Le Steam Neo Fest est l'occasion de tester de nombreux jeux aux concepts sortant des sentiers battus. C'est par exemple le cas de l'un des jeux les plus joués du festival puisqu'il mêle battle royale (versée extraction) et exploration le tout avec une vue à la première personne.
Dungeonborne : l'un des jeux les plus joués du Steam Néo Fest
Le Steam Néo-Fest touche à sa fin. Ce soir à 19h00, il sera de nouveau impossible de tester les versions de démo de centaines de jeux. Pour ma part, pas mal de titres sont sortis du lot. Et après avoir essayé ceux qui m’avaient attiré l’œil, j’ai décidé de m’intéresser aux plus populaires. J’étais déjà familier avec Backpack Battles (j'en ai parlé ici !), Rotwood, Pacific Drive ou encore Stormgate. Restait alors Dungeonborne. Le titre ne m’avait pas spécialement attiré lors d’un premier profilage. J’ai cependant décidé de faire confiance aux chiffres : il doit bien y avoir quelque chose qui explique son succès.
Dungeonborne est décrit par ses développeurs (qui l’auto-éditent) comme un "dungeon crawler JcJcE immersif". Un type de jeu qui affiche un certain succès, comme Dark and Darker longtemps dans le peloton de tête des jeux les plus souhaités sur Steam.
Dans Dungeonborne, il s’agit de survivre et s’échapper du donjon dans lequel on est placé aléatoirement à chaque partie. Une tâche ardue puisque de nombreux individus veulent votre peau. Il y a les résidents locaux, tout droit issus d’un bestiaire de fantasy (squelettes, gobelins, œil volant jeteur de sorts…). Ce sont aussi les autres joueurs (on est 16 par partie) qui vont probablement vouloir votre peau et l’équipement que vous vous trimballez. Et si la mort survient, retour à la case départ. Tout le butin ardemment récupéré disparaît.
Lors du Steam Neo Fest, Dungeonborne dispose de plusieurs modes de jeu. Il y a le mode Aventure, explicité ci-dessous, dans lequel les joueurs vagabondent dans les murs d'un donjon à la recherche d'une porte de sortie. Deux cartes sont disponibles. Il y a aussi un mode Arène. Les joueurs s'y affrontent groupes de 3. Pratique pour tester son équipement puisque les joueurs ne le perdent pas en cas de défaite.
Extraction, vue à la première personne et RPG : une infusion de plusieurs genres
Peu adepte des jeux du genre, j’ai tâtonné pour trouver mes marques. J’ai commencé mes premières parties avec un Swordmaster (maître-épéiste) que j’ai vite délaissé pour un voleur : le camouflage et la pétrification sont des capacités bien plus utiles lorsque l’on joue seul, a fortiori lorsque l’on croise des escouades adverses entières. Les premières minutes suffisent pour le comprendre : tout représente un danger mortel puisque même les ennemis contrôlés par l’ordinateur tuent rapidement.
Il faut alors être prudent, récupérer le maximum d’équipement possible tout en se dépêchant. Dungeonborne intègre, à l’instar des jeux battle royale (Apex Legends, Fortnite, Warzone…) une mécanique de tempête pour forcer les joueurs à se déplacer (voire à se croiser). Il faut alors rester dans le cercle blanc (voir carte ci-contre) pour ne pas se prendre des dégâts environnementaux.
Cela étant dit, tout n’est pas vraiment perdu en cas de game over. Selon la qualité de sa pérégrination, le joueur gagne des points d’expérience. Ces derniers lui permettent de monter en niveau, ce qui octroie des avantages. Un nombre de points de vie augmenté, de meilleures statistiques… Une compensation bienvenue qui pousse dans tous les cas à relancer une partie jusqu’à tomber sur le portail bleu synonyme de victoire. Il est alors possible de mettre de côté, dans un coffre, notre butin. C’est également sorti une fois du donjon que l’on peut commercer avec les PNJ du menu (alchimiste, forgeron) pour crafter un arsenal plus efficace. À nous de voir si l’on prend le risque de le perdre en mode Aventure ou le faire goûter à des adversaires en arène.
Au global, Dungeonborne est un jeu très surprenant. Outre son état (le jeu est en alpha, 0.2), il infuse de manière assez habile plusieurs inspirations. Si je devais le résumer en quelques mots, je dirai que c’est un mélange entre un battle royale, Skyrim et Diablo 2 dont il reprend de ce dernier la mécanique d’inventaire, de loot mais aussi le thème principal semblable. Son gameplay exigeant ne le rend pas moins addictif et même seul, on se prend rapidement au jeu. Il n’est donc clairement pas étonnant qu’il fasse partie des jeux les plus joués de Steam sur ce festival, d’autant qu’il permet le multijoueur. Dungeonborne est donc, assurément, à suivre.