CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + populaires
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • Black Friday
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Smartphones
    • Mobilité urbaine
    • Hardware
    • Image et son
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Lack of Love
  • DCAST
Actus
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
News culture Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce

Contributeur

Profil de Pseudo supprimé,  Jeuxvideo.com
Pseudo supprimé

La musique de jeu vidéo a parcouru un sacré bout de chemin. Les petits "bip bip" et "tut tut" de ses débuts sont remplacés par des orchestres tonitruant avec à leur tête de nombreux grands compositeurs de films reconvertis dans le jeu vidéo, comme Oscar Araujo pour la bande son de Castlevania : Lords of Shadow. Ce bout de chemin, où les compositeurs ont arrêté d'user de pseudonymes pour devenir de grandes figures du jeu vidéo, avec des concerts dédiés où s'entassent des fans à la pelle, n'a été rendu possible que par des pionniers qui ont su se servir du médium. Non pas comme un objet de limitation, mais comme un objet d'expression. Les "bip" et les "tut" n'étaient plus des tentatives de former un semblant de musique à travers les contraintes de l'époque, mais un genre à part entière, où chaque avancée technologique multipliait les possibilités de création. Yellow Magic Orchestra est un de ces pionniers, et de surcroît celui qui a le plus marqué les générations. Une très grande majorité des compositeurs de jeu vidéo qui ont marqué votre enfance n'auraient pas pu faire ce travail sans eux.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
News événement
La Manette d’Or 2024 : Voici comment s'inscrire au tournoi EA Sports FC 25 de la PS5
Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Le trio YMO circa 1979

Précurseur de l'électro et de la synthpop, le premier album éponyme de Yellow Magic Orchestra (1978), qui a consolidé la réputation du trio Ryuichi Sakamoto, Yukihiro Takahashi et Haruomi Hosono, se sert et détourne les sonorités classiques du jeu vidéo de l'époque. Armé du Roland MC-8 Microcomposer, ce bijou technologique de synthétiseur a permis au groupe d'offrir de nouveaux moyens de créer de la musique électronique. La première piste de l'album est une véritable cacophonie de sonorités de Space Invaders et Circus, comme si ces deux jeux tournaient côte à côte dans une salle d'arcade. Ce chaos laisse peu à peu place à un rythme constant pour ensuite donner vie à Firecracker, l'une des tracks les plus emblématiques du groupe qui a su résonner dans les oreilles du monde entier. Un véritable exploit de la part d'un groupe japonais. Du chaos au medley, Firecracker fusionne le jeu vidéo à travers un thème très dynamique et surtout exotique, qui tranchait énormément avec les efforts réalisés par des groupes comme Kraftwerk. Le jeu vidéo devient le centre de l'élément social qui a fait le succès de Firecracker. Tout en apportant sa touche exotique, Yellow Magic Orchestra se sert de ces sonorités vidéoludiques qui ont déjà fait maintes fois le tour du monde pour offrir une dimension universelle. YMO a alors amorcé d'une manière fantastique l'existence d'une toute autre utilité à la musique de jeu vidéo, qui devient subitement tout un nouveau monde à explorer, un produit qui peut être ressenti par tous.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce

L'inventivité de Yellow Magic Orchestra ne s'explique pas seulement par leur talent mais aussi par la technologie qui continuait à repousser ses limites. Le Roland MC-8, un synthétiseur utilisé pour leur premier album, était un produit révolutionnaire en son temps. Chaque année voyait l'arrivée de nouveaux synthétiseurs qui offraient plus de possibilités. Ces machines ne faisaient pas que repousser les limites, elles offraient de nouveaux moyens d'expression, de nouvelles sonorités. Ce qui comptait n'était plus d'atteindre les limites de chaque nouveau synthétiseur, c'était de faire de chacun d'entre eux un produit unique. Le plus talentueux n'était pas celui qui avait le dernier synthétiseur en sa possession, mais celui qui se servait de chacun. L'électro n'allait pas uniquement de l'avant, elle allait dans toutes les directions possibles. Dans cette pluralité, le jeu vidéo occupait une place très importante. Yellow Magic Orchestra furent les précurseurs de ce nouveau monde qui offrait une infinité de possibilités, à tel point que certains jeux se permettaient juste de reprendre les musiques de YMO à la sauce 8-bit, comme Super Locomotive, Trooper Truck et Stryker's Run.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Ryuichi Sakamoto

