Les éditeurs ont beau faire des études de marché, réaliser des campagnes de publicité faramineuses ou même s'associer aux plus grands noms du milieu, le succès d'un jeu appartient toujours au final aux joueurs et à leurs porte-monnaie. Le dernier exemple en date n'est autre que Boom Blox, un jeu réalisé par Electronic Arts sur une idée originale de Steven Spielberg. Malgré sa fraîcheur, son originalité, le fun indéniable qu'il dégage et la présence du nom du cinéaste sur la jaquette (voir le test ou les Gaming Live), les consommateurs ne semblent pas avoir suivi à en croire les chiffres publiés par les analystes de NPD. Selon eux, Boom Blox se serait seulement vendu à 60 000 exemplaires aux Etats-Unis. Une piètre performance comparée au million d'unités atteint par Mario Galaxy, Guitar Hero III ou même Carnival Games (sans commentaire). Cette contre-performance rappelle le triste cas Zack & Wiki et relance une nouvelle fois le problème des jeux third party sur Wii. Les jeux qui ne sont pas développés par Nintendo ni par l'un de ses studios associés semblent en effet peiner à rencontrer un succès commercial. Espérons qu'Okami, tout juste sorti sur la console de Nintendo, ne fasse pas les frais de cette étrange "malédiction".