Un brevet déposé par Sony le 9 décembre et déterré par un membre de Neogaf pourrait bien confirmer les envies de Sony de mettre à mort le marché de l'occasion. La démarche et la méthode présentées dans ce brevet ont recours à un tag inclus dans la boîte du jeu (ou sur le disque même ?), probablement une puce d'identification NFC ou RFID. Sans aucun contact et de façon parfaitement invisible, un "système de jeu" (que l'on soupçonne évidemment d'être la PS4) peut identifier le tag qui sera lui-même capable de se souvenir de son association avec cette machine précise. Un marquage indélébile en sorte. Si le jeu est reconnu comme ayant déjà été vendu et associé à une autre machine, le système de jeu refusera de le lancer. Le brevet précise en outre que l'association peut être effectuée avec une machine ou un compte utilisateur, mais sans donner d'indication sur la solution qui serait retenue. Il est également suggéré dans le document que la méthode pourrait s'appliquer à d'autres biens, CD, films, etc.
VG24/7 n'a obtenu qu'un vague "pas de commentaire" de la part de Sony en cherchant à en savoir plus. La chasse à la vente d'occasion est un vieux démon des constructeurs et éditeurs mais on imagine assez mal que Sony puisse se jeter à l'eau sans avoir l'assurance que la concurrence, ou plus précisément Microsoft, fera de même. Vendre une console sur laquelle il est impossible de profiter du va-et-vient de l'achat et de la revente des jeux pourrait s'avérer délicat si une autre le permet. Sans parler de la fin du simple prêt ou de la location. N'oubliez pas qu'un dépôt de brevet n'est pas systématiquement synonyme de mise en pratique.