Le musicien le plus célèbre du groupe est sans conteste Ryuichi Sakamoto. Ce dernier est celui qui a eu une carrière très prolifique qui lui a même valu un Oscar et un Golden Globe pour la bande-son du film Le Dernier Empereur. Sakamoto ne s'est pas pour autant détourné de la musique de jeu vidéo pour qui il a composé maintes fois. L'un d'entre eux n'est autre que Tengai Makyo (Far East of Eden), qui était à l'époque le concurrent direct de Dragon Quest et Final Fantasy. Tengai Makyo différait du reste de par son utilisation du Mixed Mode. Sorti sur PC-Engine, le format CD permettait de combiner les données du jeu avec celles de la musique. Ainsi la musique était streamée pendant le jeu, lui permettant de profiter d'une qualité bien supérieure et n'étant plus aussi dépendante des capacités sonores de la console. Il est bon de rappeler que le développeur du jeu est Konami, considéré alors comme le studio qui avait le plus repoussé les limites des capacités des consoles avec des processeurs sonores intégrés directement à la cartouche à l'époque de la Famicom. Notamment pour King Kong 2, MADARA, Castlevania III et Lagrange Point. Il ne faudrait pas aussi oublier les autres membres du groupe YMO, avec Haruomi Hosono qui est considéré comme le premier à avoir sorti un album original, avec des reprises des musiques de Namco. Sorti en 1984, et répondant au nom de Video Game Music, il s'est vendu à plus de 100.000 exemplaires.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Kenichi Nishi et son défunt chien Tao

L'autre contribution notable de Sakamoto est L.O.L : Lack of Love, sorti en 2000 par le studio Love-de-Lic (inspiré de l'album Technodelic de YMO !) et réalisé par le visionnaire Kenichi Nishi. Fruit d'une collaboration entre Nishi et Sakamoto, Lack of Love était décidément en avance sur son temps. En tant que créature dans une planète qui se métamorphose à grande vitesse à cause de la terraformation provoqué par des robots, vous devez continuer à vivre et survivre en évoluant avec d'autres créatures, en créant une symbiose avec eux de différentes manières. Votre évolution est donc naturellement liée à vos interactions avec d'autres créatures. Cette interprétation de la théorie Gaïa (qui fut une théorie populaire dans le jeu vidéo, surtout connue pour son application dans Final Fantasy VII) offre une image romancée de la biodiversité qui subsiste en étant en contact direct entre tous les éléments de la nature. Un message que Nishi et Sakamoto ont essayé de transposer dans nos propres interactions humaines, d'où l'intérêt du titre Lack of Love. Pas de voix, pas de texte, une interface épurée, Lack of Love est un jeu qui, comme la musique de Yellow Magic Orchestra, offre de nouvelles perspectives. Perspectives qui se verront adoptées quelques années plus tard par Ico, qui a marqué le jeu vidéo et inspiré de nombreux développeurs à travers le monde à son tour. Sakamoto est aussi connu pour avoir composé le jingle de démarrage de la Dreamcast.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièceJeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièceJeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièceJeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Hitoshi Sakimoto

