Les conséquences du piratage record, plus de 100 millions de comptes au total, du Playstation Network (77 millions de comptes) et des serveurs de Sony Online (24,6 millions) seront nombreuses. Entre les enquêtes menées par différents organismes, les frais occasionnés, le manque à gagner ou la possible perte de confiance vient se glisser le désaveu de la direction de Sony par les marchés financiers et les investisseurs qui commencent à grogner. L'intrusion elle-même mais également la mauvaise gestion du problème, notamment le silence de Sony, n'ont pas vraiment charmé les investisseurs et c'est vers Howard Stringer, l'actuel PDG de Sony, que se tournent les regards noirs. Selon les propos d'un gestionnaire de fonds, Stringer a sous-estimé la crise et a manqué de réactivité. Un PDG auquel il est également reproché le fait que Sony peine ces derniers mois à se montrer compétitif sur le marché, d'une manière générale et pas spécifiquement sur celui du jeu vidéo. Résultat, c'est sa démission qui est réclamée.
Mais Stringer n'est pas la seule cible. Kaz Hirai est le numéro 2 de Sony et dirige Sony Computer Entertainment (donc la plate-forme Playstation) et il n'est pas épargné par la critique, loin de là. Un retour de flamme qui va très sérieusement remettre en question sa place de numéro 2 et donc son avenir en tant que futur PDG de Sony.