après avoir connu le succès en 2013, s'est lancée dans la publication de livre ou encore la création de parcs d'attractions.
Que les amateurs se rassurent, Rovio a pour objectif de se consacrer majoritairement aux jeux dans les mois à venir. En même temps qu'il connaissait ses pires années, l'éditeur changeait progressivement de modèle vers le Free to play, d'où les diminutions d'effectifs. Désormais, l'éditeur utilisera systèmatiquement les vidéos de publicité afin de permettre aux joueurs de progresser à la manière de son Angry Birds Epic.
Un modèle qui semblerait convenir aux joueurs selon Wilhem Taht. Ce dernier raconte que lorsque le studio a voulu modifier son Angry Birds Transformers afin de supprimer ces vidéos, les joueurs se sont rebellés. En tout cas, PommePhone lors de son apercu du dernier jeu Rovio, Angry Birds Action!, avait fustigé un modèle économique beaucoup trop contraignant. Le studio devra trouver un juste milieu s'il veut retrouver ses plus belles années.
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Source: Gamasutra