L'influence de Yellow Magic Orchestra dans le monde du jeu vidéo est surtout repérable par les nombreux compositeurs qui jouissent aujourd'hui d'un succès international. Hitoshi Sakimoto, illustre compositeur depuis presque 30 ans, est aujourd'hui à la tête de Basiscape, le plus grand studio indépendant dédié à la création de musique de jeu vidéo et d' anime. Il est surtout connu pour sa très longue collaboration avec le réalisateur et game designer Yasumi Matsuno, ayant notamment officié sur Tactics Ogre, Final Fantasy Tactics, et Vagrant Story. Grand fan de YMO, il a commencé sa carrière en apportant des changements dans les synthétiseurs de l'époque pour améliorer leur qualité. Il a ensuite réalisé la musique du jeu Revolter sous le pseudonyme "YmoH.S", comme un testament de ses influences et inspirations. Yuzo Koshiro, également fortement influencé par Yellow Magic Orchestra, s'est lancé dans la musique de jeu vidéo en expérimentant à travers ces nouvelles technologies. Cela a donné vie à la musique du premier Ancient Land of Ys de Falcom, un véritable tour de force qui a joui d'un grand succès au Japon avec de nombreux albums d'arrangement. L'un d'entre eux fut même un vocal album chanté par Yuki Matsuura, la doubleuse de Sailor Moon dans l' anime populaire du même nom, et qui se retrouvera ensuite à être jouée dans l'un des anime les plus populaires dans le monde : Neon Genesis Evangelion. La musique de jeu vidéo et ses compositeurs profitaient donc de sa relative jeunesse pour s'unir avec d'autres médias, et mettre en place une symbiose transmedia qui continue d'exister aujourd'hui.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce

A cette époque fertile où les compositeurs japonais de jeu vidéo jouissaient d'une popularité grandissante, il n'en fallait pas plus pour voir l'apparition du premier album original réalisé par des compositeurs connus dans le monde du jeu vidéo. MCMLXC, sorti en 1990, est considéré comme le premier du genre, 12 ans après le premier album de Yellow Magic Orchestra. Cet album atypique, qui réunissait des compositeurs de différentes compagnies, surprenait de part l'ingéniosité de ses artistes à offrir une très grande diversité musicale. Cette volonté de sortir des normes et de se réaffirmer comme un genre à part entière se cristallise même dans les nombreux artistes qui ont signé l'album. Yuzo Koshiro signait alors par son nom mais aussi par son alias Handoru Arashi. Tetsukazu Nakanishi, compositeur chez Namco Bandai, signait l'album avec le pseudonyme CHOBIN. Shinji Hosoe par Tama. D'autres par des pseudonymes cryptiques comme GOD et YOU, sans savoir qui se cachait derrière ces alias. Encore aujourd'hui, l'atmosphère hétérogène de l'album fait de MCMLXC un grand cru.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièceJeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Nobuyoshi Sano est le seul du trio à sortir des albums solo

Les années 90 furent très importantes pour ces compositeurs, avec la montée en popularité de groupes de musiques in-house comme la Kukeiha Club de Konami et ZUNTATA de Taito, qui prenaient la peine d'offrir aux fans de nombreux concerts et albums. Encore mieux, certains compositeurs sortaient de ce système et se réunissaient en-dehors de la coupelle des studios pour lancer leurs propres groupes. Shinji Hosoe, Nobuyoshi Sano, Takayuki Aihara et Hiroto Sasaki viennent tous de chez Namco Bandai, où ils ont officié sur de grandes séries comme Tekken et Ridge Racer. Ces quatre compositeurs expérimentés ont lancé de leur propre chef un groupe parodique de YMO sous le nom de OMY, pour Oriental Magnetic Yellow. Ces passionnés ont rendu hommage à leur plus grande inspiration à travers quatre albums d'une qualité exemplaire. Les noms étaient aussi parodiés comme pour le premier album "Sonic Skate Surveyor", esbrouffe de l'album "Solid State Survivor". Il était rare de voir des compositeurs de jeu vidéo s'exprimer totalement, sans avoir à prendre en compte les contraintes d'une musique de jeu vidéo. Pour cela, les albums de OMY offrent un dynamisme et un sentiment de liberté palpable. Yellow Magic Orchestra s'était servi du jeu vidéo pour offrir des compositions uniques, et Oriental Magnetic Yellow offre la même chose, quinze ans après les fondations amorcées par le groupe, pour ce que le Japon appelait la Génération YMO (YMO Sedai). Le cycle était complet.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce
Mr.Bones est une expérience à vivre, surtout si vous êtes fan de guitare

