Après un premier essai plutôt concluant avec Prince of Persia, Ubisoft compte aussi porter Assassin's Creed et Splinter Cell sur le grand écran. Pour ces deux adaptations, et pour celles qui suivront éventuellement, l'éditeur souhaite s'impliquer un peu plus que par le passé afin de donner naissance à des films qui respectent réellement la licence dont ils sont tirés. Le site Gamasutra rapporte les propos d'Yves Guillemot, le grand patron d'Ubisoft.
Généralement, les films adaptés de jeux vidéo sont trop éloignés de l'esprit des licences et de leurs personnages. La vision derrière ces films n'est pas suffisante. Regardez les films Harry Potter. J.K. Rowling était très impliquée dans leurs créations et elle était capable de pousser les idées qu'elle a elle-même eues. C'est la même chose. Nous créons un environnement, une licence et un set de règles qui aideront à faire ces films.
Pour Mr. Guillemot, si un cinéaste s'investit dans la conception de l'adaptation de son film en jeu, il est légitime qu'un studio de développement soit lui aussi directement impliqué dans l'adaptation cinéma d'un jeu.
Nous avons travaillé avec James Cameron, Peter Jackson et plusieurs autres. Lorsque nous avons fait des jeux avec eux, nous comprenions qu'ils étaient un réel atout en apportant leur vision et ce qu'ils voulaient pour le joueur. C'est exactement ce que nous faisons. Nous avons passé beaucoup de temps à créer des personnages, des lieux et des licences. Nous souhaitons que cela soit traité au cinéma de la même manière que les directeurs de films souhaitent voir leurs films traités lorsqu'ils viennent faire un jeu vidéo.
Le rapport entre les jeux vidéo et le cinéma n'a que trop rarement enchanté les joueurs ou les cinéphiles. On ne compte plus les adaptations de films massacrées sur consoles ni les adaptations de jeux massacrées sur grand écran. Espérons simplement que l'implication d'Ubisoft dans la création de films puisse porter ses fruits pour rendre justice aux excellentes séries Assassin's Creed et Splinter Cell.