Valve annonce l'arrivée d'un nouveau client Steam et surtout d'un coup de boost à ses capacités de transfert de données. Passons sur l'optimisation de la bande passante qui va permettre d'accélérer les taux de transfert pour se pencher sur quelques nouveautés comme le recours au protocole HTTP qui posera moins de problèmes avec les systèmes de sécurité (certains Firewall faisant une allergie à Steam) et qui pourra profiter des systèmes de cache des fournisseurs d'accès (des "stockages" temporaires de données).
De façon moins technique, vous serez heureux d'apprendre que dorénavant, lorsqu'un fichier de jeu sera mis à jour, ce n'est plus l'ensemble du fichier qui sera retéléchargé pour remplacer l'ancien, mais uniquement les bouts de code ayant été modifiés par un développeur. Ainsi, si un fichier pesant 1 Go sur votre machine a subi une modification minime, Steam sera capable de ne récupérer que les quelques kilooctets nécessaires. Les mises à jour pourront d'ailleurs être téléchargées en cours de jeu pour une installation ultérieure. Adieu donc les longues updates intervenant pile au moment où l'on souhaitait lancer une partie.
Valve précise également que ces changements lui permettront, plus tard, d'apporter des fonctionnalités longuement réclamées, comme les téléchargement programmés ou la gestion des priorités et des files d'attente. Le nouveau système de gestion du contenu sera mis en place progressivement. On se souviendra avec émotion de l'époque où Steam était une indigeste et pataude usine à gaz... devenue la plus efficace et tentaculaire des machines à vendre du jeu dématérialisé.