Tout cela fait malheureusement partie d'une époque révolue. La popularité des compositeurs de jeu vidéo s'est considérablement affaiblie. Les salles de concert pleines à craquer de ZUNTATA font partie d'un ancien temps, et l'âge d'or des années 90 est effectivement derrière nous. Le succès fulgurant de Yellow Magic Orchestra n'est qu'une relique du passé, qui a eu la bonne idée de se séparer quand il le fallait pour entamer des carrières solo à succès. Le succès mainstream de la musique de jeu vidéo s'est tari en même temps que celle de Yellow Magic Orchestra, comme si les deux destinées étaient intrinsèquement liées depuis le début. Les consoles permettent enfin d'offrir les mêmes capacités musicales que les autres médias, laissant place à des artistes de tout bord d'y opérer. Le jeu vidéo aurait donc atteint cet objectif avec succès. Un objectif qui, toutefois, signera la fin de tout un monde qui aura peiné une myriade de joueurs. Ces derniers persistent et signent, la musique d'autrefois était meilleure. Teintée de nostalgie, ces joueurs toujours bougonnants mettent le doigt sur un élément important : le jeu vidéo a dû se conformer aux standards d'aujourd'hui. Les nombreuses icônes vidéoludiques armés de leurs synthés se voient progressivement remplacées par des compositeurs mainstream. Le jeu vidéo s'est effectivement adapté à eux, alors qu'il aurait dû faire l'inverse. Ce bourgeonnement vers la fin des années 90 avec Ian McDonald (King Crimson), attelé à la bande son du Tactical RPG Steampunk Wachenröder et le classique Mr. Bones par le fameux défunt guitariste Ronnie Montrose, ainsi queStewart Copeland pour la trilogie Spyro the Dragon n'a pas su éclore. Ce passage, où des musiciens populaires se sont adonnés au jeu de réaliser des compositions à travers des limitations qui ont démultiplié leur créativité et ingéniosité, fut hélas de trop courte durée.

Jeu vidéo et Yellow Magic Orchestra : deux faces d'une même pièce

En perdant ces sonorités universelles, la musique de jeu vidéo a perdu son identité musicale qui a permis à Firecracker d'être aussi populaire dans le monde. Le joueur a affaire à un nouvel univers qui, toujours d'une très grande qualité, n'arrive plus à résonner de la même manière. La ruée créative qui exultait pendant près de deux décennies n'est plus la même et il serait peut-être temps de lui faire ses adieux… si vous ne partagez pas le même optimisme qui a su caresser les oreilles des millions de fans de Yellow Magic Orchestra, qui opérait à chaque album une toute nouvelle réinvention de genres musicaux. Si nous n'avons plus la possibilité d'assister à des tours de force musicaux de la part des productions mainstream telle une OST d'un Mother ou d'un Silent Hill, il reste toutefois une sphère toujours débordante d'inventivité : la scène indie qui, de part son univers hétérogène, réussit chaque jour à nous surprendre. À travers ces compositions qui s'inspirent des musiques de l'époque, tout comme ces mêmes musiques furent influencées par Yellow Magic Orchestra, un nouveau cycle s'est mis en place et réunit les joueurs. Nous avons enfin des jeux qui rendent hommage aux productions incroyables du talentueux Tim Follin, de l'inspiration à des jeux dont on n'aurait jamais plus entendu parler comme le fantastique Baroque sur Saturn avec Masaharu Iwata. Sans compter d'autres jeux indépendants qui poussent des compositeurs d'antan à reprendre du service, comme l'injustement oublié Hideki Naganuma avec Hover: Revolt of Gamers. Ne cherchez pas plus loin, ce nouvel univers est plus que prometteur, il est surprenant. De toute façon, rien ne sert de perdre espoir, car après tout, je n'ai pas encore eu vent d'un autre médium qui offre des séquences d'avion de chasse sous fond de musique espagnole.

DCAST ASCII RPG
Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
struto struto
MP
Niveau 10
le 11 mars 2017 à 01:24

Wow je viens de tomber sur cet excellent article! Pourquoi est-il autant passé inaperçu? :-(

En temps tout cas merci Dreamboum, j'ai appris quelques trucs grâce à toi :ok:

Lire la suite...
Les jeux attendus
1
Vampire: The Masquerade - Bloodlines 2
4ème trimestre 2024
2
Blue Protocol
2024
3
2XKO
2025
4
Path of Exile 2
06 déc. 2024
5
Borneo: A Jungle Nightmare
2024
La vidéo du moment