La Xbox 360 est la représentante de Microsoft pour la septième génération de consoles. Dominant régulièrement la PlayStation 3 en termes de ventes, cette machine reste sûrement la plus grande réussite pour la firme de Redmond dans le domaine. Pourtant, cette Xbox 360 était loin d'être extrêmement fiable. Eclipsé par la "popularité" du Ring of the Death, un problème de lecteur avait frappé la console depuis son lancement.
Certains l'avaient peut-être remarqué sans vraiment y croire et pourtant c'était bien vrai, la Xbox 360 rayait les disques toute seule. Non, vous ne rêvez pas, si vos jeux étaient rayés, ce n'était pas forcément de votre faute. Encore plus incroyable, Microsoft était au courant de ce souci avant même le lancement de la console ! Forcément, les consommateurs se sont mis à faire des réclamations, auxquelles la société de Phil Spencer n'a jamais vraiment répondu. Mais, récemment, ces clients se sont tournés vers le tribunal qui leur a donné raison.
Ce document rendu public par la cour d'appel de San Francisco aujourd'hui rejette la demande d'appel de Microsoft. L'affaire avait débuté en mars dernier et s'appuyait notamment sur les propos d'un responsable de chez Microsoft. Selon Hiroo Umeno, ce problème était connu et viendrait de mouvements du disque pendant la lecture. À noter que nous savons pas si ce défaut touche également le modèle Slim sorti en juillet 2010.
C'est une information dont l'équipe, l'équipe du lecteur optique, avait conscience. Quand nous avons découvert ce problème en septembre ou octobre, quand nous avons eu un premier rapport de mouvement de disque, nous savions que cela allait causer un problème.
Durant l'exploitation de la Xbox 360, Microsoft avait pour habitude de répondre aux consommateurs que les rayures étaient sûrement de leur fait. "Vous avez bougé votre console pendant la lecture" était la réponse la plus courante. Mais aujourd'hui, la donne a changé et la société américaine devra répondre à ses clients qui étaient déjà 55.000 à se plaindre du problème à la fin du mois d'avril 2008. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de la suite de cette affaire.